mercredi 21 août 2024

Mais nous Français et européens libres et démocratiques on est là pour compter les points ce qui fait le bonheur des médias en commençant par déjà balayer devant notre porte car on a beaucoup à faire !?

 

Pour contrer la « kamalamania », Trump fait du « super-Trump »

Menacé pour la première fois dans les sondages, l’ancien président, contrairement au souhait de ses alliés, a décidé de poursuivre et même d’accentuer sa campagne de dénigrement envers Kamala Harris.

Par Michel Colomès

Publié le 21/08/2024 à 08h00, mis à jour le 21/08/2024 à 10h36

Qui, de Donald Trump ou Kamala Harris, deviendra président des États-Unis en novembre ? © /AP/SIPA / SIPA / /AP/SIPA

« C'est la première fois qu'il est obligé de se battre pour avoir les titres des médias. Et même s'il reste son meilleur porte-parole, quand il va trop loin, il se tire une balle dans le pied. Et il va souvent trop loin… » C'est l'une de ses dernières conseillères en matière de presse, Sarah Matthews, qui s'exprime ainsi. Elle a préféré quitter la campagne républicaine parce que son patron continuait à n'écouter que lui-même.

Car au moment où les démocrates s'apprêtent à couronner Kamala Harris, Donald Trump a décidé que la meilleure façon de répondre à la fièvre médiatique et populaire qui propulse son adversaire, c'était de faire encore plus de Trump. C'est-à-dire de multiplier les attaques personnelles, les fausses informations sur les réseaux sociaux ou dans ses meetings, et surtout de marteler que si par malheur Harris l'emportait en novembre, ce serait, comme pour la victoire de Joe Biden, le résultat d'une élection truquée.

 Investiture de Kamala Harris : à Chicago, les propalestiniens déterminés à gâcher la fête démocrateAu chapitre des attaques personnelles, Trump ne fait pas dans la dentelle comme d'habitude. Cela a commencé par une salve sur les origines ethniques de Kamala Harris. Il a affirmé qu'elle se présentait comme appartenant à la communauté noire, alors qu'en fait elle était indienne. Elle est en réalité métisse, de mère indienne et de père jamaïcain. Elle fait donc bien partie des minorités.

Toujours au chapitre des gracieusetés, Trump se moque dans tous ses meetings du rire de Kamala, qu'il trouve ridicule. Et ne manque jamais une occasion de la qualifier de stupide, manquant de culture et d'intelligence, ajoutant que « si par malheur elle était élue, elle serait le jouet et la risée de tous les chefs d'État étrangers ».

Les outrances de Trump

À ce propos, s'il ne va pas jusqu'à lui reprocher d'être antisémite, il affirme qu'elle n'aurait pas une attitude correcte à l'égard d'Israël car elle n'aime pas les juifs. La preuve : savez-vous pourquoi elle n'a pas choisi Josh Shapiro, le gouverneur de Pennsylvanie, pour être son vice-président ? Simplement parce qu'il était juif.

L'ego hypertrophié de Trump le fait d'ailleurs de plus en plus souvent déraper. Par exemple, il n'a pas hésité à dire devant l'association des journalistes noirs que personne n'avait fait autant que lui pour leur communauté depuis… Abraham Lincoln. Sur l'économie, l'international et même l'immigration, les journaux américains, dans leur rubrique « fact and check », relèvent tous les jours ses à-peu-près et souvent ses contre-vérités. Puisque pour lui, seule compte sa propre vérité.

Mais le plus grave est sans doute le recours de plus en plus fréquent sur les réseaux sociaux à de fausses nouvelles, voire de fausses images générées par l'intelligence artificielle. On a vu ainsi sur X, ex-Twitter, un cliché du candidat vice-président, Tim Walz, en maillot de bain dans une posture ridicule. Et une autre photo le montrant avec Kamala Harris devant une pancarte : « communistes révolutionnaires d'Amérique ». La presse américaine n'a eu aucun mal à montrer que la photo était un produit de l'intelligence artificielle. Sur Truth Social, son propre média, Trump a approuvé un faux message circulant sur les réseaux sociaux de la chanteuse Taylor Swift, soutien de la première heure de Biden. Elle était censée demander à ses admirateurs de voter pour lui. Un faux message qui a provoqué des milliers de réactions indignées des fans de la chanteuse pop, dont la popularité embarrasse le candidat républicain. Travestir la vérité à son profit est sans doute devenu tellement habituel pour Trump qu'il reproche à son adversaire d'utiliser le même type de procédé. Ainsi a-t-il accusé Kamala Harris d'avoir fait croire qu'elle était accueillie à sa descente d'avion, avant un meeting, par plusieurs milliers de personnes. « La foule qui l'applaudissait au bas de la passerelle ? Totalement bidon. Tout a été fabriqué par des ordinateurs et l'IA », a-t-il posté sur les réseaux sociaux. Pas de chance. Un journaliste du Washington Post avait filmé la scène et a publié les images d'une foule enthousiaste venue accueillir la candidate.

Convention démocrate à Chicago, un tournant pour Kamala Harris ? Mettre en cause les signes de la popularité de Kamala Harris pourrait, craignent certains, être un indice de ce que pourrait faire Trump le 6 novembre : ainsi pour Michelle Goldberg, du New York Times, « ceux qui refusent d'accepter que les foules soutenant Kamala Harris sont réelles montrent qu'ils n'accepteront pas non plus le résultat des votes ». Avec des sondages qui placent Harris assez largement en tête des votes populaires et, plus important encore, potentiellement vainqueure dans les États clés du Michigan, de Pennsylvanie et du Wisconsin, Trump doit, s'il veut rester dans la course, trouver la faille dans la campagne de son adversaire. Alors, comme à son habitude, il manie l'outrance : par exemple en accusant Kamala Harris d'être l'auteure d'un véritable coup d'État. « Ils ont renversé le président en le contraignant à démissionner, a-t-il déclaré. C'est un coup. Elle n'a aucune légitimité. » Les images de Joe Biden adoubant chaleureusement lundi soir Kamala Harris à la Convention démocrate sont heureusement là pour montrer que la « victime » est plutôt consentante.

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Ce que l’on constate dans nos pays (encore libres et démocratiques de cette Europe (dite unie) et surtout nos deux pays France et USA considérés les plus libres du monde c’est que nous sommes mal loti par nos dirigeants que nous élisons et réélisons depuis nos après guerres mondiales qui ne nous ont pas servi de leçons et surtout en France bien après notre révolution de 1789 oubliée avec nos empires napoléoniens et nos pauvres républiques sans beaucoup de pouvoir donné citoyens français malgré un vrai changement de choix pour le peuple qui a pu élire nos chefs d’états avec pouvoir électif universel depuis + 66 ans avec cette V eme république Française de citoyens mais qui ne savent plus voter ou choisir leurs politiciens ou chefs d’état de tous bords car eux-mêmes si divisés et individualistes (à la différence des pays totalitaires qui eux n’ont rien à dire et subissent démocratures ou dictatures qui plairait peut être à certains chez nous en place sans citer de noms bien sur hypocritement !?)

Mais on peut quand même citer MELENCHON extrémiste de gauche l’aboyeur de foire mal élevé non élu heureusement !?

Pour les USA en novembre car allié principal de cette EUROPE UNIE ET DONC DE LA FRANCE c’est comme chez nous car leurs choix sont toujours hasardeux car concernant leurs 50 états notamment du Nord et du Sud différents avec ce passé de leur guerre de sécession de 1865 qui a laissé des traces dans ce pays de migrants car colonie ex anglaise soutenue et aidée par la France de Louis XVI pour son indépendance et donc cette immigration importante qui perdure du Mexique et autres en mal de libertés !?

Après la défection de BIDEN par son état de santé chancelante aussi vieux que TRUMP tous deux ex présidents bien que ce soit quand mêmes leurs administrations qui gouvernent vraiment est ce que ce soit KAMALA HARRIS qui serait élue car une nouveauté étonnante pourquoi pas avec les américains on peut s’attendre à tout !?

 

Jdeclef 21/08/2024 12h16


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