Pourquoi
Emmanuel Macron ne nommera pas Lucie Castets à Matignon
Le chef
de l’État, qui a eu un dialogue courtois avec la haute fonctionnaire, retient
des consultations qu’il a menées qu’un gouvernement NFP serait automatiquement
censuré à l’Assemblée.
Par Henri
Michelet (avec M.S.)
Publié le
23/08/2024 à 23h40, mis à jour le 24/08/2024 à 09h52
Emmanuel
Macron procède par élimination. (ET S’IL POUVAIT S’ELIMINER
TOUT SEUL CE SERAIT VRAIMENT UN SOULAGEMENT MAIS IL NE FAUT PAS REVER ON LE
FAIT VIRTUELLEMENT CE CHOIX DEPUIS QUE LA VEME REPUBLIQUE EXISTE AVEC DEJA SES
PREDECESSEURS !?
Car les FRANÇAIS
n’ont plus d’imagination et veulent être tenu par la main comme des jeunes enfants
qu’on accompagne à l’école primaire !?
« C'est de la sédimentation par
strate successive », charrie un haut gradé du Parlement reçu ce jour à la
présidence. Car si
son choix délicat pour Matignon semble loin d'être mûr, le
locataire de l'Élysée veut avancer étape par étape. Les consultations
menées successivement ce vendredi 23 août avec les forces politiques,
qui se poursuivront ce lundi, lui permettent d'ores et déjà de prendre
acte qu'un gouvernement Nouveau Front populaire mené par Lucie Castets, leur
candidate pour Matignon, serait immédiatement renversé par l'Assemblée
nationale.
.
Car en dépit d'un échange courtois
avec la haute fonctionnaire reçue au Palais avec les dirigeants de l'alliance
de gauche, le chef de l'État a pu constater que du bloc central à la
droite de Laurent Wauquiez, en passant par le groupe indépendant Liot et le
parti radical de gauche, tous voteraient la censure dans l'Hémicycle. Le
Rassemblement national ainsi qu'Éric Ciotti exprimeront en toute logique cette
même volonté lors de leur rendez-vous avec le locataire de l'Élysée, ce lundi.
Le porte-parole du parti de Marine Le Pen, Laurent Jacobelli, l'a d'ailleurs
rappelé très clairement sur BFMTV : « Ministre LFI, ou ministre Vert,
c'est censure. »
38
jours : le gouvernement démissionnaire Attal égale le record de longévité
de la IVe République « Le président va pouvoir expliquer aux
Français lundi soir : “J'ai consulté tout le monde et tout le monde veut
censurer un gouvernement NFP.” L'hypothèse Lucie Castets est donc morte
aujourd'hui ! » anticipe un proche du chef de l'État, qui s'en
réjouit d'avance. « Son critère, c'est la censurabilité. Il veut
pouvoir garantir la stabilité institutionnelle », abonde un autre.
À leur sortie du Palais pourtant,
l'heure était à l'optimisme pour la gauche. Après une discussion jugée
« très riche », Lucie Castets s'est dite « extrêmement
satisfaite » de la rencontre entre le NFP et Emmanuel Macron. L'ancienne directrice
financière de la Ville de Paris risque donc de rapidement déchanter…
« Nous nous satisfaisons que le président de la République a reconnu que
les Français ont envoyé un message », a-t-elle applaudi face caméra.
Yourtes
et tipis : les Verts en pleine utopie, Lucie Castets se fait désirer Un
sentiment partagé par les autres participants de ce rendez-vous. « Il a
lui-même reconnu que toutes les forces qui avaient participé au front
républicain étaient parfaitement légitimes à gouverner et à incarner ce
changement », s'est enthousiasmé de son côté le premier secrétaire du
PS, Olivier Faure. La présidente du groupe Écologiste à l'Assemblée nationale
évoque même auprès du Point « un échange qui ressemblait à ce
que peut être un début de cohabitation ». « On a notamment parlé de
la constitution d'un prochain gouvernement et des questions budgétaires. Je
pense qu'Emmanuel Macron a été surpris par la solidité de ses réponses ».
Au cours de cet entretien, le chef
de l'État a de fait soumis Lucie Castets à un véritable interrogatoire :
« – Souhaitez-vous un ministre
issu de La France insoumise ?
– Oui.
– Un ministre société civile ?
– Pourquoi pas ?
– Souhaitez-vous ma
destitution ?
– Non.
– Contesteriez-vous la politique
étrangère que je mène ?
– Non. »
LR et le bloc central contre LFI
Emmanuel Macron a donc rendu
compte ensuite de cet échange devant les autres dirigeants politiques. Le bloc
central, soit l'ex-majorité présidentielle (Renaissance, MoDem, Horizons, UDI),
était reçu à l'heure du déjeuner, autour d'un plateau-repas. « C'était une
bonne réunion », s'est contenté de dire Édouard Philippe en guise de
commentaire à sa sortie du Palais. En tant que nouveau chef des députés
Renaissance, Gabriel Attal était présent et a partagé auprès du chef de l'État
son souhait de voir s'installer à sa place, Rue de Varenne, une personnalité ne
faisant pas partie du camp présidentiel.
« Je souhaite que puisse être
menée une politique utile, avec des éléments de continuité et des messages de
sécurité », a dit l'hôte de l'Élysée, considérant que les Français avaient
exprimé une « volonté d'alternance mais pas d'effacement » du camp
présidentiel dans les urnes. Tous lui ont dit qu'il n'était pas question
d'accepter la présence de La France insoumise dans un futur gouvernement.
François Bayrou a plaidé pour sa part pour la nomination d'une personnalité
« raisonnable et estimable ».
