Castets,
Bertrand, Cazeneuve, Pécresse… Qui ira à Matignon ? DE TOUTE FACON ON REVOIT
TOUJOURS MEMES C’est plus que décevant !?
Le futur
locataire de Matignon, qu'Emmanuel Macron devrait annoncer dans les prochains
jours, devra rassembler une majorité large tout en survivant
aux motions de censure.
Par Henri
Michelet
Publié le
20/08/2024 à 16h40, mis à jour le 21/08/2024 à 09h01
C'est un dossier brûlant qui est
source de toutes les crispations. Avant le début des Jeux paralympiques, Emmanuel
Macron reçoit vendredi les chefs de parti à l'Élysée afin de consulter
les forces politiques pour former un nouveau gouvernement. Tandis que le camp
présidentiel exclut le Rassemblement national et La France insoumise pour
aboutir à une majorité, le bloc central compte s'appuyer sur les
autres partis pour un nouveau Premier ministre. Les mêmes noms se répètent en
coulisse durant les réflexions sur le choix d'un successeur à Gabriel Attal.
Chacun a ses propres forces et faiblesses.
Lucie Castets, le choix du NFP
Depuis le second tour des
législatives, son nom résonne dans tous les esprits du NFP. Ancienne directrice
des finances de la mairie de Paris, Lucie Castets est plébiscitée par les
partis du Nouveau Front populaire pour accéder au poste de Premier ministre.
Selon ses soutiens, son choix s'explique par sa capacité à « rassembler
tout le monde ». « Elle n'est pas candidate commune par hasard. Elle
est au centre de ce qui lie les forces de gauche aujourd'hui », vante
Aurélien Taché, député LFI du Val-d'Oise, pour qui le principal avantage de
l'intéressée est dans « son combat pour les services publics ».
« Aujourd'hui, toute
la gauche veut voir l'hôpital et l'école publique être réparés. Elle a
cette capacité technique que lui confère son parcours professionnel. »
De l'intérêt de ne pas
avoir de gouvernementL'un de ses handicaps serait son manque de popularité
au sein de l'opinion publique. Selon
un sondage Elabe pour Les Échos, qui teste pour la première fois la
haute fonctionnaire, Lucie Castets recueille 15 % d'opinions favorables
mais aussi 33 % d'avis négatifs. Une première confrontation qui n'effraie
pourtant pas les élus de gauche. « Son manque de notoriété au début de
l'été reste un de ses points faibles. Les
Insoumis n'aident pas à l'améliorer d'ailleurs. Mais elle va gagner en
popularité », glisse un élu socialiste. Autre obstacle : se
confronter aux autres formations parlementaires. Alors que l'alliance
électorale ne souhaite personne d'autre que Lucie Castets pour s'installer rue
de Varenne, les autres blocs refusent de voir l'ancienne directrice des
finances de Paris à Matignon. L'ex-majorité présidentielle a annoncé déposer
une motion de censure dans le cas d'un gouvernement contenant au moins un
ministre issu de La France insoumise. « C'est une ligne rouge
absolue », prévient Aurore Bergé, ministre démissionnaire des Solidarités.
Motion de censure qui serait votée par la droite et le Rassemblement national.
Xavier Bertrand, le survivant
« On n'est jamais mort en
politique ! » Xavier Bertrand croit volontiers en cet adage.
Depuis plusieurs semaines, le nom du président de la région Hauts-de-France
fait sa place dans les esprits des conseillers présidentiels. Alors que ses
relations sont mauvaises avec Emmanuel Macron, Xavier Bertrand rencontre les
faveurs de poids lourds du gouvernement démissionnaire. Le
ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, voit en l'ancien maire de
Saint-Quentin, qu'il définit comme son « ami », un homme politique
« avec une très grande compétence » et pouvant « servir
grandement la France ». Affilié au gaullisme social, l'ancien ministre de
Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy cherchera à faire des « réformes
immédiates » selon le député LR de l'Aisne Julien Dive. « Les
Français attendent des mesures chocs sur la crise structurelle. Il saura faire
bouger les lignes. » Proche du président des Hauts-de-France, le député
perçoit en l'ancien ministre de la Santé une capacité de rassemblement
supérieure aux autres prétendants à Matignon. « Xavier Bertrand a plus de
chances d'aller chercher des voix à droite, au centre et à gauche que ne le
pourraient d'autres profils. »
Son manque de popularité pourrait
toutefois lui faire défaut. Arrivé quatrième au congrès LR pour la
présidentielle de 2022, Xavier Bertrand ne fait pas l'unanimité au sein des
Républicains. Ses relations froides avec Laurent Wauquiez, président de la région
Auvergne-Rhône-Alpes ainsi que du groupe de la Droite républicaine à
l'Assemblée, compliquent l'hypothèse d'une possible nomination. De l'autre
côté, le Nouveau Front populaire refuse de voir une alternative à Lucie Castets
pour succéder à Gabriel Attal. « J'ai beaucoup de respect pour Xavier
Bertrand et son parcours, mais il
n'incarne pas du tout l'équation du scrutin des législatives »,
argumente le député socialiste de Paris Emmanuel Grégoire.
