jeudi 8 août 2024

Ben voyons pourquoi pas vendre la Corse comme une voiture d’occasion tant pis si on ne demande pas leur avis aux CORSES c’est simplement 378561 habitants (comme une grosse ville de France !?) On n’a plus d’amour propre à l’image de notre président !?

 

Comment l’Azerbaïdjan s’immisce en Corse pour tenter de déstabiliser la France !?

Comme en Nouvelle-Calédonie, Bakou dénonce le « colonialisme français » dans l’île et cherche des points d’appui au sein du monde indépendantiste face au gouvernement français.

Par Julian Mattei, correspondant à Bastia (Haute-Corse).

Publié le 08/08/2024 à 07h00

C’est écœurant la façon dont on est si mal gouverné ou mal protégé ?!

La déclaration, en date du 31 juillet, figure en toutes lettres sur le site d'Azertac, l'agence de presse officielle de la République d'Azerbaïdjan : « Nous appelons le gouvernement français à écouter et à agir en fonction des revendications légitimes des populations des colonies. » Les mots prennent la forme d'une mise en garde, et ne sont pas livrés par n'importe qui. Ils ont été prononcés par Abbas Abbassov, directeur exécutif du Groupe d'initiative de Bakou, une structure promue par l'État azerbaïdjanais pour lutter contre le « colonialisme français ».

Le propos se veut une réponse à la commission d'enquête du Sénat sur les politiques publiques face aux opérations d'influences étrangères. Nommé par Ilham Aliev, le président autocrate de la république du Caucase, cet ancien député a clairement désigné les cibles de ces « violations des droits de l'homme » reprochés à l'État français : la Polynésie, la Nouvelle-Calédonie et la Corse.

 L'Azerbaïdjan accentue sa campagne contre le « néocolonialisme » de la France

Cette déclaration est tout sauf anodine. Elle s'inscrit dans une série d'actions, orchestrées par Bakou, et visant à dénoncer le « colonialisme français ». Comme sur le Caillou, les Azéris utilisent la situation politique corse comme instrument de nuisance géopolitique contre le gouvernement français, sur fond de conflit diplomatique entre Paris et Bakou. « Nous sommes en droit de nous poser des questions devant le très soudain intérêt de l'Azerbaïdjan quant à place de la Corse au sein de la France », estime un gradé du renseignement insulaire.

Un groupe de soutien au « peuple corse » à Bakou

Car ces signes d'intérêt sont nombreux ces derniers mois. En février, deux équipes de télévision, l'agence Azertac et Haber Global, un média turc sous influence azérie, étaient dans l'île. Au programme : reportages et directs dédiés à la situation politique de la Corse et son rapport avec le gouvernement. Une émission est consacrée à une manifestation organisée à Bastia (Haute-Corse) par le mouvement indépendantiste Nazione pour l'anniversaire du décès du nationaliste Yvan Colonna, assassiné en prison par un codétenu islamiste.

Elle donne à voir des violents affrontements entre jeunes nationalistes et forces de l'ordre, pour mieux dépeindre une île au bord de la sécession et en conflit avec un État « colonialiste » réprimant les indépendantistes. Quelques semaines plus tôt, l'ingérence de Bakou dans la relation entre l'île et Paris était déjà montée d'un cran. Un groupe de soutien au « peuple corse » s'était créé au sein du Parlement azerbaïdjanais. En parallèle, l'Assemblée nationale de ce pays du Caucase avait réclamé, le 17 janvier, la reconnaissance pure et simple de « l'indépendance de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de la Corse ».

Aliev, ce dictateur qui en veut à la France

Autant d'initiatives qui refléteraient, aux yeux de Paris, une stratégie d'ingérence dans les affaires françaises de la part de cette ancienne république soviétique, dirigée par la famille Aliev depuis un demi-siècle. « Sur l'Azerbaïdjan, ce n'est pas un fantasme, c'est une réalité », avait accusé Gérald Darmanin, le 16 mai, au moment où le Caillou était en proie à des émeutes inédites depuis 1988. Le ministre de l'Intérieur avait dénoncé le « deal » passé entre des indépendantistes kanaks et le régime azéri. Ces passerelles, bien que jugées « infondées » par Bakou, existeraient-elles aussi en Corse ? Une chose est sûre : les appels du pied ne manquent pas.

Dès février, le groupe de soutien au « peuple corse » a pris fait et cause pour le mouvement indépendantiste Nazione, qui compte une élue à l'Assemblée de Corse. Le parti ne fait pas mystère de son soutien à la lutte armée menée par le FLNC, une organisation nationaliste clandestine, qui a d'ailleurs fait irruption, le 4 août, aux Journées internationales de Corte, sorte de grand-messe estivale du mouvement indépendantiste. Il faut dire aussi que les relations de Nazione sont très crispées avec la majorité autonomiste de Gilles Simeoni, laquelle est par ailleurs engagée dans un processus de négociations avec l'État, censé conduire à « l'autonomie » de l'île.

Le parti indépendantiste, porteur d'un discours plus radical, a rejoint le Groupe d'initiative de Bakou, aux côtés d'autres mouvements indépendantistes issus des territoires d'outre-mer français. Ces derniers mois, les représentants de Nazione, invités par le régime azéri, se sont succédé dans ces conférences internationales, à Vienne, à Genève et aux Nations unies, à New York, avec la participation de leaders kanaks, guadeloupéens ou guyanais.

« Sortir d'un face-à-face stérile avec l'État français »

Le 18 juillet, à Bakou, plusieurs figures indépendantistes corses ont dit leur intention d'adhérer à un « Front international de libération des dernières colonies françaises », encore en construction. Cette démarche fait écho au projet de Nazione d'inscrire la Corse sur la liste des territoires non autonomes à décoloniser consacrés par le chapitre XI de la charte de l'ONU.

Si cette inscription n'a aucun effet contraignant pour Paris, elle servirait, selon Petru Antone Tomasi, porte-parole de Nazione, à « sortir d'un face-à-face stérile avec l'État français » et à « créer un rapport de force », en ramenant Paris au statut dégradant de puissance coloniale. Les indépendantistes demandent également une refonte du corps électoral en Corse visant à réserver le vote aux seuls résidents de plus de dix ans, sur le modèle de la Nouvelle-Calédonie.

Les relais politiques français du régime de Bakou

Sotto voce, certains disent voir « la main de Bakou » derrière cette stratégie radicale. Si le parti indépendantiste s'en défend, il est clair que cette proximité avec le mouvement des non-alignés n'est pas vue d'un bon œil depuis Paris. Elle fait aussi tousser dans les rangs nationalistes, d'ordinaire proches de l'Arménie : à plusieurs reprises, Femu a Corsica, le mouvement de Gilles Simeoni, a dénoncé les « attaques » de l'Azerbaïdjan envers le peuple arménien.

En octobre 2023, une motion, votée à l'instigation de la majorité autonomiste, a une nouvelle fois témoigné du « soutien » unanime de l'Assemblée de Corse au Haut-Karabakh. La seule élue de Nazione, Josepha Giacometti-Piredda, s'y était associée. Ce qui fait dire aux cadres du parti que, si « le rôle de facilitateur » du régime azéri pour faire connaître la situation corse à l'international est « apprécié », aucune autre relation n'a été nouée avec ce pays du Caucase.

« Les Azéris sont un appui pour faire émerger au niveau des Nations unies le sujet des peuples sans État, et leur mission s'arrête là, assure Jean-Marc Rodriguez, membre de l'exécutif de Nazione, en charge des relations internationales. Il n'y a aucune ingérence de l'Azerbaïdjan dans notre mouvement et les décisions que nous prenons. Du reste, la France n'est pas en conflit ouvert avec ce régime, sinon elle n'achèterait pas son gaz en sous-main. Nous n'avons pas de brevet de fréquentabilité à recevoir de la part d'un pouvoir parisien qui invite des chefs d'État, dont le régime a assassiné un journaliste. Nous sommes indépendantistes, nous ne voulons pas sortir de la tutelle française pour nous placer sous la domination d'une autre, quelle qu'elle soit. »

 

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  • ATTENTION : il faut arrêter de supporter ces pays revanchards ex soviétique qui veulent s’immiscer dans notre pays souverain la France ou de cette Europe Occidentale justement dite unie comme cet Azerbaïdjan qui est une ancienne république soviétique qui s'étend de la mer Caspienne aux chaînes montagneuses du Caucase traversant l'Asie et l'Europe cela suffit ces pro russe qu’il se tourne vers la Russie totalitaire poutinienne et ne se mêle  pas de la CORSE une ile Française de méditerranée par son histoire et proche de la métropole car frontalière morceau de notre pays si près donc pas un colonie du bout du monde comme d’autres iles près de nos côtes de notre Océan Atlantique et autres :
  • Île de Bréhat (Côtes-d'Armor, Bretagne) ...
  • Île de Ré (Charente-Maritime, Nouvelle Aquitaine) ...
  • Porquerolles et Port-Cros (Var, Provence) ...
  • Île d'Houat et Hoëdic / Belle-Île-en-Mer (Morbihan, Bretagne) ...
  • Île d'Yeu (Vendée, Pays de la Loire) ...
  • Île de Noirmoutier (Vendée, Pays de la Loire) ...

 

Pourquoi pas encore brader notre pays historique et ses départements pendant qu’on y est à ces pays vindicatifs et qui n’ont aucun droit car se croyant tout permis (notre voisin l’Angleterre lui a compris avec son Commonwealth qui lui pose encore beaucoup de problèmes et avec son « brexit » qu’il regrette d’ailleurs !?)

 

Malheureusement nous avons un président hors sol qui ne sert à rien et ne nous protège pas car ne faisant rien dans tous les domaines de notre société voir à l’international depuis 2017 et que nous avons eu le tort de réélire comme des niais incurables en 2022 et que nous devons supporter jusqu’en 2027 !?

 

Alors là remercions ces citoyens qui ne réfléchissent pas car on subit toujours l’immigration de nos ex colonies Africaines Maghreb and c° etc. depuis + DE 60 ANS ?!

 

Et pour clore cela on n’a pas encore de gouvernement et de 1er ministre à cause de cette dissolution inutile de notre président dont on attend le bon vouloir de ce faux monarque sans couronne qu'elle honte !?

 

Jdeclef 08/08/2024 12h44

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