Macron à l'heure de la
clarification L'après-midi, c'était aux Républicains de se rendre dans le
salon Vert de l'Élysée. Représenté par Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau et
Annie Genevard, le parti de droite a tenu à réaffirmer ses conditions, dans un
échange « courtois et assez franc ». « Il y a une ligne de
partage très claire entre ceux qui proposent des solutions et ceux qui
cherchent à prospérer sur les difficultés du pays. Nous sommes bien sûr dans la
première catégorie », résume pour Le Point la présidente par
intérim et députée du Doubs Annie Genevard.
Durant leur échange avec le chef de
l'État, les représentants de LR se sont accrochés à leur « pacte
législatif d'urgence ». Fidèles à leur position, les cadres de la droite
ont rappelé ne vouloir participer « à aucune coalition gouvernementale »,
tout en se montrant constructifs. Laurent Wauquiez a réitéré sa volonté de
faire barrage à La France insoumise. « Ils sont dangereux pour la
République. Plusieurs de leurs élus tiennent ouvertement des propos antisémites
et leur approche est extrémiste », a-t-il accusé.
Je trouve cela pitoyable pour ces
gens-là d’être dans le réflexe pavlovien de la motion de censureArthur
Delaporte, député PS
La « phase de maturation »
va donc se poursuivre, selon un conseiller élyséen. Le chef de l'État est à la
recherche d'une solution hors LFI, excluant de facto le NFP, qui exige que
toutes ses composantes soient représentées dans un gouvernement. « Ils ne
sont pas plus forts que nous. Je trouve cela pitoyable pour ces gens-là d'être
dans le réflexe pavlovien de la motion de censure », proteste le
député PS Arthur Delaporte, pour qui la position du bloc central apparaît comme
paradoxale. « Le chef de l'État a dit que tout le monde
était légitime à gouverner. Ensuite, les autres partis du bloc central
disent vouloir exclure LFI d'un nouveau gouvernement. Est-ce que le chef de
l'État est encore suivi de ses troupes ? » fait-il mine de s'interroger.
La piste Bernard Cazeneuve ?
« Le président est conscient
que le chemin est une ligne de crête », consent son entourage. Son choix
pourrait se porter sur une personnalité de centre gauche qui pourrait contenter
la droite, dans le but de s'assurer le soutien d'une partie au moins du NFP.
Or, Olivier Faure l'a d'emblée prévenu lors de leur entrevue : « Nous
sommes unis. Ne cherchez pas à nommer quelqu'un qui ne serait pas notre
candidat. » Au sein du bloc central, l'option Bernard Cazeneuve suscite
pourtant plutôt l'adhésion. François Bayrou, par exemple, y est favorable. Mais
l'intéressé, rejeté par une partie de la gauche, n'a reçu aucune assurance de
la part du Parti socialiste, son ancien parti, d'un éventuel soutien ou du
moins d'un pacte de non-agression…
De l'intérêt de ne pas
avoir de gouvernement
À l'issue de cette première phase de
dialogue, dont il devrait rendre compte auprès des Français, le chef de l'État
s'est dit ouvert à ouvrir un nouveau « round » de discussions avec
les différents acteurs. Il poursuivra ses échanges – informels cette fois – de
sa résidence du Touquet où il doit séjourner ce week-end. La nomination du
successeur de Gabriel Attal ne devrait pas intervenir avant mardi au plus tôt,
« voire fin de semaine », pronostique l'un de ses interlocuteurs. « Il
veut aller vite mais ne se fixe pas de borne. Ce n'est de toute façon pas dans
les conversations des gens… »
Que les Français cessent de se
regarder le nombril en attendant je ne sais quel messie hypothétique inutile
qui ne fait rien comme ce Mr MACRON sorti de nulle part qui a profité de la défection
de son prédécesseur et a saisi l’opportunité d’enfoncer une porte ouverte à
cause de ces Français stupides ne sachant plus voter ou choisir leurs
dirigeants et politiciens de tous bords issus de cette politique lamentable et
qui ont commis l’ultime erreur de le réélire en 2022 pour pouvoir encore le
supporter jusqu’en 2027 !?
C’est une sorte de démence
collective des Français lambda et en plus ce président qui a disjoncté en allumant
« cette bombe » par cette dissolution inutile à cause semble-t-il d’un
orgueil mal placé se prenant comme un monarque et d’une incompétence
remarquable puisque inéligible de par notre constitution !?
On aurait pu croire que sa procrastination
pathologique était une feinte mais malheureusement elle était réelle et c’est
la seule excuse des Français ils ne pouvaient pas le prévoir pour bien « de
ces gens de peu simples » comme il a dit dédaigneusement mais comme ils l’ont
réélu ils n’ont plus d’excuses !?
Car lui est intelligent et surtout
de bonne éducation et instruction qu’il utilise mal ou pas du tout mais qui a
le trop de pouvoir qu’on lui a donné comme à ses prédécesseurs car semble-t-il
les Français sont nostalgiques des 17 siècles de monarchies jusqu’à notre révolution
de 1789 oubliée pas si loin de ces démocratures d’autres grands pays connus
mais comme on vote mal car ne sachant plus choisir nos présidents et
politiciens car nous sommes libres de râler d’écrire de protester de commenter etc…
Ce qui ne change rien dans notre France
que nous aimons comme moi car nos concitoyens ne savent plus penser avalant
tout bêtement ça nous fait une belle jambe tant pis pour nous on n’a pas besoin
de 1er ministre inféodé au président qui est perdu ne sachant pas
quoi faire bavard donc inutile car s’écoutant parler !?
Jdeclef 24/08/2024 11h24
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