« Si
Lucie Castets ne trouve pas de compromis, le gouvernement NFP sera
renversé »
Bernard Cazeneuve, l'ex-PS devenu un
recours pour la droite
Les rumeurs liées à la nomination du
prochain Premier ministre tournent également autour d'un ancien locataire de
Matignon. Bernard Cazeneuve, Premier ministre entre 2016 et 2017,
figure parmi ceux dont le profil pourrait séduire l'Élysée. Alors qu'il n'est
plus encarté au Parti socialiste depuis la création de la Nupes en 2022,
l'ancien député de la Manche n'exclut pas un retour dans l'hôtel qu'il connut à
la fin du quinquennat de François Hollande. « Ma seule préoccupation,
c'est que le pays ne bascule pas dans le déclassement, dans l'ingouvernabilité,
dans le n'importe quoi », avoue-t-il sur LCI tout en se disant
« prêt » à un retour aux affaires. Au-delà de son ancienne
famille politique, l'ancien ministre de l'Intérieur parvient à s'afficher comme
un homme pouvant plaire à d'autres formations. Incarnant une gauche ferme sur
la laïcité et sur les valeurs républicaines, son nom serait un ultime recours
pour la droite. « Ce serait un moindre mal », confie un député LR.
Ses plus grands détracteurs se
trouvent pourtant dans son ancien camp. « Ceux qui pensent trouver une
solution en dehors du NFP se trompent ! » tance un député
socialiste. Très critique du Nouveau Front populaire et particulièrement de La
France insoumise, Bernard Cazeneuve s'est attiré les foudres des composantes de
l'alliance électorale de gauche, qui n'auraient pour lui aucun égard en cas de
nomination à Matignon. « Bernard Cazeneuve ne fait même pas consensus dans
un parti dont il n'est même plus membre », étrille la secrétaire nationale
des Écologistes Marine Tondelier, concluant que l'ancien Premier ministre
« ne serait pas une solution possible pour les écologistes ». Son
impopularité vient de son positionnement politique qui, selon ses adversaires
du NFP, rappelle
le « hollandisme ». « Il est trop orienté vers le centre et
ne représente pas le barycentre du programme économique et social du
NFP », tranche la députée LFI Alma Dufour.
Valérie Pécresse veut surfer sur la
vague des JO
Plus rarement que celui de son
acolyte de droite Xavier Bertrand, son nom circule également pour la Rue de
Varenne. Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, figure elle
aussi parmi les personnalités potentielles pour le poste de Premier ministre.
Peu critiquée pour son travail à la tête du conseil régional d'Île-de-France,
celle qui est souvent décrite comme « Macron compatible » pourrait
capitaliser sur le succès des Jeux olympiques. « Les JO iront en sa
faveur. Les transports ont été bien gérés. Elle a pu communiquer
avec le président de la République dans une logique de dialogue »,
justifie la députée DR de Haute-Savoie Virginie Duby-Muller.
Matignon,
l'art du « Mistigri » selon Emmanuel Macron
L'ancienne ministre de Nicolas
Sarkozy laisse pourtant derrière elle de douloureux souvenirs pour la droite.
Candidate LR en 2022, elle n'avait recueilli que 4,78 % des voix et
réalisé le plus faible score du parti aux élections présidentielles. Sa vision
politique reste son principal handicap face aux autres formations. Le Nouveau
Front populaire voit dans son profil une ligne politique
« ultralibérale ». « Si c'est Valérie Pécresse pour faire entrer
Wauquiez au gouvernement, et que le RN aide pour qu'il n'y ait pas de censure,
alors ça n'a aucun intérêt », déplore le député PS du Calvados Arthur
Delaporte. Une éventuelle nomination à Matignon rencontrerait une motion de
censure du NFP.
Mais pourquoi pas car même le vieux
COHN BENDIT s’en mêle avec sa proposition du récidiviste BAYROU le candidat que
l’on revoie à chaque fois ce qui ne fait que prouver que l’on passe son temps à
retrouver les mêmes de ces politiciens usés ex élus ou non comme cette vielle Veme république usée jusqu’ à la corde de
+ de 66 ans dit Gaullienne qui ne l’est plus car ne ressemblant plus à rien
depuis longtemps à cause des électeurs Français enfin ceux qui votent et les élisent
et réélisent toujours ces politicards si médiocres comme leurs classes politiques
désespérantes et partis ringards à noms changeant comme des caméléons avec
leurs leaders faits pour celle-ci !?
Il n’y en a qu’un qui s’amuse après
sa dissolution inutile c’est notre faux monarque indéboulonnable jusqu’en 2027
à cause de nous Français lambda et avec ses faux alibis des J.O.FESTIFS ET PARAOLYMPIQUE
pour distraire les Français « ces gens de peu » selon son expression
dédaigneuse dont il se moque toujours notre roitelet président Mr MACRON dans
ces jeux du cirque moderne mais qui mette quand même en valeur nos sportifs de
tous bords les seuls vrais gains et de toute nationalité ce qui est logique dans
cet OLYMPISME ?!
Car ce petit bourgeois il connait bien
les Français au caractère superficiel frondeur qui ne pensent qu’à eux et leur « individualisme
du chacun pour soi dévastateur » pourtant le prochain réveil de la mi
septembre passé sera dur car pour l’instant malgré que nous soyons encore là (mais
çà peu changer) dans un pays libre et des plus démocratiques du monde nous avons
à la tête de notre pays un pseudo « autocrate » grâce aux pouvoirs
que l’on lui a donné sans même s’en apercevoir sans amour propre, comme lui qui
n’en n’a plus depuis longtemps !?
Car pas gouverné ni protégé
correctement et avec des ministres aux abonnés absents commis d’office il faut
bien survivre mais la honte ne nous étouffe pas quand voit les derniers présidents
qui se sont succédés élus et réélus sous ses quinquennats !?
Jdeclef 29/08/2024 15h54
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