François
Hollande, ce député trop normal : CAR TRANSPARENT
LA
CHRONIQUE DE MICHEL RICHARD. La France insoumise, multipliant procès et
sommations, est à la manœuvre au sein du Nouveau Front populaire. Il se trouve
que Hollande en est l’élu. Élu mais étrangement muet.
Par Michel
Richard
François
Hollande a deux beaux bureaux. L'un sur la rue de Rivoli, d'où il domine le
jardin des Tuileries, l'autre donnant sur la cour intérieure du Palais-Bourbon.
Il doit le premier au fait d'être ancien président de la République. Il a
obtenu le second en devenant, le 7 juillet, député du Nouveau Front
populaire (NFP). Un député tout ce qu'il y a de moins « normal »,
méritant, en cela, un surclassement immobilier.
.
Deux bureaux, deux postes, deux
fonctions pour un long silence. Certes, l'Assemblée nationale, son nouveau
terrain de jeu, n'est pas en session ; certes, l'été porte à l'extinction
de la parole. Mais cet été ne ressemble à aucun autre.
Il inaugure un cas de figure inédit
où aucun groupe parlementaire ne dispose d'une majorité, il invente des
procédures singulières où l'on voit une
candidate autoproclamée à Matignon dicter ses conditions, il oblige le
président à une insolite rencontre avec les chefs des partis et des groupes
parlementaires pour
mettre fin à un gouvernement démissionnaire.
Faiblesse, compromission ou
paresse
Qui dira que pareil été ne méritait
pas une agitation, des négociations, une mobilisation singulière de la part des
élus ? Autrement dit, tout ce qu'aime et qu'a toujours aimé François
Hollande, que des années comme Premier secrétaire du Parti socialiste (PS) ont
formé aux plus raffinées des combinaisons politiques.
Or, rien. Rien d'audible, en tout
cas. On le sent moins à la manœuvre qu'au dernier jet d'écriture de son livre à
paraître à la rentrée. Il y parlera des rapports de la gauche au pouvoir, de la
nécessité de rééquilibrer la gauche si elle veut prétendre gouverner la France
à nouveau. Une manière, sans doute, d'« être utile et de préparer la
suite », la mission qu'il se fixait au lendemain de son élection.
Leçons d'un été renversantUn livre et la
tournée des librairies qui va avec, Hollande adore ça. Mais à quand les travaux
pratiques ? On n'attend certes pas de miracle de son entreprise de
reconstruction du PS en parti social-démocrate. Hollande n'est
peut-être pas le mieux placé alors que le PS regorge encore de
« frondeurs » et qu'Olivier Faure dirige le parti, majoritairement
soumis aux Insoumis. Mais c'est toujours le bon moment de se manifester quand
Jean-Luc Mélenchon et ses affidés poussent leurs pions et que le PS se déchire sur
la conduite à tenir vis-à-vis de La France insoumise (LFI).
Il ne suffit pas de connaître
l'hostilité de Hollande contre Mélenchon, ni les désaccords de toujours qu'il
porte aux programmes de La France insoumise. Quand LFI est leader de NFP, dont
Hollande est l'élu, le silence est coupable. Il sent la faiblesse, ou la
compromission, ou la paresse ! Existe-t-il encore, chez Hollande, une
capacité de résistance intacte ?
Bouclier des provocations
Une proche de Mélenchon accuse
le hollandisme d'être à l'égal des punaises de lit. Il ne dit rien,
soit ! Après tout, elle se nuit à elle-même. Mais faire de tout le
programme de LFI – et seulement de lui – le programme du NFP ne le fait pas
plus réagir alors qu'il en pense pis que pendre. Et pas davantage l'initiative
de Mélenchon et consorts de provoquer la destitution d'Emmanuel Macron.
Penserait-il, comme Marine
Tondelier, que cette demande « ne mérite pas qu'on en fasse tout un
plat » ? Il ne s'agit, il est vrai, que de la plus grave mise en
cause d'un président. Tant pis pour l'outrance, tant pis pour l'outrage à la fonction
qui fut la sienne, Hollande ne dit toujours pas un mot.
Il reste encore impavide quand
Fabien Roussel crie, si Macron ne nomme pas Lucie Castets, « au
putsch, au coup d'État », comme il s'en produit en Amérique latine.
Les victimes des juntes militaires apprécieront et aussi celles de l'excellent
président vénézuélien Nicolas Maduro, ami de Mélenchon.
Macron en prend-il à son
aise ? Manuel Bompard voit en Macron un « autocrate » et
Mathilde Panot incite le président à « revenir à la raison ». Voilà
où nous en sommes : au bord de la dictature après avoir tout juste évité
le fascisme et pas loin de la folie ! Et Hollande ne trouve toujours rien
à y redire – à moins qu'il s'en amuse secrètement ?
Était-ce trop attendre d'un ancien
président fraîchement élu dans un conglomérat déjanté qu'il se manifeste
quelque peu ? On l'aurait espéré bouclier de toutes ces provocations,
gardien d'une certaine décence du groupe parlementaire auquel il appartient par
défaut. Au moins ça ! « Être utile », c'est au moins parler à
bon escient quand la parole, ou la réplique, s'impose. Pour une fois, François
Hollande se tait, en député trop normal dans une période qui ne l'est pas.
En fait ces politiciens de tous
bords ne sont que des girouettes qui bougent aux gré des mauvais vents de cette
classe politique lamentable une honte pour la France à cause des Français eux-mêmes
puisque nous sommes dans un des pays hyper démocratique libre dans le monde et
que nous votons (mal semble-t-il) malgré que certains fâcheux mécontents râleurs
d’ailleurs qui devraient voyager de par le monde comme moi j’ai fait car
indisciplinés frondeurs et depuis notre XV -ème siècle qu’on a appelé « LA
FRONDE » Le XV e siècle a débuté
le 1er janvier 1401 et a pris fin le 31 décembre 1500.Ce siècle
se situe entre le Moyen Âge et l'Époque moderne. Ils verraient la différence et
là pourraient vraiment se plaindre à juste titre !?
Ceci mis à part (malgré notre révolution
de 1789 oubliée) et nos républiques voire la VEME dernière dite Gaullienne de +
de 66 ans on a peu évolué car l’ancien régime monarchique a laissé des traces indélébiles
dont on n’arrive pas à se débarrasser avec ce petit bourgeois le roitelet
MACRON et les autres avant lui !?
Ce bon bonhomme F.HOLLANDE :
car c’est le sujet pourtant sans importance car lui il a fait fort par son
opportunisme de politicien chevronné secrétaire du parti socialiste PS pendant des
décennies devenu Président de la république grâce à défection de DSK et ensuite
lors de son quinquennat jetant l’éponge
avant la fin car se dégonflant car sachant qu’il ne serait pas élu car MACRON était
à son école gouvernementale est arrivé au bon moment lui aussi sans vraiment
beaucoup d’opposition divisée !?
Mais ne manquant pas d’air car
connaissant les Français car c’est un ancien rodé à l’exercice il s’est représenté
à la députation en Corrèze et a été réélu !?
Il n’y a pas que lui parmi ces
candidats au pouvoir suprême exemple BAYROU à qui le président a donné un poste
honorifique pour qu’il se taise !?
Résumons c’est les Français censés
faire leur choix par leurs votes qui préfèrent « manger du foin dans de râteliers
vides » comme des idiots stupides car incurables tant pis pour eux et
nous tous !?
JDeclef 24/08/2024 14h59
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