Devant
les Insoumis, Castets galvanisée par le coup de poker de Mélenchon
REPORTAGE.
Chaleureusement accueillie aux « Amfis », la candidate du NFP à
Matignon espère tirer profit de la carte qu’a abattue Jean-Luc Mélenchon,
évoquant une non-participation de LFI au gouvernement.
ELLE N’A RIEN A PERDRE PARMI CES MINABLES POLITICIENS DE TOUS BORDS ?!
Le vent se lève à Châteauneuf-sur-Isère,
dans la Drôme. Les fortes bourrasques font voler les chapeaux et les tempêtes
de sable irritent les yeux. Une tempête arrive. Autour du lac où sont
organisées, comme chaque année, les universités d'été de La France insoumise,
tout semble pourtant normal. Manuel Bompard et Olivier Besancenot
discutent sous une grande tente de la
« lutte des classes au XXIe siècle ».
Éric Coquerel explique doctement, à
l'espace Jean-Baptiste Drouet, comment « desserrer l'étau de la dette
publique » et des jeunes militants, assis sur une herbe jaunie par un été
sec, s'abritent sous un arbre pour se protéger de la chaleur accablante – il
fait 32 degrés à l'ombre. En apparence, donc, une journée banale de
cette édition 2024 des « Amfis », où sont réunies cette
année 3 000 personnes.
Le coup de poker
Pourtant, tandis que l'hypothèse
Lucie Castets à Matignon semble s'envoler – au terme de la première journée de
consultations, Emmanuel Macron a fait savoir qu'il excluait de nommer la
candidate du NFP à Matignon, arguant
qu'elle serait vraisemblablement censurée dans la foulée – Jean-Luc
Mélenchon prépare un coup de poker. Le chef Insoumis sait que la participation
des Insoumis au gouvernement est le principal argument brandi par l'ensemble
des forces politiques pour censurer un éventuel gouvernement Castets.
Alors il tente son coup, pose un
piège, joue son va-tout. « Aux dirigeants macronistes :
censureriez-vous un gouvernement de Lucie Castets, sans ministre LFI, qui
appliquerait le programme du NFP ? », demande-t-il, invité du JT de
13h de TF1, ajoutant : « S'ils répondent non, leur refus de voir des
Insoumis au gouvernement n'est qu'un prétexte pour nier le résultat des
élections. » Imparable.
Pourquoi
Emmanuel Macron ne nommera pas Lucie Castets à Matignon
Ce coup tactique, mûrement réfléchi
vendredi alors qu'il apparaissait de plus en plus évident, dans la journée, que
le président de la République prendrait appui sur ces consultations pour
démontrer, à l'issue de celles-ci, qu'un gouvernement du NFP ne serait pas
viable, permet de déporter la question de LFI vers celle du programme du
Nouveau Front populaire. Le questionneur, qui a soumis Lucie Castets à un
interrogatoire précis, se retrouve questionné.
Et cela permet aussi à Mélenchon et
à LFI, accusés en privé par certains pontes du PS de « savonner la
planche » à la postulante à Matignon, de démontrer leur bon vouloir.
« Ils pourront dire qu'ils ont tous essayé pour que ça se fasse »,
résume un député PS présent aux « Amfis », surpris par
« l'audace » de l'ex-candidat à la présidentielle. Mélenchon le dit
déjà d'ailleurs, assurant que LFI fera toujours partie de la
« solution » et non du « problème ». On se pince.
« Grand oral »
Passé l'annonce de ce coup de poker,
on évoque, dans les allées de ce mini-village Insoumis, le « grand
entretien » de Lucie Castets prévu à 15h30. « Je ne la connais
pas trop, reconnaît Jeanne, une militante venue de Lille. Ça sera l'occasion de
la rencontrer. » « J'ai entendu à la radio que Macron refusait de la
nommer. Ça serait un déni de démocratie », s'indigne une trentenaire qui
fait la queue pour acheter une gaufre. L'ambiance est plus studieuse dans
l'amphithéâtre Louise Michel, où Manuel Bompard anime, avec Manon Aubry, une
conférence sur l'avenir des « trois blocs ». Quelques personnes
profitent de ce moment de débats pour s'accorder une sieste ; une femme
âgée bâille bruyamment, signalant ainsi qu'il est temps que ça se finisse… La
salle se vide et une interminable file d'attente se forme aussitôt devant
l'amphithéâtre.
Yourtes
et tipis : les Verts en pleine utopie, Lucie Castets se fait désirer
Le « grand oral » de Lucie
Castets, qui a été accusée à plusieurs reprises par les cadres LFI de trop
tergiverser sur certaines mesures emblématiques comme la
revalorisation du SMIC à 1 600 euros net, peut commencer. Lorsque
la fonctionnaire apparaît, avec sa veste en jean, sur la scène, les militants
chantent leur nouveau slogan : « Lucie Castets à Matignon, sinon
Macron destitution ». « Ça, c'est un accueil de Première ministre ! »,
s'exclame le député LFI Hadrien Clouet, chargé, avec Manon Aubry, de distribuer
la parole à l'invitée.
