mercredi 27 janvier 2016

Que va faire la Suisse pour sa ressortissante imprudente ?

Mali: Une branche d'Aqmi revendique l'enlèvement de la Suissesse Béatrice Stockly


TERRORISME Les djihadistes exigent la libération de plusieurs combattants emprisonnés...
Les soupçons étaient avérés. L’agence privée mauritanienne Al-Akhbar a rapporté mardi soir avoir reçu une vidéo de « l’Emirat du Sahara », une branche d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), affirmant avoir enlevé la Suissesse Béatrice Stockly à Tombouctou, dans le nord du Mali, dans la nuit du 7 au 8 janvier.
D’après l’agence, le groupe djihadiste exige « la remise en liberté d’un certain nombre de ses combattants en prison au Mali et l’un de ses dirigeants, Abou Tourab, détenu à la CPI (Cour pénale internationale) », qui siège à La Haye.

Procès à La Haye

Abou Tourab est le nom de guerre de Ahmad Al Faqi Al Mahdi, qui était un des chefs du groupe jihadiste malien Ansar Dine, lié à Aqmi. Accusé de destructions d’édifices religieux et de monuments historiques à Tombouctou en 2012, il est de fait le premier djihadiste devant la CPI, et le premier suspect arrêté dans l’enquête de la Cour sur le Mali. Il a comparu pour la première fois en septembre à La Haye, où il est détenu.
« Nous annonçons notre responsabilité dans l’enlèvement de cette mécréante évangélisatrice qui, par son travail, a réussi à faire sortir de l’islam nombre de fils de musulmans », selon les propos en arabe attribués par Al-Akhbar à un porte-parole de « l’Emirat du Sahara » s’exprimant dans la vidéo que l’agence n’a pas diffusée et que l’AFP n’a pu visionner.
Selon un de ses responsables joint par l’AFP, Al-Akhbar ne compte pas la mettre en ligne. D’après l’agence, l’otage apparaît dans la vidéo, elle y décrit son rapt à Tombouctou et y reconnaît ses activités « d’évangélisation ».

Premier enlèvement en 2012

Béatrice Stockly, une quadragénaire qui revendique sa foi chrétienne, était très impliquée dans les actions sociales à Tombouctou, où elle avait déjà été enlevée une première fois en 2012. Elle avait été libérée au bout d’une dizaine de jours de captivité à la suite d’une médiation burkinabè par Ansar Dine, qui contrôlait alors la ville. Elle est retournée s’y installer en janvier 2013, lorsque les jihadistes en ont été chassés et ont été dispersés à la faveur d’une intervention militaire internationale déclenchée à l’initiative de la France.
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Il faut savoir raison garder !

L'inconscience de cette ressortissante Suisse risque de poser des problèmes à son pays et à la communauté occidentale (car celle-ci avait déjà été enlevée dans cette région et avait été libérée !)

Cette femme n’avait pas caché ses orientations religieuses, elle y décrivait son rapt à Tombouctou et y reconnaît ses activités « d’évangélisation »  mais dans cette partie du pays nettement marquée par l’islam mission périlleuse voire impossible, c’était  donc un risque inconsidéré qu’elle y retourne et improductif, car maintenant ses ravisseurs réclament la libération de djihadistes !
Naturellement il faut obtenir la libération de cette dame, mais lui faire comprendre que son initiative ne fait que compliquer la lutte contre ce terrorisme islamique !

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