jeudi 21 janvier 2016

Les français sont majoritairement en faveur de la prolongation de l’état d’urgence, car le risque de terrorisme islamique barbare n’a pas diminué en France et dans le monde !

Des militaires déployés sous la Tour Eiffel dans le cadre du plan vigipirate le 7 janvier 2015 à Paris
France

Etat d'urgence: probable prolongation au-delà du 26 février


François Hollande a jugé mercredi "tout à fait probable" la prolongation de l'état d'urgence, approuvé massivement par les Français après les attentats du 13 novembre et qui doit normalement expirer le 26 février.
 
François Hollande a jugé mercredi «tout à fait probable» la prolongation de l'état d'urgence, approuvé massivement par les Français après les attentats du 13 novembre et qui doit normalement expirer le 26 février.
Approuvée par les Français mais contestée par les défenseurs des droits de l'Homme, cette décision sera tranchée «dans les prochains jours», a indiqué l'entourage du chef de l’État. Et Claude Bartolone l'a confirmé sur le perron de l’Élysée: François Hollande «a annoncé qu'il aurait l'occasion de communiquer très vite» à ce sujet.
Le temps presse car l'Assemblée nationale tout comme le Sénat interrompront leurs travaux du 20 au 28 février. Le gouvernement doit donc trouver une fenêtre parlementaire d'ici là.
Et comme l'a souligné Gérard Larcher après avoir été reçu par le chef de l’État, «le Parlement doit être saisi d'un texte présenté en Conseil des ministres avec l'avis préalable du Conseil d’État».
Votée à la quasi-unanimité par le Parlement au lendemain des attentats du 13 novembre, la première prolongation de l'état d'urgence pour trois mois, au-delà des douze jours initiaux, devait normalement expirer le 26 février. Mais dès ce premier débat, la droite avait plaidé pour une durée plus longue, six mois, alors que certains écologistes l'auraient souhaitée limitée à deux mois.
«Tout sera évalué» par l'exécutif avant une nouvelle et éventuelle prolongation, a assuré mercredi le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, évoquant «une menace terroriste toujours à un niveau exceptionnellement élevé». Selon un proche du chef de l’État, François Hollande a «l'obsession» du risque d'un autre attentat.
L'état d'urgence renforce les pouvoirs de la police. Il permet les assignations à résidence, les perquisitions administratives de jour comme de nuit ou l'interdiction de rassemblements.
-'Dérives'-
Le président PS de la commission des Lois de l'Assemblée, Jean-Jacques Urvoas (PS), estimait toutefois mercredi dernier que son intérêt s'estompait tout en observant qu'en sortir pourrait être «un acte délicat à prendre».
A droite, Valérie Pécresse, présidente Les Républicains en Ile-de-France, a jugé mercredi cette prolongation «souhaitable, en tous cas le temps qu'on stabilise les réponses durables que nous allons donner à la menace terroriste».
Estimant que l'état d'urgence n'était plus justifié et portait «une atteinte grave et manifeste aux libertés publiques», la Ligue des droits de l'Homme a en revanche saisi le Conseil d’État pour tenter d'y mettre fin.
La plus haute juridiction administrative examinera son recours dès le 26 janvier, selon l'un des représentants de la LDH, l'avocat Patrice Spinosi.
Cinq rapporteurs de l'ONU chargés des droits de l'Homme ont par ailleurs recommandé mardi à la France de ne pas prolonger l'état d'urgence après le 26 février, estimant qu'il imposait des «restrictions excessives et disproportionnées sur les libertés fondamentales».
Le gouvernement français avait cependant vivement réagi il y a une semaine à un réquisitoire du commissaire aux droits de l'Homme du Conseil de l'Europe, Nils Muižnieks, qui avait dénoncé des «dérives» de l'état d'urgence en France, y voyant un «risque» pour la démocratie.
Pour certains, la prolongation s'impose, le temps qu'entre en vigueur la réforme pénale voulue par l'exécutif pour renforcer les pouvoirs d'enquête de la justice en matière de terrorisme, un texte qui devrait être présenté fin janvier en Conseil des ministres.
Ce texte doit notamment autoriser, tout comme l'état d'urgence, les perquisitions de nuit dans les affaires terroristes.
Mais une source proche de l'exécutif l'assure : la décision sera prise «en fonction de l'évaluation de la menace terroriste et non en fonction de l'adoption de la future loi de réforme pénale».
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Prolonger l'état d'urgence : Qui cela pourrait gêner ?

Pas les français lambda qui n'ont rien à se reprocher !

Par contre il faut continuer à lutter efficacement à l’intérieur de notre pays contre ce terrorisme islamique rampant qui se cache parmi nous hélas, et puis cela sert indirectement à gêner bien d’autres délits dits de droit commun commis par des malfrats et malfaisants de tous poils et contre des trafics divers et à essayer de juguler une violence barbare de plus en plus forte dans notre société !

Et surtout suppléer à une justice trop passive et laxiste en permettant de faire une vraie réforme efficace pénale avec rigueur avant son éventuel  suppression !

Une suppression trop rapide de cet état d’urgence, le terrorisme et les malfaisants de tous poils dangereux n’attendent que cela, il ne faut pas céder trop vite aux bien-pensant qui pratiquent le vieux dicton soixante-huitard « il est interdit d’interdire » !
Soyons conscient que soit disant diminuer nos libertés vraiment très peu à la marge vaut bien un peu plus de sécurité, car le problème du terrorisme mondial est toujours là et 2015 a été une année horrible par la faiblesse de notre défense interne et de notre justice molle trop compatissante, la sécurité des français doit être une priorité, il ne faut pas baisser les bras !

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