mercredi 7 août 2024

Tant que les Français n’auront pas appris à mieux voter ou choisir leurs dirigeants et politiciens de tous bords on ne s’en sortira pas car notre pays va très mal et il est déjà presque trop tard !?

 

« Personne ne veut y aller ! » : président cherche Premier ministre… désespérément c’est logique ils ne vont pas se précipiter dans un gouvernement inexistant car provisoire « la place n’est plus bonne » bien qu’inutile jusqu’en 2027 ?!

 

Emmanuel Macron espère encore construire une coalition qui lui serait plutôt favorable, mais les prétendants à Matignon, par calcul, se défilent les uns après les autres.

Par Sébastien Schneegans

Publié le 07/08/2024 à 06h10, mis à jour le 07/08/2024 à 09h55

Un proche d'Emmanuel Macron rentre d'une longue sortie à vélo. Le nez dans le guidon, cet émissaire du chef de l'État, missionné en plein cœur de l'été pour trouver des pistes de « coalition », a eu le temps d'y réfléchir. « Ça fait deux semaines que je consulte à tout-va, et la vérité c'est que personne ne veut y aller ! Aucune personnalité ne veut se mouiller, tout est bloqué et ça risque de rester comme ça pendant un moment, alerte-t-il. Avec sa dissolution, Macron a cryogénisé la République… » L'idée d'un « gouvernement républicain » qui réunirait tous les modérés en excluant le RN et LFI était séduisante sur le papier, mais plus personne ne semble y croire.

 

« Comment appliquer la feuille de route de Laurent Wauquiez et de Bruno Retailleau tout en donnant des gages à Olivier Faure et à Marine Tondelier ? » feint de s'interroger un ministre démissionnaire. Le président de la République, retiré comme chaque été à Brégançon avant d'assister à quelques épreuves olympiques, a fait savoir qu'il cherchait un homme ou une femme consensuel(le), capable de parler à la gauche, à la droite et au bloc central tout en offrant un « parfum de cohabitation ». Autant chercher un mouton à cinq pattes…

L'hypothèse Lucie Castets, la candidate désignée par le Nouveau Front populaire (NFP), est exclue. Lors de son interview télévisée du 23 juillet, Macron a rappelé que la gauche, qui n'a pas réussi à faire élire le communiste André Chassaigne au perchoir, n'était pas majoritaire au Palais-Bourbon. « Le NFP croit au Père Noël. Ils peuvent avoir toutes les idées qu'ils veulent, il n'y a qu'un endroit où ça se décide », rappelle Hervé Marseille, sénateur centriste et pivot de la majorité au Palais du Luxembourg, en regardant vers l'Élysée.

 Matignon ? Lucie Castets s'y voit déjà

« Il est assez pathétique de la voir se balader partout comme un canard sans tête. Ça ressemble à une mauvaise tournée d'humoriste : le 3, elle se produira à Lille, le 5 à Metz, et ne la loupez surtout pas à Strasbourg le 8 », persifle, hilare, un interlocuteur régulier du chef de l'État. À gauche, d'autres noms circulent, comme celui de Bernard Cazeneuve, mais ce dernier est honni par LFI. De toute façon, n'importe quel Premier ministre issu des rangs de la gauche prendrait le risque d'être, aussitôt nommé, renversé par une motion de censure.

L'hypothèse Xavier Bertrand à Matignon

Xavier bertrand Le président du conseil régional des Hauts-de-France peut compter sur le soutien de son ami Gérald Darmanin.

Seule hypothèse crédible et prise au sérieux, à ce stade, par l'Élysée : Xavier Bertrand. « Il colle au portrait-robot », confirme-t-on au Château. Son ami Gérald Darmanin l'a encensé, affirmant à la fin du mois de juillet que le président LR de la région Hauts-de-France était « un homme politique avec une très grande compétence », « capable de servir grandement la France ». « Xavier Bertrand est un grand républicain parmi Les Républicains », abondait dans son sens, le lendemain, Sabrina Agresti-Roubache, proche du couple Macron.

En coulisses, l'ex-député Thierry Solère pousse à sa nomination et, en public, ses proches mènent une campagne active. « Xavier Bertrand coche toutes les cases : il incarne l'élu de territoire, très à l'écoute et capable de parler à la droite comme à la gauche. C'est un gaulliste social, qui a eu plusieurs expériences ministérielles, a une bonne connaissance de nos institutions et a beaucoup de respect pour les corps intermédiaires », loue Bertrand Pancher, ex-président du groupe Liot à l'Assemblée. « C'est son moment ! L'évidence, pour Matignon, c'est Bertrand », s'emballe Jean-Pierre Bataille, l'un de ses amis de longue date.

Si on me le propose, il faut que j’y aille Xavier Bertrand, à un proche

Dès le lendemain de la dissolution, l'intéressé avait proposé de mettre en place un « gouvernement d'urgence nationale » dirigé par une personnalité LR. Suivez son regard… L'ex-ministre de Nicolas Sarkozy, qui n'a pas digéré sa défaite à la primaire de 2021 et ne cache pas qu'il pense à 2027, sait que, s'il était nommé, il amenuiserait ses chances pour l'Élysée. Mais il se sent prêt et y croit. « Si on me le propose, il faut que j'y aille », a-t-il récemment glissé à Marc-Philippe Daubresse, sénateur LR dont il est proche.

« En réalité, il préparait son coup avant les européennes. Il faisait tous les médias », rappelle une figure LR, qui n'y croit pas une seconde : « À la primaire, il a fait croire à tout le monde qu'il était prêt alors que son programme, c'était du toc. Là, c'est la même chose, rien de neuf. Bertrand, c'est un nom, pas un programme. » L'idée fait cependant son chemin en macronie, où certains apprécient le personnage tout en s'interrogeant sur sa capacité réelle à gouverner.

L'ennui, c'est que Bertrand pèche par là où il devrait pouvoir aider Macron. Peu de députés LR semblent prêts à le suivre. « Qu'il en veuille, c'est sûr. Mais il emmène qui avec lui ? Wauquiez ne le suivra jamais. Une poignée de LR et quelques Liot, ça ne fait pas avancer le schmilblick. Malheureusement, tout est figé parce que tout le monde a deux échéances en tête : les municipales de 2026 et la présidentielle de 2027. Les socialistes et les écolos, par exemple, n'ont aucune envie de se griller pour 2026 en acceptant une coalition avec Bertrand », regrette un conseiller élyséen.

Les législatives anticipées ayant renforcé la tripartition à l'Assemblée, pour qu'un gouvernement dure, il doit bénéficier de la clémence de deux blocs. Emmanuel Macron compte précisément là-dessus : que les députés NFP ne votent pas une motion de censure avec les élus RN – en mars 2023, les élus Nupes avaient pourtant voté main dans la main avec le RN, manquant à neuf voix près de renverser le gouvernement d'Élisabeth Borne.

Chaque camp propose son pacte

C'est là où l'arithmétique entre en jeu. S'ils s'allient en votant une motion déposée par Liot, par exemple, le groupe d'Éric Ciotti, les députés du RN et l'ensemble du NFP cumulent 335 voix, largement de quoi renverser un gouvernement fraîchement nommé. Or Bertrand aurait besoin du soutien de l'aile gauche de la macronie – ce qui n'est pas gagné –, de députés de gauche et, surtout, des 47 députés du groupe Droite républicaine (DR), tenu d'une main de fer par Laurent Wauquiez, avec qui il entretient des relations notoirement exécrables. « Laurent a fixé sa ligne : ni coalition ni compromission. Il ne participera à aucun gouvernement », affirme son entourage. « Wauquiez, sa seule obsession, c'est 2027. Il est très bien à la présidence du groupe, où il s'est habilement placé, et il n'en bougera pas », relève un baron LR.

Jusqu'où ira le naufrage politique français ?

Dès lors, une autre personnalité des Républicains pourrait-elle sortir du lot ? Michel Barnier ? Une cruelle blague de Pierre Charon lui colle à la peau : « Ça serait passer de 220 volts à 110. »Aurélien Pradié, qui siège en non-inscrit ? « Il est trop esseulé. Beaucoup de ses Bédouins sont partis ailleurs quand ils se sont rendu compte qu'il ne pouvait pas former un groupe à l'Assemblée », note en riant un sénateur LR. Édouard Philippe se montre quant à lui particulièrement discret, et le président du Sénat, Gérard Larcher, reste sur la réserve pour le moment.

À défaut de se mettre d'accord sur une personne, chaque camp a proposé un programme, rassemblé dans un « pacte ». Wauquiez et Retailleau ont présenté, le 22 juillet, leur « pacte législatif d'urgence » comprenant 13 propositions, et, une semaine plus tard, Gabriel Attal, à la tête du groupe Ensemble pour la République, présentait à ses députés un « pacte d'action ». « C'est la saison des pactes. Chacun expose en vitrine ce qu'il a en magasin, sans vraiment tendre la main », se désole le centriste Hervé Marseille.

À l'Élysée, on veut croire que les petits gestes à l'attention des LR, notamment sur le logement, les feront bouger, et qu'une partie du NFP se résoudra, tôt ou tard, à rompre avec les oukases de LFI. Un ex-ministre de gauche de Macron pense pourtant qu'il n'y a plus grand-chose à espérer de ce côté de l'échiquier politique ; il ne cherche même plus à rallier des députés de gauche, tout juste à maintenir dans sa brouette ceux qui y restent, comme Agnès Pannier-Runacher.

On n’a aucun intérêt à monter à bord du Titanic !Un sénateur LR

Chez LR, beaucoup pensent qu'il est trop tard. « On est dans un moment décisif. Soit on fait une vraie cohabitation et la macronie accepte d'appliquer une partie de notre programme, soit il n'y aura jamais d'accord », avance un sénateur LR. « Même si on faisait alliance, on serait loin d'avoir 289 députés et on ne pourrait pas mener une vraie politique de droite… On n'a aucun intérêt à monter à bord du Titanic ! » D'autant que le risque que son gouvernement soit renversé en moins de quarante-huit heures freine les ardeurs de ceux qui seraient tentés d'y aller.

« Si l'on combine l'arithmétique, la politique et les relations interpersonnelles, l'équation est insoluble, analyse Jean-Christophe Cambadélis. Tout le monde est coincé et les acteurs sont faibles. Nous aurons vraisemblablement un gouvernement chrysalide ou papillon : passé son éphémère temps de vie, il meurt. » Un retour à la IVe République, en somme ? C'est la thèse de l'ancien premier secrétaire du PS : « Les résultats des législatives anticipées nous ont fait revenir à la IVe, moins par l'instabilité que par l'impossibilité absolue de gouverner. »

Moscovici, Trichet, Blanchard... pour un gouvernement de technocrates ?

Reste l'option du fameux « scénario à l'italienne ». Macron nommerait un Premier ministre « technique ». Celui-ci serait « le moins clivant possible », aurait « une autorité morale incontestée » et serait « en mesure de faire adopter le budget » à l'automne, selon le portrait que dresse un conseiller élyséen.

Quelques noms – comme ceux de Pierre Moscovici, de Jean-Claude Trichet ou de l'ancien chef économiste du FMI, Olivier Blanchard – circulent. « Ça paraît aussi assez compliqué. Le problème pour Moscovici, par exemple, c'est qu'il n'aurait même pas le PS avec lui », craint un émissaire du président. « Une partie du microcosme politico-médiatique croit qu'on est encore en 2022, qu'on peut repartir comme avant. Un technocrate parisien à Matignon, c'est exactement l'inverse de ce qu'il faudrait ! » cingle une figure des Républicains. François Bayrou, qui s'insurgeait que pas un seul ministre du gouvernement resserré d'Attal ne provienne « du sud de la Loire », ne dirait pas autre chose.

Alors que la mi-août – rendez-vous donné par Emmanuel Macron aux Français lors de son dernier entretien télévisé – arrive très vite, personne n'a trouvé la martingale. Et si l'imbroglio parlementaire se poursuit jusqu'à la rentrée, l'Élysée aura beau jeu de refiler le mistigri aux partis politiques, qui n'auront pas su avoir l'« esprit de responsabilité » vanté par le chef de l'État. « S'il devait y avoir un blocage durable, il faut que chacun comprenne que cela aurait des conséquences très concrètes pour les Français », prévient-on déjà au Château. Passé l'euphorie des Jeux, tout le monde se penchera sur une autre épreuve, moins enthousiasmante : trouver un Premier ministre à la France.

 

 

Là ça suffit car c’est de sa faute à Mr MACRON ce procrastinateur pathologique qui est arrivé à se faire détester d’une majorité de Français pourtant naïfs qu’il l’avait réélu en 2022 car ne sachant plus voter ou choisir leurs dirigeants ou politiciens députés de cette classe politique médiocre depuis + de 40 ans et l’après mitterrandisme de gauche PS mais en fait depuis la création de dette V eme république de 1958 comme ceux qui comme moi de ma génération ont connus tous nos présidents actuels et passés et avec sa dissolution stupide et inutile pour lui et pour nous citoyens dont il s’est encore moqué alors qu’il était indéboulonnable jusqu’en 2027 avec en plus la simple parenthèse éphémère des J.O. alibi qui lui a servi de faux paravent pour masquer la réalité dans 2 semaines et la rentrée habituelle d’automne qui rejaillira d’elle-même mais pire que celles des années passées !?

Pour revenir à ce choix de notre 1er ministre fonction dévalorisée par un de nos présidents passés N.SARKOZY qui avait mis de coté le sien FILION pendant sa mandature pour prouver son inutilité et celle d’un 1er ministre (sans oublier qu’il a maille toujours avec la justice comme d’autres mais ça c’est la France et notre justice qui roule pour le pouvoir en place et ses élus par les Français avec ces immunités parlementaires !?)

Pour notre président qui décide de tout (quand il le fait sans se tromper ce qui n’est pas souvent) et lui qui choisit et nomme notre 1er ministre comme marionnette bienpensante bien bavarde bien polie bien élevée comme ce bon Xavier BERTRAND par exemple donneur de leçons à ses heures car les candidats ne se pressent pas du fait de la déliquescence économique et internationale ou se trouve notre pauvre France !?

Les Français lambda depuis des décennies : qu’ils m’excusent sont « des ânes bâtés juste bon à manger du foin » dans leurs râteliers politique vides et médiocres !?

Il faut changer de république car usée redevenue pseudo monarchique ancien régime ?!

 

JDeclef 07/08/2024 14h26

 

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