jeudi 14 janvier 2016

La liberté oui, mais pas à n’importe qu’elle prix au détriment de la sécurité, il faut maintenir l’état d’urgence bien plus longtemps, sans quoi le terrorisme islamique aura gagné et sans sera fini de notre démocratie laïque !

Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve dans l'hémicycle le 13 janvier 2015. -
Société

Etat d'urgence: L'avenir de ce régime critiqué divise les députés


SÉCURITÉ Les députés ont débattu ce mercredi de l'état d'urgence, deux mois après sa mise en place au lendemain des attentats du 13 novembre...
Faut-il sortir de l’état d’urgence, ou le renouveler après son échéance, le 26 février? Pour sept Français sur dix, la réponse est oui. Les avis sont moins tranchés du côté des députés, divisés mais guère passionnés par le débat organisé ce mercredi après-midi dans un hémicycle bien dégarni. Jean-Jacques Urvoas (PS) avait pourtant rendu le matin même un avis mitigé sur l’efficacité de ces mesures exceptionnelles, tandis que le Conseil de l’Europe s’est inquiété des « dérives » de l’état d’urgence.
Près de 7 Français sur 10 favorables à la prolongation de l'état d'urgence

La sortie de l’état d’urgence, « un acte délicat »

Selon le bilan d’étape de la commission des Lois de l’Assemblée, chargée du contrôle parlementaire de l’état d’urgence, l’intérêt de ce régime s’est estompé. « L’extinction progressive de l’intérêt des mesures se lit dans les chiffres » et traduit « bien plus qu’un essoufflement », a déclaré Jean-Jacques Urvoas, président de la commission. Par ailleurs, «la moitié des perquisitions» sont venues «d'informations des services de renseignement», les autres ont visé «très explicitement» les stupéfiants et les armes.
Répondant aux questions de certains députés, il a précisé qu’il ne « plaidait pas pour la levée de l’état d’urgence aujourd’hui », soulignant que la sortie de ce régime serait « un acte délicat à prendre ». 

Le gouvernement élude la question

Après les attentats du 13 novembre, les députés avaient voté à une écrasante majorité (seuls quatre s’étaient opposés, dont deux par erreur) en faveur de la prolongation de l’état d’urgence jusqu’au 26 février. Mais deux mois plus tard, ce consensus commence à se craqueler. 
Certains doutent de l’efficacité de l’état d’urgence pour lutter contre le terrorisme. Le député Sergio Coronado (EELV) a ainsi souligné que les 3.000 perquisitions administratives n'avaient «abouti qu’à une mise en examen en lien avec une entreprise terroriste», avant d’interroger le gouvernement : « Faut-il continuer ? » Sans répondre à cette question, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a défendu les mesures ciblant la délinquance et le trafic, « un moyen d’aller vers le terrorisme » étant donné leur « porosité ». 
Interrogée sur la question de la prolongation de l’état d’urgence, la ministre de la Justice, Christiane Taubira, a elle aussi évité le sujet. Peut-être parce que la sortie progressive de l’état d’urgence ne figure pas dans le projet de révision constitutionnelle que l’exécutif doit présenter début février.

L'opposition est divisée

L’éventualité d’un maintien de l’état d’urgence fait tiquer certains députés. Pour Jean-Frédéric Poisson (LR), « le risque d’attentat immédiat s’est estompé. Les forces de l’ordre estiment que l’état d’urgence est moins pertinent aujourd’hui ». Au sein de son propre camp, les avis divergent. Eric Ciotti (LR) a invoqué la « multiplicité des répliques » depuis le 13 novembre, citant l’attaque d’un commissariat parisien à Barbès ou l’agression antisémite à Marseille. « Je pense qu’il ne faut pas baisser la garde, bien au contraire », a-t-il appuyé.
Bien que le bilan soit « mitigé », Jean Leonetti (LR) estime aussi que les députés de l’opposition doivent soutenir le gouvernement s’il propose de renouveler l’état d’urgence. « Aujourd’hui la menace n’est pas moindre, il serait incohérent d’abandonner ces mesures qui ont permis aux autorités d’agir là où elles étaient impuissantes auparavant ». 
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Nos politiciens de tous bords voudraient bien édulcorer ou supprimer cet état d'urgence qui les gêne, mais ils vont à l'encontre de l’opinion des français, alors que partout en Europe et dans le monde les attentats et actes terroristes islamistes perdurent ?!

Bien sur le passé laxiste de nos dirigeants et politiciens élus ou non sous prétextes de liberté a bien arrangé et développé la corruption, les prévarications,  la voyoucratie, les terrorismes de tous poils, la violence barbare sans limite et bien sur l’insécurité partout et à tout va que l'on a vu se développer à tous les niveaux même dans la vie quotidienne des français lambda !

Alors comme d'habitude les kyrielles de biens pensants ou associations diverses donneurs de leçon partisans du politiquement correct dénoncent ce serrage de vis pourtant pas si dur et  non contraignant loin de là !
Il faut que la France rattrape ce retard de laisser aller de plus de trente ans, les français le réclament, car ils ne veulent pas être en insécurité permanente et que leur pays soit catalogué comme zone à risque !

D’ailleurs la majorité ne nos concitoyens qui n’ont rien à se reprocher ne souffrent pas de se semblant de contrôle de liberté loin d’entraver celles-ci, qui ne change rien à leur vie habituelle, ils veulent plus de sécurité et nos élus devraient en tenir compte (car nos concitoyens votent encore, qu’ils ne l’oublient pas !)

(En fait nos députés élus par le peuple ne représentent pas l’opinion majoritaire des français !)

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