Société
TERRORISME Le Premier
ministre israélien a nuancé ses propos de la veille, quand il avait estimé
qu'Israël était le «foyer» des juifs de France...
Netanyahu salue la «position très ferme» de Hollande et Valls contre le «terrorisme»
Le chef du gouvernement israélien Benjamin Netanyahu
a salué dimanche «la position très ferme» et la «détermination» du
président François Hollande et du Premier ministre Manuel Valls «contre le
nouvel antisémitisme et le terrorisme», au soir d'une journée historique de mobilisation
internationale contre les attentats djihadistes à Paris.
Le dirigeant de l'Etat hébreu a prononcé
un long discours à la Grande synagogue de la Victoire, au coeur de la capitale,
lors d'une cérémonie en hommage aux 17 personnes tuées dans les attentats parisiens de cette
semaine, dont quatre juifs. «J'apprécie la position très ferme
et la détermination du président François Hollande et du Premier ministre
Manuel Valls contre le nouvel antisémitisme et contre le terrorisme», a-t-il
souligné, en l'absence des deux membres de l'exécutif français, partis peu
avant.«Notre ennemi commun c'est l'islam radical, extrémiste, pas l'islam normal»
Dans cette allocution en hébreu, traduite en français par le député UDI Meyer Habib, Benjamin Netanyahu a aussi dit vouloir «remercier» Lassana Bathily, l'employé musulman d'origine malienne du supermarché casher qui a sauvé des clients de ce magasin de la Porte de Vincennes. «Notre ennemi commun c'est l'islam radical, extrémiste, pas l'islam normal», a-t-il souligné. Avant d'ajouter, dans la langue de Molière cette fois: «Ca, c'est la vérité !»Semblait nuancer des propos tenus la veille, Benjamin Netanyahu a lancé aux juifs français rassemblés en rangs serrés dans la synagogue de la Victoire: «Vous avez le droit de vivre en sécurité et en paix dans chaque endroit où vous choisirez de vivre», ajoutant: «en particulier en France».
Le sujet sensible de l'émigration des juifs de France en Israël avait donné lieu à une passe d'armes à fleurets mouchetés samedi entre Benjamin Netanyahu et Manuel Valls. Le premier avait estimé qu'Israël était le «foyer» des juifs de France, ce à quoi le second avait répliqué que «la France, sans les juifs de France, n'est plus la France».
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