LES FRANÇAIS SUBISSENT PAR CE QU'ILS LE VEULENT BIEN CAR IL EST FACILE POUR TOUT PRÉSIDENT ÉLU EN FRANCE DE DIRE CELA :

Vœux de Hollande : toutes les déclarations

 Fidèle à la tradition, le chef de l'État a présenté ses vœux télévisuels aux Français.

Fidèle à la tradition, François Hollande a présenté ce mercredi 31 décembre ses voeux aux Français, à l'aube d'une année électorale à haut risque : départementales en mars, régionales en décembre. Voici ses principales déclarations.
Rayonnement de la France. D'emblée, le chef de l'État a interpellé les Français, les assurant qu'il "comprenait leurs difficultés", mais souhaitait "en finir avec le dénigrement et le découragement", avant d'embrayer sur le rayonnement de la France en 2014, notamment grâce aux deux prix Nobel obtenus par des ressortissants de l'Hexagone. "Mon message, c'est celui de la confiance. 2015 doit être une année d'audace, d'action, de solidarité", a-t-il ajouté.
"Aux entreprises maintenant d'embaucher et d'investir". François Hollande a embrayé sur le pacte de responsabilité, qui "entrera en vigueur dès demain matin". Il a dans ce cadre exhorté les entreprises à "investir et à embaucher". "À elles maintenant d'embaucher et d'investir, c'est le sens du mot responsabilité", a dit le chef de l'État. "Notre obligation commune, c'est la lutte contre le chômage", a-t-il dit.
La loi Macron, "un coup de jeune". "La France est capable de se transformer. Je sais que vous y êtes prêts", a dit le chef de l'État, en citant en exemple le projet de loi Macron sur l'économie, qui sera débattu prochainement au Parlement et qui sera un "coup de jeune pour notre société".
"Populismes". François Hollande veut "combattre jusqu'au bout" pour "faire avancer la France face aux conservatismes et aux populismes", a-t-il assuré .
Environnement : une déclaration sur les droits de l'humanité. Concernant la conférence climat 2015 de Paris, le président a indiqué qu'il souhaitait mettre en place une "déclaration sur les droits de l'humanité pour préserver la planète".
"J'ai tenu bon". "J'ai tenu bon et suivi fermement le cap que je m'étais fixé", a-t-il martelé, prônant la "persévérance", la "constance" et le "travail dans la durée". Une manière de tourner à demi-mot la page d'une année 2014 marquée par l'éclatement de sa majorité avec le départ des Verts du gouvernement, le feuilleton de sa vie privée - avec sa séparation d'avec Valérie Trierweiler -, et les scandales qui ont éclaboussé plusieurs ministres et membres de son entourage. Mais une manière aussi de rester clairement dans la course pour 2017. Reparti à la conquête de l'opinion, François Hollande, président le plus impopulaire de la Ve République mais dont la cote a connu un léger rebond en décembre, a tenté ainsi de refermer sur une note d'espoir une année 2014 qui, de son propre aveu, a été "rude et jalonnée d'épreuves de toutes sortes".
Quid du chômage ? 2014 restera marquée par une série de sévères revers électoraux pour la gauche, un nouveau dérapage des déficits publics et une croissance atone. Mais c'est surtout sur la question du chômage qui a atteint un nouveau record en novembre que le président Hollande était attendu. Sur ce point, il est resté prudent après avoir échoué un an plus tôt à "inverser la courbe du chômage", observant simplement que "face au chômage, c'est en faisant preuve d'initiative que nous réussirons".

Car des son élection qui n'est pas revue avant 5 ans (ni même à mi mandat et pour cause) il est de facto "indéboulonnable" de par notre constitution de cette 5eme république faite sur mesure pour le chef de l'état!

Donc il enfonce une porte ouverte!

Le gouvernement à la rigueur peut changer, ainsi que le 1er ministre (au gré du président "monarque" ou être renversé après avoir été désavoué par les députés à l'assemblée nationale)

Donc il est facile qu'il dise, qu'il "tient bon ou résiste" en gonflant le torse (s'il y avait à mi mandat une consultation électorale permettant au peuple de le désavouer ou de se prononcer sur un demi bilan, serait-il encore là ? On peut en douter raisonnablement!)

Et puis on a subit des cohabitions dans cette 5eme république cela n'a pas été probant, donc ce n'est  pas la solution non plus car le président ne bouge pas!

Donc si les français veulent vraiment que ça change et ne pas continuer à subir les mêmes politiciens professionnels ringards qui profitent du peuple et de la France en leur faisant subir des alternances inutiles, il faut changer nos institutions et cette république poussiéreuse !

Jdeclef@01/01/2015