MAIS ELLE N'EXISTE PLUS VRAIMENT CETTE EXTRÊME GAUCHE DANS CETTE GLISSADE DE SOCIALE DÉMOCRATIE QUI NE VEUT PAS DIRE FRANCHEMENT SON NOM !

Mais où est donc passée l'extrême gauche ?

La gauche radicale a tout pour être forte dans l'Hexagone, mais elle est trop associée au pouvoir pour cartonner comme en Grèce.

Jean-Luc Mélenchon discute avec Alexis Tsipras, leader de Syriza, lors d'un meeting en région parisienne

la gauche radicale cartonne en Grèce et en Espagne. A-t-elle sa chance en France ?
Hugo Domenach : En France, le succès de la gauche radicale peut être renvoyé aux calendes grecques. Elle naufrage avec la gauche de pouvoir. Le paradoxe, c'est que toutes les conditions sont réunies pour qu'elle soit forte. La crise économique n'en finit pas, le chômage s'aggrave, la consommation s'étiole. Et l'on désespère de l'austérité imposée par Bruxelles et Berlin. Les Français comme les Grecs tournent le dos aux partis de gouvernement, qu'ils jugent responsables de ce déclin. En Europe, certains partis d'extrême gauche en profitent. En Grèce, Syriza, le Front de gauche local, est favori pour emporter les élections anticipées. Alexis Tsipras, le Jean-Luc Mélenchon grec, a un mot d'ordre qui le porte : "À bas l'austérité." En Espagne, Podemos, mouvement anticorruption issu des Indignés, peut gagner les prochaines législatives. Mais, en France, la gauche radicale barbote dans les basses eaux électorales.
Pourquoi ?
Parce que l'extrême gauche n'est pas crédible en tant que parti antisystème. Elle est en partie liée à la gauche qu'elle a accompagnée au pouvoir. "Méluche", qui a pourtant été enfant de choeur dans sa jeunesse, est très virulent avec François Hollande et Angela Merkel. Il essaye de faire oublier qu'il a appelé à voter pour le président socialiste au second tour de la présidentielle. Il est donc forcément associé au président qui bat tous les records d'impopularité. Et la gauche radicale gouverne des villes et des départements avec le PS. La gauche de la gauche est coincée entre la critique du pouvoir et les alliances de circonstance.
C'est le Front national qui en profite...
Aujourd'hui, le FN s'engouffre dans la brèche. Le parti d'extrême droite bouleverse le bipartisme. Depuis 2012, sa montée en puissance est inversement proportionnelle au délitement du Front de gauche. Jean-Luc Mélenchon était devant Marine Le Pen dans les intentions de vote de la présidentielle. Or, la patronne du FN l'a largement devancé au premier tour. Le FN a aussi gagné les européennes, alors que le Front de gauche était dans les choux. Et cette tendance devrait se confirmer en 2015. Le Front national a piqué le discours social de l'extrême gauche. Il prône un État fort, protecteur des petites gens. Et puisqu'il n'a jamais gouverné et qu'il propose de rompre avec l'Union européenne, il est considéré comme le vrai parti antisystème. Il bloque donc toute possibilité d'importation du modèle grec chez nous, même si ses électeurs ont souvent conscience que le repli sur soi n'est pas une solution réaliste.

Elle aboie peu, car on ne l'entend plus beaucoup, même le tribun MELENCHON semble aphone, mais" elle ne mort plus depuis longtemps" et n'entraine plus les foules d'un passé décidément révolu de poing en l'air et drapeau rouge!

La société capitaliste et de consommation est passée par là avec ces politiciens rodés à diviser les français et n'a pas encore créé assez de pauvres pour faire renaitre une extrême gauche virulente à idées novatrices pour mobiliser assez de nos concitoyens!

A la limite l'extrême droite et le FN de M.LE PEN y arrive mieux et çà c'est plus préoccupant !

jdeclef@02/01/2015