LE 1ER MINISTRE VEUT ESSAYER DE FAIRE BOUGER LES CHOSES EN MATIÈRE DE ZONES DITES SENSIBLES POUR DIRE UN LANGAGE PLUS SIMPLE ? LAISSONS LE FAIRE…

Manuel Valls lors d'une conférence de presse à Matignon le 22 janvier 2015.

POLITIQUE La formule est chargée en sous-entendus ethniques selon des experts...

Manuel Valls veut une «politique du peuplement pour lutter contre la ghettoïsation, la ségrégation»

• Un comité interministériel se réunira contre les inégalités «dans les quartiers»
• Selon Valls, les politiques publiques n'ont pas permis d'éviter «la relégation, le regroupement ethnique, religieux» ni permis «la mixité des populations»
• «Dans ces écoles on ne trouve que des élèves issus de familles pauvres, souvent monoparentales, issues uniquement de l'immigration», constate le Premier ministre

Deux jours après avoir évoqué un «apartheid», Manuel Valls enfonce le clou. Jeudi, Premier ministre a annoncé lors d'une conférence de presse à Matignon qu'un comité interministériel consacré à la lutte contre les inégalités «dans les quartiers» se tiendra en mars, après une «phase de débats» pour «prendre les décisions qui s'imposent».
Pour Manuel Valls, il ne faut «pas seulement une politique du logement et de l'habitat» mais une «politique du peuplement». Une «politique du peuplement pour lutter contre la ghettoïsation, la ségrégation», a-t-il plaidé. Les politiques publiques menées «depuis 30 ans», n'ont pas permis d'éviter «la relégation, le regroupement ethnique, religieux» ni permis «la mixité des populations», a fait valoir le locataire de Matignon.

Aller «plus loin» que la seule politique du logement

«Je ne supporte pas, comme républicain, de voir cet enfermement, cette relégation dans un certain nombre de ces quartiers (...), que dans des écoles on ne trouve que des élèves issus de familles pauvres, souvent monoparentales, issues uniquement de l'immigration, des mêmes cultures et de la même religion», a-t-il poursuivi.
Que désigne cette «politique du peuplement»? Dans le langage des sociologues et des experts de la politique de la ville, il s'agit des mesures prises pour imposer la «mixité sociale» dans un quartier ou une commune, notamment dans les procédures d'attribution des logements sociaux. «L'idée, c'est de casser ces logiques de ségrégation sociale, et donc de renforcer la mixité sociale», d'aller «plus loin» que la seule politique du logement, a tenté d'expliciter l'entourage du Premier ministre.

«Une phase de communication dure»

Mais nombre y ont vu une nouvelle référence ethnique, alors que mardi, lors de ses voeux à la presse, Manuel Valls avait suscité la controverse en évoquant «un apartheid social, territorial et ethnique» qui se serait «imposé» à la France.
«Manuel Valls reste là dans la rhétorique de l'apartheid. Il est dans une phase de communication dure», souligne le géographe Christophe Guilly, spécialiste des quartiers difficiles et du logement social. Selon l'auteur de «la France périphérique», «il marque qu'il a compris les tensions de la société française et qu'il va se montrer ferme sur le sujet» même s'il n'a pas de solution clé en mains»

Une politique des années 60 qui nous revient en pleine face par l'inertie des divers gouvernements gauche/droite qui se sont succèdes depuis plus de trente ans et qui n'ont pour ainsi dire rien fait pour ses quartiers de banlieues et même les nouvelles villes qui ont été créées de toutes pièces notamment en IDF dans les départements franciliens crées en 1976 dont certains sont déjà marqués de problèmes récurent "93" "94" "95"!

Mais pas seulement, à Paris, certains arrondissements sont touchés par ce même phénomène de ghettos, trafics en tout genre économie souterraine, délinquance etc etc, tout comme en province dans certaines grandes villes bien connues!

Alors M.VALLS dit tout haut ce que l'on ne veut pas admettre (tout au moins nos politiciens de tous bords et autres bien pensant hypocrites...)

Car oui M.VALLS notre 1er ministre a été pendant 11ans maire d'ÉVRY une de ces nouvelles villes créées en 1971 préfecture de l'Essonne avec tous les problèmes inhérents et récurrents de ces villes d'IDF (immigration, délinquance et autres déjà cités)

Car dans les année 60 on a construit des kyrielles de logements sociaux HLM etc, c'était utile, mais c'est tout, et fait très important il n'y avait pas de chômage au contraire on avait besoin de main d'œuvre (maintenant on en est arrivé au contraire ou on voudrait refuser du monde, car on ne sait plus ou les loger et on n'y arrive pas et on n'a un chômage qui n’arrête pas d'augmenter, alors les ghettoïsations diverses communautaires se développent exponentiellement!)

Mr le 1er ministre par sa connaissance du terrain pratique un "parlé vrai" qui ne plait pas à tout le monde mais qui a le mérite de vouloir enfin peut être "secouer le cocotier" de nos politiciens et élus qui regardent ailleurs tant que ce n'est pas chez eux!

Alors, s'il arrive à changer quelque chose qui perdure depuis trente ans ce sera bien, donc inutile de critiquer avant comme le font certains!

Declef | 23.01.2015