Manuel Valls et Christiane Taubira lors d'une conférence de
presse à l'Élysée le 23 décembre 2015. – (quelle
hypocrisie de façade !)
Société
Déchéance de
nationalité: Valls rappelle à Taubira «la ligne» à tenir
POLEMIQUE Le gouvernement
est «soudé» dans «la lutte contre le terrorisme et la protection des Français»,
a assuré le Premier ministre...
Alors que
la droite a appelé vendredi à «trancher» le cas Christiane Taubira,
hostile à la réforme de la déchéance de la
nationalité qu'elle est censée défendre devant le Parlement, la
ministre de la Justice a été rappelée à son devoir de solidarité
gouvernementale par Manuel Valls.La garde des Sceaux, elle, persiste et signe: cet élargissement de la déchéance de nationalité aux binationaux nés français et condamnés pour terrorisme, que François Hollande souhaite inscrire dans la Constitution, n'est «pas souhaitable» car son «efficacité» est «absolument dérisoire», a-t-elle insisté.
«Il n'y a qu'une seule ligne
possible, celle du Président de la République»
Interrogé sur cette
hostilité réitérée, le chef du gouvernement Manuel Valls a rappelé vendredi
soir à Evry qu'«il n'y a qu'une seule ligne possible c'est celle qui avait été
définie par le Président de la République». «Chacun doit s'y tenir», a-t-il
rappelé, assurant que le gouvernement est «soudé» dans «la lutte contre le
terrorisme et la protection des Français».Plus qu'un désaccord gouvernemental, la situation a une allure inédite: une ministre régalienne ouvertement opposée à un texte constitutionnel dont elle est censée convaincre du bien-fondé auprès de parlementaires de sa majorité, au demeurant réticents.
Signaux contradictoires
Respectée des
«frondeurs» du PS et de la gauche de la gauche, elle
avait déjà subi un cinglant désaveu le 23 décembre avec la confirmation
de cette réforme, alors qu'elle en avait annoncé le retrait la veille sur une
radio algérienne. Ce couac avait suscité une première salve de la part de la
droite, favorable, elle, au texte.Surtout, Christiane Taubira envoie des signaux contradictoires alors qu'elle vient de cosigner une tribune dans Le Monde avec le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve pour défendre le projet de loi de lutte contre la criminalité organisée, également critiqué par une partie de la majorité.
Lors des précédents remaniements du quinquennat, son nom a circulé à plusieurs reprises pour le ministère de la Culture. Les regards se tournent également vers le Conseil constitutionnel, dont trois membres doivent être renouvelés avant le printemps.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Un simple rappel à l'ordre du 1er
ministre, alors que cela fait une goutte de plus qui fait déborder le vase déjà
bien plein des couacs nombreux de la vindicative et arrogante C.TAUBIRA c'est
inconcevable et hypocrite de la part de cette ministre qui devra en plus défendre
une loi dont elle ne veut pas et dont ces patrons au plus haut de l'état
président et 1er ministre veulent la promulgation!
Parallèlement, cette ministre de la
justice n'a aucun amour propre !
Rappelons aussi une phrase célèbre de
Chevenement, reprise par A.JUPPE dernièrement :
« Un ministre, ça
ferme sa gueule ; si ça veut l'ouvrir, ça démissionne » !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire