Nicolas Sarkozy au JT de
France 2, le 21 septembre 2014
POLITIQUE Le président de l'UMP s'est dit, par
ailleurs, «consterné» par l'usage du mot «apartheid» employé par Manuel
Valls...
JT de
France 2: Nicolas Sarkozy avance ses propositions et égratigne Manuel Valls
Nicolas Sarkozy veut reprendre du poil
de la bête. Le président de l'UMP, invité de David Pujadas, ce mercredi soir,
au JT de France 2, a d'abord dressé son «diagnostic» des attaques terroristes.
«Un certain nombre de terroristes djihadistes ont décidé de mener une guerre
contre notre civilisation, notre mode de vie, notre façon de nous habiller, de
penser. Il nous faut calibrer les réponses sur le diagnostic que nous faisons».
Travailler
plus, pour protéger plus
Face à cette «menace permanente»,
l'ancien chef de l'Etat estime que le gouvernement de Manuel Valls ne va pas
assez vite. Les solutions de l'UMP: travailler plus, pour protéger plus.
Nicolas Sarkozy a ainsi proposé «de décider immédiatement de rétablir les
heures supplémentaires dans la police et les services de renseignement» pour
faire face à la menace terroriste. «Nous n'avons pas de temps à perdre», a-t-il
lancé. Ce rétablissement des heures supplémentaires représente «4.000
équivalents temps plein de plus tout de suite» selon lui alors que les mesures
budgétaires annoncées par le gouvernement vont faire que «les renforts en
personnel arriveront pour les premiers dans deux ans et pour les derniers dans
cinq ans». Nicolas Sarkozy a plaidé pour un «islam de France», s'interrogeant
pour savoir ce que la religion était «prête à faire pour s'intégrer dans la
République».
«Consterné»
par les propos de Valls
Pour lutter contre les terrorismes, il a
aussi évoqué la déchéance de nationalité pour les binationaux, et l'application
du crime d'indignité nationale. Des propositions déjà avancées par l'UMP la semaine dernière. «L'unité
nationale, ça ne veut pas dire qu'on ne doit pas faire de propositions»,
s'est-il défendu. En bon chef de l'opposition, Nicolas Sarkozy n'a d'ailleurs
pas manqué d'égratigner le Premier ministre sur l'utilisation du mot «apartheid» pour
évoquer les banlieues. «Comparer la République à l'Apartheid est une
faute [...] Je suis consterné par cette expression». Nicolas Sarkozy a précisé
que «le climat d'union nationale était incontournable et indispensable». Une
phrase au passé, qui pourrait nous laisser penser que cette union a vécu.
N.SARKOZY refait de
la politique politicienne tant cette union des français et de la classe
politique en général lui fait peur (car
lui une seule chose l’intéresse, c'est son avenir personnel!)
Alors il critique et
même propose des mesures, tout cela pourrait paraitre bien, mais que n'en
n'a-t-il fait quand il était ministre de l'intérieur et ensuite président de la
république (car le terrorisme, et
l’insécurité grandissante était déjà importante même avant son arrivée aux
affaires!)
Il reprend de
vieilles recettes style travailler plus pour gagner plus "à la sauce police" et fustige M.Valls qui emploie des
mots chocs pour souligner des problèmes véritables qui se développent depuis 30
ans!
C'est "l’hôpital qui se fout de la charité",
et c'est son quinquennat médiocre qui lui a couté sa non réélection et qui n'a
pas reflété ses beaux discours!
N.Sarkozy est un
opportuniste de la politique qui fait "feu
de tout bois", mais il n'a pas changé d'un iota, et de toute façon, il
n'est pas au pouvoir, donc qu'il rénove déjà son parti UMP divisé pour qu'il
puisse se présenter à la primaire et être élu, seule chose qui lui importe
en piégeant assez de gogos aveugles et sourds!
(Et qu'il se débarrasse s'il peut de "ses casseroles"...)
Declef | 22.01.2015
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