vendredi 9 janvier 2015

CETTE ÉPOUVANTABLE TUERIE AURAIT-PU PEUT ÊTRE ÉVITÉ SI NOTRE JUSTICE ET CODE PÉNAL EN MATIÈRE DE TERRORISME ÉTAIT ADAPTÉ À CES CRIMES ET NON PAS TRAITE COMME DU DROIT COMMUN!


 Les frères Saïd et Chérif Kouachi, recherchés par la police pour l'attaque terroriste contre «Charlie Hebdo».

MONDE Selon des informations du renseignement américain...

Charlie Hebdo: Les suspects étaient interdits de vol aux Etats-Unis, Saïd Kouachi a été entraîné au Yémen

Le chaînon manquant commence à se préciser. Saïd Kouachi, l'aîné des deux suspects recherchés par les autorités, a voyagé au Yémen en 2011 où il s'était entraîné au maniement des armes. Une source du renseignement américain l'affirme, sous couvert d'anonymat, à plusieurs médias dont NBC News et le New York Times.

Entraîné par Al-Qaïda au Yémen

Lors de son voyage, Saïd Kouachi a été entraîné par un membre d'Al-Qaïda au Yémen avant de rentrer en France. On ne sait pas s'il a côtoyé l'influent islamiste américain Anwar al-Awlaki, tué par la suite par une frappe de drone américaine.
Saïd Kouachi et son cadet Chérif, condamné en 2008 à trois ans de prison en France pour sa participation à la «filière irakienne» du 19e arrondissement, avaient été placés depuis «des années» sur la liste noire américaine du terrorisme, qui comprend environ un million de suspects. Ils étaient également sur la «no fly list», une liste beaucoup plus restrictive de passagers interdits de vol aux Etats-Unis, qui ne compte que 47.000 noms.

«En périphérie des affaires de son frère»

Saïd Kouachi a été «formellement reconnu sur photo comme agresseur», a annoncé Bernard Cazeneuve, jeudi. «Domicilié à Reims» et «sans emploi», il «n'a jamais été poursuivi ou condamné mais apparaissait en périphérie des affaires de son frère» cadet, précise le ministre de l'Intérieur.
Plusieurs questions restent sans réponse. Comment Saïd Kouachi a-t-il pu se rendre au Yémen sans éveiller les soupçons des autorités françaises. Chérif Kouachi a-t-il été suivi à sa sortie de prison? Y a-t-il eu des manquements dans la communication et le partage d'informations entre Washington et Paris? Selon Bernard Cazeneuve, les deux frères étaient «sous surveillance» mais «il n'y avait pas d'élément les concernant témoignant de l'imminence d'un attentat». Jusqu'à ce qu'il soit trop tard.












Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire