mercredi 28 août 2024

Oui mais avec un président apprenti autocrate qui n’aime pas les Français et qui ne veut pas les comprendre on ne peut arriver à rien de probant dans cette Veme république qui le protège jusqu’en 2027 !?

 

Pour Patrick Martin, président du Medef, « la France ne peut se mettre au point mort, encore moins en marche arrière ». © Romuald Meigneux/Sipa

 

L'été où Emmanuel Macron a mis la France sur un volcan oui peut-être mais la lave est loin ..!?

RÉCIT. Le pays est-il encore gouvernable ? L’après-dissolution l’a plongé dans un triste vaudeville, aux effets délétères.

La France, cet été, aura donc montré le meilleur et le pire d'elle-même. Commençons par le meilleur, avec ces Jeux olympiques éblouissants, qui nous ont rappelé, au moment où l'on en avait le plus besoin, que notre pays est capable de réussir l'impossible, de se rassembler et de vibrer ensemble. Le pire, ensuite, avec ce spectacle consternant d'une classe politique immature qui s'entête dans le blocage et les petits calculs politiciens au lieu de se hisser à la hauteur des enjeux et de se retrousser les manches au nom de l'intérêt général.

Résultat : un chaos généralisé, précipité par une dissolution impréparée et insensée, dont on n'a pas fini de commenter l'incongruité et de mesurer les dégâts sur le long terme.

Quel que soit le Premier ministre, le pays ne sortira pas indemne de cette situation de paralysie.

Imposer le fantasme de sa victoire

Le feuilleton, qui ne fait que commencer, n'amuse pourtant plus personne. Un président qui entend fixer le tempo reconnaît (dans les mots) la défaite et la nécessité de rupture tout en convoquant lui-même les partis politiques sous son haut patronage et en cherchant à garder le contrôle. Ses interlocuteurs et amis en sont restés cois quand ils ont compris qu'ils devaient lui expliquer, au cœur du mois d'août, qu'il ne pourrait pas continuer comme avant. Que non, il serait impossible de reconduire tel ou tel ministre docile et loyal dans le futur gouvernement… « Les ministres s'accrochent comme une moule à son rocher. Lui veut garder ses quelques copains, mais ce n'est pas le deal ! Les Français ne comprendraient pas que la macronie conserve les postes », lâche, lucide, un habitué de l'Élysée. Jupiter n'est plus, le plus dur est de l'accepter.

Candidater. Lucie Castets et ses alliés (au premier rang, de g. à dr. : Manuel Bompard [LFI], Marine Tondelier [Écologistes], Olivier Faure [PS] et Fabien Roussel [PC]) arrivent à l’Élysée le 23 août. À la proposition d’un gouvernement NFP, Emmanuel Macron a opposé une fin de non-recevoir. © Lafargue Raphael/ABACA

La gauche du Nouveau Front populaire, unie par pur opportunisme électoral et dominée par les mélenchonistes, a quant à elle tenté de faire croire qu'elle avait gagné les législatives et cherché à imposer le fantasme de sa victoire, quitte à sombrer dans une réalité parallèle. Il aura fallu un mois à Emmanuel Macron pour évacuer définitivement l'hypothèse d'un gouvernement NFP et la candidature de Lucie Castets, avec toutes les mesures démagogiques et dépenses pharaoniques qui allaient avec, au moment où la France est sous la surveillance de Bruxelles pour cause de déficits excessifs. Mais de la pire des manières, en donnant le sentiment du fait du prince. Et surtout sans solution alternative à proposer, s'exposant au risque d'une crise qui s'enlise et qui lui échappe. « Ça flotte. Il cherche un Castex de gauche mais il a du mal à trouver », dit-on dans son entourage. Mélenchon et ses affidés ont déjà prévu de prendre leur revanche dans la rue.

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Trouver une oreille constructive

Longtemps en mal de chef, la droite semble trouver refuge derrière la personnalité de Laurent Wauquiez, qui pense plus à la présidentielle de 2027 qu'à se porter au secours d'Emmanuel Macron. Très rapidement après le 7 juillet, députés et sénateurs de la Droite républicaine (le nouveau nom du parti après la scission avec Éric Ciotti) ont formulé treize propositions dans un pacte législatif autour de la « restauration de l'autorité », la « relocalisation de la production », l'« importance des services publics », s'accordant in fine sur un « soutien sans participation ».

Emmanuel Macron pourrait donc trouver une oreille constructive de ce côté-là de l'échiquier politique, mais pas de quoi constituer une majorité viable. « Je ne vais quand même pas nommer un Premier ministre d'un groupe de 47 députés », a-t-il lui-même exclu lors d'un échange avec une figure de l'ex-UMP. Il a de toute façon manqué depuis longtemps le rendez-vous avec la droite, ce n'est pas maintenant qu'elle « montera à bord du Titanic », selon un historique du parti.

Ne pas se précipiter. La Droite républicaine, emmenée par les députés Annie Genevard et Laurent Wauquiez (à dr.) et par le sénateur Bruno Retailleau (au c.), a été reçue à l’Élysée par Emmanuel Macron, le 23 août.

Le camp présidentiel, en disgrâce, disparaît peu à peu de la photo. Rivalités, guerre des chefs, absence de ligne et de cap, acteurs inaudibles et discrédités… Les partis du « bloc central » ont eu beau jeu de vociférer contre la possibilité d'un gouvernement comptant des ministres de La France insoumise et contre la dangerosité de leur programme, oubliant un peu vite que c'est leur logique mutuelle de « front républicain » qui a opéré dans les urnes. Depuis, les survivants macronistes de la dissolution ont perdu la main et nagent en eaux troubles.

Gabriel Attal, en sa qualité de patron des députés Ensemble pour la République, a bien mis sur la table un « pacte d'action ». Mais aucun parti n'a embrayé. « La France est devenue Pompéi. Tout le monde reste figé, et plus personne n'a le pouvoir », se désespère une ministre démissionnaire.

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Ne pas se salir

Si ce n'est déjà le cas, Emmanuel Macron va rapidement déchanter. Le successeur de Gabriel Attal ne sera pas sous sa botte, mais sous la contrainte d'un Parlement survolté, fracturé en trois blocs. Fiche de poste : survivre à une motion de censure et faire voter le budget. Car avant même d'évoquer les sujets prioritaires – l'école, la santé, le logement… –, l'urgence est avant tout budgétaire. Le texte financier, attendu sur le bureau des Assemblées le 1 er octobre, devrait déjà être transmis au Conseil d'État. Pour respecter ses engagements et ne pas s'exposer à la menace d'un lâchage par ses créanciers, la France doit engager au moins 20 milliards d'euros d'économies. Une gageure.

Qui prendra ses responsabilités ? Gérard Larcher, président du Sénat, le rappelle systématiquement au chef de l'État : « Si l'on continue comme ça, on va finir avec des emmerdes majeures. » « On a le sentiment que personne ne veut se mouiller, tout le monde préfère rester dans l'opposition pour ne pas avoir à affronter une situation compliquée, ou préparer ses ambitions, constate l'ex-ministre Clément Beaune. La voiture est dans le fossé et personne ne veut mettre les mains dans le cambouis. Mais il faut accepter de se salir les mains, les Français jugeront sévèrement ceux qui le refusent. »

Passer son tour. Jordan Bardella et Marine Le Pen après leur entrevue avec le président, le 26 août.

