Entre 1000
et 1700 personnes ont manifesté à Lille pour le climat. –
Société
Dans toute la
France, les manifestants ont bravé l'état d'urgence
COP21 Si à Paris, des
incidents ont éclaté, ailleurs les manifestations se sont déroulées dans le
calme...
Elles ont attiré des
milliers de personnes à Marseille, Lille, Bordeaux, Toulouse, Montpellier...
Les manifestations interdites un peu partout en France par les préfectures ont
bien eu lieu ce dimanche.Alors qu'à Paris, le rassemblement place de la République a dégénéré, donnant lieu à des affrontements entre les forces de l'ordre et quelques manifestants, partout ailleurs les chaînes et marches se sont déroulées dans le calme.
Cortège improvisé
à Lille
À Lille, les
organisateurs avaient prévu une chaîne. Mais, de rondes en chenilles
formées par les petits groupes qui se structuraient un à un, un
cortège est né qui a rallié dans la bonne humeur les marches de
l'Opéra de la ville.Sous les yeux de quelques policiers submergés, les manifestants se sont rassemblés sur les marches de l’Opéra. Ils ont poussé un nouveau cri d’alerte climatique avant d’entonner en chœur un émouvant Imagine de John Lennon, a pu constater notre reporter.
À Marseille, on utilise
le Marché de Noël
À Marseille, après
avoir formé une chaîne humaine de près d'un kilomètre, les centaines de
participants au rassemblement pour le climat ont remonté la Canebière en se
frayant un chemin au milieu du marché de Noël.« Notre marche pour le climat a été interdite, alors que le marché lui est ouvert», nous explique Philippe, l'un des participants, qui se dit par ailleurs pessimiste sur l'issue de la COP 21. « Je ne crois pas que quelque chose de concret sorte de cette réunion de chefs d'Etat, trop inféodés à des intérêts financiers ».
À Toulouse, le maire s'agace
A Toulouse, entre
400, selon les forces de l'ordre, et 1.000 manifestants, selon les
organisateurs, ont bravé l'interdiction et ont défilé sur les boulevards après
avoir formé une chaîne humaine comme dans
le monde entier. Un hélicoptère surveillait le cortège mais les
policiers ne sont pas intervenus, a
pu constater notre journaliste sur place.
Le rassemblement n'a pas été du goût
du maire LR de la ville, Jean-Luc Moudenc. Sur les réseaux sociaux,
il a vigoureusement critiqué
les manifestants, de "soit-disant (sic) écologistes" qu'il
qualifie d'irresponsables.
À Bordeaux, d'après
les participants, les forces de l'ordre n'ont pas été mobilisées en
nombre. « On a vu quelques policiers, nous
expliquait un militant d'Europe Ecologie Les Verts, ils ne nous
ont rien dit. » Plusieurs centaines de Bordelais ont pu former une
impressionnante chaîne humaine. Comme un peu partout ailleurs, les participants
n'entendaient pas renoncer à leur rassemblement pour cause d'état
d'urgence. « On ne comprend pas pourquoi on maintient certaines manifestations, comme les marchés de Noël, qu'on laisse plusieurs milliers de personnes faire les magasins rue Sainte-Catherine, et qu'on nous empêche, nous, de maintenir un rassemblement pacifiste.»
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30 ans de laisser aller, cela ne se rattrape
pas en un jour (il faut que ces drames de
2015) soit un sursaut pour resserrer les boulons !
Le fameux "il est interdit d'interdire" des soixante-huitards,
n'est plus d'actualité et dont ces attentats et cet état d'urgence viennent peut-être
de sonner le glas !
Abuser d'une liberté à tout va, sans garde-fou,
ne peut qu'éroder cette liberté ou même la supprimer à terme !
Il faut que les français lambda et surtout certains connus se croyant tout
permis sans retenue, y prennent garde !
Mais Naturellement, il faut que tous ces
trublions casseurs cagoulés soient sanctionnés vertement, autrement que par (une justice taubirienne de« bisousnours » !)
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