Et elle est, effectivement,
accueillie comme une Première ministre. « Châteauneuf-sur-Isère a cette
année un avant-goût de Matignon », s'enflamme Aubry, qui demande aux
Insoumis de lui faire « un tonnerre d'applaudissements ». Lucie
Castets est aux anges. Elle ne pouvait rêver d'un meilleur accueil. La
candidate à Matignon, qui s'était dit hier « extrêmement satisfaite »
de ses échanges avec le chef de l'État, est priée d'en faire le compte rendu.
Elle dit à nouveau qu'elle se
satisfait que le président ait reconnu sa défaite aux législatives qu'il a
provoquées, mais affirme aujourd'hui qu'il faut prendre avec
« recul » et « circonspection » ses propos. Castets donne
des gages d'« insoumission » à la salle, affirme qu'elle sera à la
tête d'un gouvernement de « rupture », qu'elle ne se sent « en
aucun cas manipulée par les Insoumis » et que « le NFP n'est pas à la
vente à la découpe ».
Sous-entendu : aucun autre
candidat de gauche ne sera soutenu par l'une des composantes de cette alliance
électorale. L'ex-tête de liste LFI aux européennes, Manon Aubry, prend le
risque de l'emmener sur le terrain international, et en particulier sur le
« génocide » en cours, selon la terminologie insoumise, à Gaza. Hier,
comme
Le Point le rapportait, Castets assurait directement à Macron
qu'elle ne contesterait pas sa politique étrangère. Elle répond aujourd'hui
prudemment, se contentant de dire qu'il faut immédiatement « mettre fin au
massacre des civils à Gaza ».
Les indiscrets – Les
devoirs de vacances du NFP
Sur la menace de
« destitution » brandie par LFI – esseulée au sein du NFP sur cette
question –, Lucie Castets, originaire de Caen, s'en sort par une réponse de
Normand. « On maintient la pression en maintenant l'union de la
gauche », balaie-t-elle, privilégiant la censure, « outil le plus
efficace. » En sortant de la salle, elle est chaleureusement applaudie. Le
« test » est réussi.
Avant de s'offrir une courte déambulation, elle a répondu à quelques questions de la presse. Elle a affirmé qu'elle était au courant de la prise de parole de Mélenchon et a ajouté : « Il a posé une question, j'attends une réponse ». Le vent s'est calmé. Le message a été transmis. Et Lucie Castets sait que c'est sûrement sa dernière chance de réussir la « mission impossible » qu'elle s'est lancée le 23 juillet en acceptant d'être la candidate du NFP pour Matignon.
Pauvre petite politicienne CASTEST inconnue
haut fonctionnaire c’est peu dire dans notre pays englué par cette culture fonctionnarisée
si on peut l’appeler comme ça après la disparition de l’ENA mais dont notre système
étatique est toujours présent il n’y a pas si longtemps est devenue marionnette
de ceux qui veulent le pouvoir et aussi le président « qui dira non comme un
pseudo autocrate » qu’il n’est pas encore mais va savoir car il est acculé
dos au mur sans solution par sa procrastination pathologique incurable c’est vrai
on n’a pas encore eu ce type de dirigeant chez nous dans notre pays soi-disant étiqueté
les plus libres et démocratiques du monde çà nous fait une belle jambe car dans
l’équation nous dirigeants et politiciens de tous bords au pouvoir ou non d’ailleurs
n’ont pas tenu compte du peuple Français « frondeurs » et difficilement
gouvernable !?
Cet homme ou femme n’est pas née ou
un comme de GAULLE qui lui à obtenu ses lettres de noblesse si on peut les
appeler comme ça par nos guerres mondiales en soutenant la France LIBRE dont on
fête coïncidence la libération de PARIS habituellement en aout mais que les Français
lambda ingrats ont rejeté peu de temps après la création de sa VEME REPUBLIQUE
en 1958 et l’élection de nos présidents au suffrage universel mais de toute
façon âgé car depuis notre France et ses gouvernements ou dirigeants de tous
bords depuis + 66 ans végète et régresse par ce caractère indépendantiste bien
Français donneurs de leçons comme notre président MACRON !?
Et comme les Français comme moi qui
ont maintenant leurs vies derrière eux disparaissent et donc leurs générations
ont changé mais peut-être pas en bien intellectuellement malgré un président
trop jeune qui n’arrive pas à gouverner correctement et même à protéger notre
pays car disons-le : semblant incompétent ?!
JDeclef 25/08/2024 14h59
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