Dépasser les clivages

Au fond, dans un vulgaire jeu de dupes et de postures, chacun jure la main sur le cœur vouloir être constructif, sans jamais prendre la moindre initiative. « Il y a des bonnes volontés individuelles, qui ne se traduisent pas en projet collectif », décrit Clément Beaune, partisan de longue date d'une coalition. Certaines individualités de gauche et de droite discutent ensemble, les apartés existent, mais aucun dialogue n'a été entrepris entre les forces politiques. Ce qui fait dire aux équipes élyséennes que c'est au président d'endosser le rôle d'arbitre. « Au fond, tout ça le fait rire, rapporte un visiteur. Il aime se faire attendre et déstabiliser le rapport de force politique. »

Emmanuel Macron en pleine instabilité

Dépasser les clivages, bâtir des compromis, rassembler des hommes et des femmes de bonne volonté… N'est-ce pas là l'essence même du macronisme ? De cette crise, l'éternel optimiste Macron croit qu'une opportunité peut jaillir. Les consultations, la cohabitation, la coalition : tout lui va, à condition qu'il reste maître du jeu. « Il préfère être organisateur du chaos, acteur du désordre, pour se dire qu'il a encore le contrôle. Plutôt que de se laisser disparaître à petit feu », décode un ami.

Basculer dans le précipice

Reste qu'on ne peut trouver distrayant ce vaudeville qu'en oubliant qu'il pourrait faire basculer le pays dans un précipice. Les Français, qui se sont massivement rendus aux urnes au début de l'été, attendent du changement et surtout des actes. L'incendie d'une synagogue à La Grande-Motte rappelle que l'antisémitisme prospère, tandis que les difficultés économiques font peser le risque d'une crise financière. L'inertie ou le blocage constituent la garantie d'un délitement démocratique décuplé.

Macron, tango sur un champ de ruines

Marine Le Pen ne s'y est pas trompée. La dissolution a fait office pour elle et son parti de répétition générale : ils n'étaient pas prêts. On ne les y reprendra plus. Ostracisé au Parlement, le RN ne pouvait rêver mieux qu'une coalition de droite et de gauche, façon « UMPS ». Ou même d'un gouvernement dirigé par une personnalité technique, alors que l'option d'une nomination de Didier Migaud, ancien président de la Cour des comptes, circule toujours. En Italie, la force politique qui n'a pas participé au gouvernement de Mario Draghi a eu tôt fait de remporter les élections qui ont suivi. Il s'agit du parti Fratelli d'Italia, présidé par une certaine Giorgia Meloni.

 

 

Cet aéropage de politiciens connus toujours les mêmes élus et réélus de tous bords par nous Français lambda que l’on voit se montrer et surtout se représenter pour décrocher la timbale du pouvoir qu’ils ne méritent pas qu’ils pratiquent quand ils le peuvent une politique d’une médiocrité lamentable que ce soit intérieure ou internationale d’ailleurs que les autres pays libres et démocratiques de cette Europe dite Unie et même bien sur d’outre atlantique USA notre allié qui s’en désintéresse car bien occupé par leur élection présidentielle de Novembre et leur système electoral bizarre que les américains seuls comprennent qu’ils utilisent depuis 250 ans !?

La cerise sur ce gâteau empoisonné ETANT d’avoir réélu en 2022 le « Sieur » MACRON l’inutile car ne faisant rien de probant déjà depuis 2017 et qui maintenant tergiverse toujours incapable de décider pourtant son rôle de soi-disant notre chef d’état à qui on a donné trop de pouvoir une des erreurs fatales !?

Car maintenant il attend on ne sait quoi car il ne le sait même pas lui-même perdu dans ses discours fumeux alambiqués qui ne passe plus de plus car il continue à se moquer d’eux « ces gens de peu pas de son monde » car les considérant stupides ou idiots car encore trop qui avalent tout !?

Mais le pire étant que notre pays n’est plus gouverné car sans 1er ministre peut être inutile d’ailleurs (SARKOZY l’avait prouvé sous son quinquennat avec FILION !?)

Résumons le pays est devenu ingouvernable dans ce système bavard français actuel et nécessiterait de changer cette Veme république et de constitution usée de + 66 ans et par la même de se séparer de ce président qui a montré son incompétence et inutilité et cela devient urgent car notre pays n’est pas fait pour des poignées de politiciens élus et réélus par des citoyens déçus mais qui n’y comprennent plus rien et sans amour propre et en plus qui ont perdu leur bon sens !?

Jdeclef 28/08/2024 10h51*

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