Politique
Déchéance de
nationalité: Pour Hollande et Valls, le référendum serait «dangereux»
REFORME « Le Canard enchaîné » révèle que l’exécutif ne
serait pas si tenté par un référendum comme l’a d’abord laissé entendre son
entourage…
Evoqué
il y a quelques jours par l’entourage du Président et de son Premier
ministre, le référendum concernant la déchéance de nationalité ne serait plus
du tout, mais plus du tout, envisagé par l’exécutif. Le Canard enchaîné, publie dans son
édition du mercredi 30 décembre, des déclarations attribuées à François
Hollande et Manuel Valls.« Jouer avec le référendum, c’est jouer avec la nitroglycérine » aurait ainsi confié le chef du gouvernement, tandis que le chef de l’Etat estimerait que « comme dans tout référendum, le débat médiatique se focaliserait sur le non. Ceux qui sont d’accord ne se mobiliseraient pas pour la réforme et ceux qui sont contre la réforme et contre le président se mobiliseraient. Donc c’est très dangereux ».
Révision constitutionnelle : La déchéance de nationalité sera finalement dans le texte
Selon un sondage publié mardi soir par la chaîne d’information BFMTV, près de 9 Français sur 10 y seraient favorables. Un argument qui ne convainc pas une partie du Parti Socialiste et de la gauche de la gauche, farouchement opposée au projet. Pour faire voter son projet de réforme constitutionnelle et inscrire dans notre texte commun la déchéance de nationalité pour les Français binationaux condamnés pour « un crime contre la vie de la nation », Hollande et Valls doivent réussir à convaincre les 3/5e des parlementaires.
Une tâche qui s’avère compliquée, au regard des très nombreuses critiques qui affluent depuis l’annonce du maintien du projet.
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C'est une évidence la question posée
lors d'un référendum par exemple : "
pour ou contre la déchéance de nationalité pour les bi nationaux"
serait détournée par nos concitoyens pour juger la politique de F.HOLLANDE et
son gouvernement qui est contestée par une majorité de français !
Alors nos dirigeants ne veulent pas
prendre ce risque, dans notre démocratie
édulcorée ou l'on donne très rarement la
parole directe aux français !
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