dimanche 27 janvier 2019

Ce sont les risques quand on va dans de telles manifestations importantes ou traine toujours des casseurs violents ?!


Gilets jaunes : Éric Drouet appelle à « un soulèvement sans précédent »

Selon le ministère de l'Intérieur, 69 000 personnes ont manifesté en France, dont 4 000 à Paris. Jérôme Rodrigues a été blessé à un œil par un projectile.


La journée a été marquée par de nouveaux affrontements. Samedi 26 janvier, des milliers de Gilets jaunes ont manifesté pour leur acte XI, marqué par des heurts, avec une ténacité affichée face à un exécutif qui regagne en popularité, dix jours après l'ouverture du grand débat national. Selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur, 69 000 personnes ont manifesté dans toute la France ce samedi, dont 4 000 à Paris, un chiffre en baisse par rapport à la semaine dernière. Pour l'acte X, 84 000 Gilets jaunes avaient été recensés. Les forces de l'ordre ont également procédé à 42 interpellations à Paris, selon des chiffres de la préfecture vers 17 heures.
Dans la soirée, dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, Éric Drouet a appelé les Gilets jaunes à se soulever. «  Nous appelons à un soulèvement sans précédent par tous les moyens utiles et nécessaires pour que plus personne ne soit victime de ces blessures de guerre. » Avant d'ajouter : «  Laissez vos querelles de côté, un combat ne se joue pas, il se gagne.  »

L'IGPN saisie

Jérôme Rodrigues, figure connue des Gilets jaunes, blessé à un œil par un projectile alors qu'il se trouvait face à des forces de l'ordre, a été évacué par les pompiers du cœur de la place, puis hospitalisé.
Dans un tweet, la préfecture de police a confirmé qu'un «  blessé  » avait été «  pris en charge place de la Bastille  », sans préciser qu'il s'agissait de Jérôme Rodrigues. «  Le préfet de police, en accord avec le ministre de l'Intérieur @CCastaner et le secrétaire d'État @NunezLaurent, saisit l'IGPN afin que soient établies les circonstances dans lesquelles cette blessure est intervenue  », ajoute le tweet. Jérôme Rodrigues a posté la photo de son visage meurtri sur sa page Facebook, avec ce commentaire : «  Je vais perdre mon œil la famille. Ma famille.  »

Condamnations de Christophe Castaner

Peu auparavant, il était en train de filmer la manifestation en live sur Facebook, quand il s'écroule. Sur ses images, on voit d'autres manifestants au-dessus de lui, le prendre en charge, en appeler aux «  street medics  ». On entend l'un d'eux s'écrier à plusieurs reprises : «  Ils lui ont éclaté l'œil.  »
Le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner a «  condamné  » dans un tweet les «  violences  » commises selon lui par «  des casseurs déguisés en Gilets jaunes  ». Il «  condamne avec la plus grande fermeté les violences et dégradations commises samedi encore, à Paris comme en province, par des casseurs camouflés en Gilets jaunes  », selon le tweet. Toujours sur Twitter, il ajoute que «  l'IGPN saisie par le @PrefPolice fera toute la lumière sur les incidents qui se sont produits place de la Bastille  », où une figure connue des «  Gilets jaunes  » a été grièvement blessée à un œil alors qu'il filmait l'arrivée des manifestants.

Nuit jaune écourtée

Plusieurs centaines de manifestants se sont réunis samedi soir pour une première «  nuit jaune  » place de la République à Paris, qui a été assez rapidement évacuée en partie par les forces de l'ordre. Venant principalement de la place de la Bastille, elle-même évacuée, des centaines de personnes avaient convergé à République dès 17 heures dans une ambiance de kermesse, discutant en petits groupes sous une pluie fine, avant que la situation ne se tende en fin de journée.
Les forces de l'ordre ont fait usage de gaz lacrymogène, d'un canon à eau et tiré des grenades de désencerclement, repoussant les Gilets jaunes sur une partie de la place. De nombreux manifestants se sont plaints d'avoir été évacués de la place alors que le rassemblement, déclaré en préfecture, était autorisé selon eux jusqu'à 22 heures. Il avait été nommé la «  Nuit jaune  » par les organisateurs, en référence aux rassemblements citoyens de Nuit debout de 2016.

