Le chef de la diplomatie sud-coréenne Yun Byung-Se (c),
l'ambassadeur américain Mark Lippert (g) et le général américain Curtis
Scaparrotti, commandant des forces américaines en Corée discutent à Séoul le 6
janvier 2016 du test de bombe H nord-coréen
Monde
Essai
nucléaire nord-coréen: réactions hostiles dans le monde
L'annonce
par la Corée du Nord de son premier essai nucléaire ...
L'annonce par la Corée du Nord de son premier essai
nucléaire d'une bombe H, nouveau défi à la communauté internationale, a
entraîné l'hostilité immédiate des grandes capitales et la convocation le jour même
d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU.
A Washington, le Conseil de sécurité nationale de la
Maison Blanche a condamné les «provocations» du régime nord-coréen, auxquelles
les Etats-Unis répondront «de façon appropriée».
Mais Washington n'était pas en mesure de «confirmer
dans l'immédiat» l'essai nord-coréen ni de dire s'il concernait une bombe H,
que Pyongyang affirme être parvenu à «miniaturiser».
Principal alliée de la Corée du Nord, en dépit d'une
relation dégradée ces dernières années, la Chine a fait part de sa «ferme
opposition» à l'essai nucléaire, mais sur un ton dans l'ensemble mesuré.
Pékin a ainsi «exhorté instamment» Pyongyang «à tenir
son engagement de dénucléarisation, et à s'abstenir de toute action qui
aggraverait la situation», selon la porte-parole du ministère chinois des
Affaires étrangères, Mme Hua Chunying.
L'ambassadeur nord-coréen à Pékin va se voir convoqué
pour une «protestation solennelle», a-t-elle ajouté, indiquant que les
autorités allaient mesurer les radiations à la frontière «pour assurer la santé
de la population».
Des Chinois résidant à proximité de la frontière
nord-coréenne ont été évacués de bâtiments après l'essai nucléaire de
Pyongyang, dont la secousse a été ressentie dans plusieurs villes de la
province du Jilin, selon la télévision chinoise.
- Réunion d'urgence -
A New York, le Conseil de sécurité de l'ONU tiendra
une réunion d'urgence mercredi matin, ont indiqué des diplomates.
La réunion «a été demandée par les Etats-Unis et le
Japon» et elle prendra la forme de consultations à huis clos entre les 15 pays
membres, a précisé la porte-parole de la mission américaine auprès de l'ONU,
Hagar Chemali.
Quelques instants à peine après l'annonce de Pyongyang
--intervenue à deux jours de l'anniversaire du leader nord-coréen Kim Jong-Un
--, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a qualifié l'essai nucléaire de
«grave menace pour la sécurité» du Japon.
«Nous ne pouvons absolument pas tolérer cela», a-t-il
ajouté, avant d'indiquer que le Conseil de sécurité des Nations unies allait
devoir se pencher sur ce qui constituait une nouvelle violation des sanctions
et des résolutions de l'ONU contre la politique d'armement nucléaire de la
Corée du Nord.
Tokyo, a prévenu le Premier ministre, va prendre des
«mesures résolues» contre Pyongyang et «coordonner (ses) efforts avec les
Etats-Unis, la Corée du Sud, la Chine et la Russie» pour contrer ce «grave
défi» aux efforts menés pour enrayer la prolifération de l'armement nucléaire.
La Corée du Sud a également «vivement» condamné ce
quatrième essai nucléaire nord-coréen réalisé «en dépit des avertissements de
notre part et de ceux de la communauté internationale».
La présidente Park Geun-Hye a convoqué une réunion
d'urgence du Conseil de sécurité nationale et Séoul «prendra toutes les mesures
nécessaires» pour que Pyongyang «paie le prix de cet essai nucléaire».
Séoul n'a pas commenté le fait que Pyongyang affirme
avoir réussi son premier essai de bombe à hydrogène.
Pour sa part, le ministre britannique des Affaires
étrangères, Philip Hammond, a déclaré mercredi dans un tweet : «Si les rapports
sur un essai de bombe H nord-coréenne sont vrais, il s'agit d'une violation
grave des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et d'une provocation que je
condamne sans réserve».
La France de son côté «condamne» l'essai réalisé par
la Corée du Nord, une «violation inacceptable des résolutions du Conseil de
sécurité» de l'ONU, et «appelle une réaction forte de la communauté
internationale», a annoncé la présidence.
La chef de la diplomatie australienne, Mme Julie
Bishop, a «condamné dans les termes les plus vifs» l'essai nucléaire qui
confirme aux yeux de Canberra «le statut d'Etat-voyou» de la Corée du Nord.
L'Inde, pour sa part, «évalue les informations disponibles»,
notamment sur la nature thermonucléaire du test, tout en se déclarant
«profondément inquiète» du fait que Pyongyang ait «à nouveau agi en violation
de ses engagements internationaux», selon un porte-parole officiel.
Pyongyang a testé trois fois la bombe atomique A,
utilisant la seule fission, en 2006, 2009 et 2013, ce qui lui a valu plusieurs
volées de sanctions internationales.
Le mois dernier, Kim Jong-Un avait laissé entendre que
son pays avait mis au point une bombe H, une déclaration largement mise en
doute par les spécialistes internationaux.
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Cela montre simplement que certains pays
qui arrivent à posséder la technologie pour fabriquer cette arme, rien ne les
arrêtent (voire l'Iran par exemple)
et ce n'est pas les protestations d'ailleurs des pays initiateurs de cette arme
atomique qui la possèdent déjà (jouant
aux donneurs de leçons) qui peuvent en empêcher la construction !
Naturellement la Corée du nord est
dirigée par un dictateur (déjanté)
qui passe son temps à provoquer particulièrement son voisin la Corée du sud et
les USA depuis 1953 date d'un armistice, mais pas de fin de guerre entre les
deux Corées !
Seul le voisin et allié chinois peut
empêcher peut être les actions bellicistes de Kim-Jong- Un ?!
On préfère minimiser cet essai nucléaire
que d’admettre que ce pays continue d'avancer dans cette course au nucléaire
militaire (seul la disparition de ce
dictateur qui affame et opprime son peuple serait une bonne chose, mais seuls
les coréens du nord le peuvent, s'ils le veulent ?!)
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