Ce politicien au lieu de parler de défouloir devrait se poser la question pourquoi les français se détournent de cette politique ringarde d’un autre siècle, tant ils sont déçus par nos élus de tous bords !

Maurice Leroy à Blois, le 16 février 2014.

Élections

Les élections régionales risquent d'être «un défouloir national», craint Maurice Leroy

ÉLECTIONS RÉGIONALES Le porte-parole de l'UDI pense que cette «colère» des Français va bénéficier à l'extrême-droite...

A cause de la «profonde colère» et de la «grande exaspération du peuple français, les élections régionales des 6 et 13 décembre risquent d'être «un défouloir national», estime Maurice Leroy, un des porte-parole de l'UDI, lors d'un entretien dans le Journal du Dimanche.
«Partout je ressens une profonde colère et une grande exaspération du peuple français. (...) Cette élection régionale risque d'être un défouloir national», déclare le président du conseil départemental de Loir-et-Cher.
«D'autant que la Région, c'est loin pour les Français, surtout depuis le redécoupage pour le moins incohérent (...). François Hollande va avoir l'occasion de mesurer son amateurisme, ayant maltraité les collectivités territoriales (...) Nos compatriotes ne s'y retrouvent plus et exprimeront leur désarroi», pronostique le député centriste.

«Nous avons deux France qui s'ignorent et se font face»

«À force de répéter sans cesse qu'on va inverser la courbe du chômage alors qu'elle n'est jamais inversée, forcément cela met très en colère», poursuit Maurice Leroy. «Parlons franc : cela ne bénéficie pas pour autant à la droite et au centre. (...) Dans une élection où moins d'un électeur sur deux va voter, c'est celui qui mobilise le mieux son camp qui l'emporte. C'est aussi pour cela que le FN va être haut».
 «Je crains que le FN progresse encore», analyse Maurice Leroy. «Les raisons sont multiples : un chômage élevé, un sous-emploi endémique dans certains secteurs d'activité, l'arrivée de migrants qui n'est pas forcément comprise ni acceptée, une islamophobie décomplexée». «Nous avons deux France qui s'ignorent et se font face : celle des métropoles, belle vitrine de la mondialisation heureuse, et la France des petites et moyennes villes, et des zones rurales éloignées des bassins d'emploi les plus dynamiques. Personne ne parle jamais de cette France-là, alors qu'elle concentre 60 % de la population», déplore Maurice Leroy.

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Il est certain que les français sont tous mécontents globalement  et donc surtout aux élections "dites intermédiaires" ils votent selon leurs déceptions pour protester :

Ceux-ci se divisent en quatre catégories de plus en plus marquées :

Les conservateurs qui voteront pour les LR (ex UMP sarkoziste) pour reprendre les mêmes du passé, car ils n'ont pas encore assez compris leurs échecs!

Les timorés qui croient encore que le président de la république n'est pas encore arrivé au bout de son mandat et de son programme de rénovation médiocre et qu'il faut lui donner une seconde chance pour qu'il puisse continuer à « leurrer »les français !

Les très mécontents qui se lanceraient dans l'aventure Hasardeuse du FN, puisqu'il n'y a pas d'autre solution pour changer !

Et enfin ceux qui ne croient plus à rien, (pas les moins nombreux) tant on se moque d'eux depuis des décennies et qui ne voient plus d'avenir alors qui ne voteront pas, ou blanc en terme clair qui s'abstiendront et jettent l'éponge en espérant un miracle hypothétique!

À ne pas confondre avec l'élection suprême présidentielle, et ce défouloir (s'il y a,) n'est qu'utopique, car c'est les français versatiles qui votent pour des partis et politiciens ringards incompétents et médiocres, c'est à eux de tout changer, comme notre république poussiéreuse qui a fait son temps et cesser de penser au chacun pour soi !

DJMAI5 | 08.11.2015 à 11:28