Maxime Nicolle interpellé

À Bordeaux, haut lieu de la contestation et où la préfecture s'est refusée à communiquer des chiffres de mobilisation, l'AFP a dénombré près de 5 000 Gilets jaunes. Ils étaient également 4 000 à Marseille, selon la police, où des gilets « rouges » de la CGT se sont joints aux manifestants. Des heurts ont éclaté dans le cortège d'au moins 2 000 personnes à Nantes. Une des figures nationales du mouvement des Gilets jaunes, Maxime Nicolle, a été interpellé à Bordeaux où il était venu manifester dans l'après-midi, a-t-on appris auprès de la préfecture.
Maxime Nicolle a été interpellé en début de soirée dans le centre de la capitale girondine où s'étaient rassemblés environ 200 manifestants décidés à mener une action nocturne. L'homme «  faisait partie d'un attroupement à qui il a été donné l'ordre de dispersion. Malgré cet ordre, il est resté et a incité les autres à faire de même  », selon la préfecture. Après avoir participé à la manifestation de l'acte X des Gilets jaunes samedi dernier à Toulouse, Maxime Nicolle était venu ce samedi à Bordeaux, une autre place forte du mouvement dans le Sud-Ouest.
L'homme «  faisait partie d'un attroupement à qui a été donné l'ordre de dispersion. Malgré cet ordre, il est resté et a incité les autres à faire de même  », selon la préfecture. Maxime Nicolle est ressorti moins de deux heures plus tard de l'Hôtel de Police. «  Il a été entendu en audition et laissé libre  », a indiqué le parquet. À sa sortie, cette figure du mouvement a indiqué devant la presse qu'il «  était en train de partir quand [il a] été interpellé  ».

Toulouse toujours mobilisée

La semaine dernière, la Ville rose avait établi le record de participation avec plus de 10 000 participants. Ce samedi, plusieurs milliers de Gilets jaunes ont de nouveau manifesté. Toulouse est l'un des bastions de la contestation. Des échauffourées et des dégradations ont eu lieu en fin de défilé.
« Des incidents ont eu lieu à différents endroits à Toulouse avec des dégradations de vitrines d'agences bancaires, de mobilier urbain et de chantiers, des feux de poubelles, des barricades et des tags. On dénombre actuellement un blessé en urgence relative. Dix personnes ont été, pour l'instant, interpellées en centre-ville », selon le bilan de la préfecture en fin de journée.

Marches distinctes

Rester visibles et audibles dans la rue, c'est le défi des Gilets jaunes alors que l'exécutif remonte dans les sondages, que les rangs des contestataires sont gagnés par de nouvelles querelles internes et que l'annonce d'une liste « Rassemblement d'initiative citoyenne » aux européennes de mai sème la division.
À Paris, deux figures historiques du mouvement aujourd'hui ennemies, Éric Drouet et Priscillia Ludosky, avaient engagé des marches distinctes. Le premier a pris place dans un cortège parti du cours de Vincennes, la seconde a rallié le siège parisien de Facebook depuis le ministère des Outre-Mer. Un troisième cortège est parti des Champs-Élysées.

« La répression en marche »

Dans ces cortèges, les revendications restaient cependant unanimes, la première d'entre elles réclamant un référendum d'initiative citoyenne (RIC), qui « hérisse » le Premier ministre Édouard Philippe. « La répression en marche », « Anti-Flash-Ball », proclamaient banderoles et pancartes à Paris ou à Brest alors que la polémique enfle sur les blessures causées par les lanceurs de balles de défense (LBD). Les forces de l'ordre dotées de ces armes étaient équipées pour la première fois de caméras-piétons.
« Il y a toujours du monde, même si les gens s'éparpillent un peu. Mais ce qu'il faut retenir, c'est qu'on est toujours là », souligne Jean-Jacques Sylvain, 55 ans, de Corbeil-Essonnes, au sujet de la mobilisation.

Incidents à Évreux

Venu de Fourmies (Nord), Mathieu Styrna, menuisier de 36 ans, estime que « le grand débat, c'est surtout une grande mascarade. On a l'impression qu'il y a une sélection des gens qui y participent ». Un père retraité de la RATP, venu manifester avec ses deux enfants majeurs, a déploré, lui, la présence de « militants d'extrême droite masqués », qui ont « chargé » des militants du NPA près de la gare de Lyon.
Quelques incidents ont aussi été recensés à Évreux. En marge d'un rassemblement qui a réuni plus de 800 personnes selon la préfecture, des dégradations ont été commises devant le siège de la Banque de France et au niveau des locaux de la police municipale, selon les autorités, qui ont également déploré l'incendie de « deux véhicules » aux abords de la mairie.

Défilé à Lyon

À Montpellier, où quelque 1 500 manifestants ont défilé dans le centre-ville, des incidents ont éclaté devant la préfecture. À Besançon, le mouvement hospitalier des Blouses blanches s'est joint au cortège des Gilets jaunes.
Au moins un millier de personnes ont défilé à Lyon dans une ambiance électrique et aux cris de « Macron démission ». Ils étaient environ 600 à Grenoble et à Saint-Étienne. À Strasbourg, 200 à 300 personnes se sont rassemblées devant le Parlement européen pour faire « barrage à Macron », selon les mots d'un manifestant, Valentin Wimmer. Ce mécanicien retraité de Molsheim (Bas-Rhin) estime avec regret que « le mouvement commence à s'effriter ».

Manifestation dans le calme à Lille

Environ 1 500 personnes, selon la préfecture, ont manifesté dans le centre-ville de Lille. Elles ont été rejointes en fin de parcours par un autre cortège d'un millier de personnes, celui pour le climat, a constaté une journaliste de l'AFP.
« Justice climatique, justice sociale », ont scandé les manifestants, Gilets jaunes et militants écologistes mêlés au sein d'un même cortège fusionné, arrivant place de la République. La manifestation, où étaient présents en fin de cortège des enseignants « stylos rouges », le collectif des sans-papiers du Nord et la CGT, a emprunté dans le calme des rues différentes, avant de faire les dernières centaines de mètres ensemble.
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On a le droit de manifester en France c'est bien, mais cela n’empêche pas les coups de toutes parts !

Et de plus quand on se frotte trop près des forces de l'ordre le risque augmente d'accidents divers !

Mais cela marche dans les deux sens car certains voyous trublions casseurs n'envoie pas que des tomates ou œufs pourris, ils ont dans leurs besaces, boules de pétanque en acier, boulons lancés à coups de lance pierre, pavés et tout objets ramassés sur le sol sans parler des cocktails Molotov des lieux ou se produise ses échauffourées !

Car notre justice laxiste et son code pénal inadapté ne permet pas d’interpeller efficacement ces individus dangereux qui se défoulent et vandalisent (faute soi disant de preuve) ni les punir sérieusement malgré que beaucoup soient filmés lors de leurs exactions diverses !?

D’ailleurs cela fait onze semaines que cela dure chaque samedi dans toute la France car notre fameux état régalien et ses ministres et dirigeants sont dépassés réduit à faire de la parlote pour essayer de calmer ces jeux pervers !

Il n'y a qu'une solution, peut être retourner aux urnes pour revoter pour changer notre gouvernement et nos institutions et ce problème couve depuis longtemps, on va voir si les français vont encore supporter cela longtemps, car notre président fait durer en espérant comme d'habitude que cette situation entrainera le pourrissement, ce n'est pas nouveau, d'autres présidents et 1ers ministres ont déjà subi cela dans le passé, mais ils ont appelé les français aux urnes pour remettre la vie du pays sur les rails, et cela devient urgent !

Jdeclef 27/01/2018 09h08LP

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