Nicolas Sarkozy président de l'UMP s'exprime lors d'un
meeting de campagne le 4 mai 2012 aux Sables-d'Olonne, dans l'ouest de la France
Politique
Campagne Sarkozy
2012: Quatre mises en examen liées à des dépenses douteuses
JUSTICE Ces dépenses
seraient distinctes de l'affaire Bygmalion...
Encore une épine sur
la route de Nicolas Sarkozy. Quatre acteurs de la campagne présidentielle de
Nicolas Sarkozy en 2012 ont été mis en examen en janvier pour de nouvelles
dépenses suspectes, au-delà des fausses factures de Bygmalion, a appris lundi
l'AFP de sources judiciaire et proches de l'enquête.Parmi eux, le trésorier de la campagne et député Les Républicains (LR) Philippe Briand et le directeur de campagne Guillaume Lambert, ont précisé ces sources. Transports en train vers des meetings, tracts et t-shirts, aménagement du QG de campagne, sondages et location de salles: les juges ont trouvé trace de nombreuses dépenses réglées par l'UMP (devenue LR) et dont ils soupçonnent qu'elles n'ont pas intégré le compte de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy, selon une source proche de l'enquête.
Des fausses factures pour
présenter un budget parfait
Aux yeux des
enquêteurs, ces fausses factures Bygmalion, établies pour des conventions de
l'UMP qui n'ont jamais eu lieu, ont permis de détourner sur le parti quelque
18,5 millions d'euros de dépenses de meetings qui auraient dû être inscrites
dans le compte de campagne signé par Nicolas Sarkozy.
La fraude aurait permis de présenter un budget dans les clous, c'est-à-dire
sous le plafond légal de 22,5 millions d'euros, alors qu'il était largement
dépassé en raison de la multiplication des meetings.Des cadres de Bygmalion ont reconnu la fraude, tout comme Jérôme Lavrilleux, l'ancien bras droit du patron de l'UMP de l'époque Jean-François Copé. Entendu en septembre, Nicolas Sarkozy a réfuté un dérapage des coûts de sa campagne, une «farce» selon lui, tout en mettant en avant la responsabilité de l'UMP et de Bygmalion dans les fausses factures.
Mais de nouvelles questions sont apparues. Les juges d'instruction s'interrogent notamment sur une ligne «présidentielle» dans le budget 2012 de l'UMP, indiquant 13,5 millions de dépenses engagées, alors que trois seulement ont intégré le compte de campagne. Ces dépenses ont été détaillées dans de récents interrogatoires, selon une source proche du dossier.
Autre question, pourquoi des factures, pour 1,5 à 1,8 million d'euros, ont été émises par une autre société que Bygmalion, Agence Publics, pour ses prestations lors du meeting géant de Villepinte? Ces sommes n'ont pas été intégrées au compte de campagne.
---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Que l’on ne dise pas que N.SARKOZY n’était
pas au courant des dépassements de ses comptes de campagne électorale à l’américaine
somptuaires, cela suffit de rejeter la faute sur les lampistes !
Ce n'est pas le tout de changer l'UMP en
LR, le passé colle aux basques de N.SARKOZY comme un mauvais chewing-gum dont il n'arrive pas à se débarrasser, ainsi
que la batterie de casseroles qu'il traine !
Et il y a encore quelques fans gogo pour
le soutenir, c’est difficilement compréhensible, mais ce personnage ne mérite
pas sa réélection qu'il a raté de par sa faute !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire