Le Premier
ministre Manuel Valls sur la plateau du 20h de France 2, le 7 décembre 2014, à
Paris - François Guillot
Ce qu'il faut
retenir de l'intervention de Valls sur France 2
POLITIQUE Ce jeudi soir, le Premier ministre Manuel Valls s’est exprimé
en direct sur France 2 au sujet des attentats de Paris et de l'action de la
police à Saint Denis…
Ce jeudi soir sur France 2, Manuel
Valls s’est exprimé à propos des attentats de Paris et de l’assaut à Saint
Denis. 20 Minutes
a sélectionné ce qu’il fallait retenir de l’intervention du Premier ministre…
La menace sur le sol français
Sur France 2, Manuel Valls a affirmé
devoir « la vérité au Français » : pour lui, « la
menace est là ». Il a rappelé que « la guerre » contre
Daesh serait « longue » et qu’« on peut imaginer » que
d’autres groupes liés aux attentats sont encore actifs en France. En
conclusion de son intervention, le Premier ministre a eu cette formule
martiale : « Nous gagnerons la guerre ».Pour le Premier ministre, les leçons des attentats de janvier à Paris avaient « bien évidemment » été tirées, malgré les attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. Il s’est refusé à parler de « faille » des services de renseignement, contrairement à ce qu’il avait fait à la suite des attentats de janvier.
Salah Abdeslam et Abdelhamid Abaaoud
Le Premier ministre a
expliqué que si on ne sait toujours pas où se trouve Salah Abdeslam, l’un des terroristes présumés des
attaques de Paris, « La traque se poursuit et la mobilisation est
totale ». Concernant Abdelhamid Abaaoud, le « cerveau » des attentats
formellement identifié comme l’un des tués de l’assaut de mercredi à Saint
Denis, « Nous ne savons pas » comment il est rentré en France.
La question des frontières
Le Premier ministre a
rappelé qu’il n’y avait « pas de frontière hermétique » et
« pas de risque zéro ». D’après lui, certains des auteurs des attentats
« ont profité de la crise des réfugiés pour se glisser » en France.Sur
ce sujet, il a appelé chaque pays européen à « jouer son rôle » et à
« assumer ses responsabilités ». Pour lui, Schengen sera « remis
en cause » « si l’Europe n’assume pas ses responsabilités » en
matière de contrôle des frontières.L'Europe a-t-elle failli dans cette affaire? "Moi je ne veux pas dire cela. Encore une fois, nous devons la vérité aux Français. Ce sont malheureusement des individus expérimentés qui se dissimulent, qui évitent la police, qui ont des faux papiers, qui ont des complicités, qui ont une véritable organisation", a-t-il répondu.
L’état d’urgence
Manuel Valls s’est dit fier du vote de la prolongation de l’état d’urgence aujourd’hui
à l’Assemblée, au-delà des clivages politiques. Depuis les attentats,
« 600 perquisitions » ont été menées dans les
milieux islamistes, a expliqué le Premier ministre.
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Que ce soit
M.VALLS dont le dynamisme a été émoussé par ces drames de 2015 que son
gouvernement n'avaient pas saisi assez « à bras le corps » en janvier
de cette année en bavardant trop plutôt que d'agir rapidement, le constat est
déplorable par ces attentats et morts innocents !
Quand à
F.HOLLANDE qu'il faut associer à cet échec, il ne sait que compatir et ménager
les susceptibilités des communautés plutôt que d'avoir su parlé un langage
clair de fermeté !
Peut être
que nos dirigeants actuels on eut la malchance de gouverner dans cette période
douloureuse, mais ils courent après le pouvoir, alors qu'ils assument, donc il
faut arrêter d'appliquer des étiquettes politiques diverses partisanes qui
polluent la vie des français et qui au bout ne débouche que sur des constats
d'échecs depuis trente ans et dont ces derniers drames sont une preuve !
Il faut que
les français s'unissent enfin si possible et soient aussi d'une exigence sans
faille avec rigueur envers nos dirigeants quel qu'ils soient pour régler tous
ces problèmes et bien d'autres car globalement quelque soit leurs bords ils
sont médiocres !
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