Pédophilie : Barbarin à la barre, « le
procès d'un système »
Le procès du primat des Gaules et de son entourage
pour « non-dénonciation d'abus sexuels », initié par une association
de victimes, débute lundi à Lyon.
Cette affaire de pédophilie de grande ampleur a été révélée en janvier 2016 par l'association La Parole libérée, constituée pour rassembler les témoignages des victimes du père Bernard Preynat. Considérant finalement qu'aucune infraction ne pouvait être reprochée au cardinal Barbarin, le parquet lyonnais a fini par classer sans suite cette affaire.
« La pédophilie du père Preynat, une sorte de secret de famille »
C'était sans compter sur la persévérance de l'association, dont dix plaignants, bien déterminés à utiliser toutes les voix judiciaires existantes, n'ont pas hésité à recourir à une citation directe devant le tribunal correctionnel. Cette citation met en cause sept membres de la hiérarchie de l'Église, du cardinal Barbarin jusqu'au Vatican, en passant les échelons intermédiaires.
« Éviter le scandale
public »
L'un d'entre eux, Luis Ladaria
Ferrer, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, en poste à Rome,
ne sera toutefois ni présent ni représenté. Le tribunal du Vatican a refusé, au
nom de son immunité diplomatique, de lui transmettre sa citation. Ce haut
représentant du Vatican, sollicité par le cardinal Barbarin, lui avait demandé
de prendre contre le prêtre pédophile « toutes les mesures disciplinaires
adéquates, tout en évitant le scandale public ».« Cette immunité permet de fuir ses responsabilités », estime François Devaux, porte-parole de La Parole libérée. L'association des plaignants n'envisage toutefois pas de demander de nouveau report d'audience pour exiger la présence du représentant du pape. « Toute l'histoire de l'Église et du Vatican est contradictoire sur cette question de la pédophile… ce qui laisse supposer que demain, rien ne changera », regrette François Devaux.
C'est donc essentiellement sur la responsabilité du cardinal Barbarin, arrivée à la tête du diocèse de Lyon en 2002, que portera ce procès. « Ce n'est pourtant pas le procès d'un homme, mais celui d'un système », considère François Devaux, « c'est un procès particulièrement important, car on n'a encore jamais mis en cause ceux qui savaient et ont fait de la rétention d'information ». Pour le porte-parole des victimes, cette audience « n'est pas un combat contre la pédophilie, mais pour le devoir de ne pas permettre à un pédophile de rester en contact avec les enfants ».
« Preynat n'est qu'un pauvre type »
Du côté de l'Église, cette
audience, qui viendra encore entacher son image, est attendue avec fébrilité.
S'appuyant sur le classement sans suite prononcé par le parquet, la défense du
cardinal Barbarin entend demander sa relaxe. « On ne répare pas une
injustice par une autre injustice », plaide son avocat Me Jean-Félix
Luciani. « J'attends la réhabilitation du cardinal Barbarin et de son
action réelle », confie-t-il, « j'attends qu'il soit enfin établi de
façon publique qu'il n'a jamais cessé de mettre fin aux agissements du père
Preynat et n'a jamais toléré les actes pédophiles dans son Église ».Pédophilie : « L'Église ne s'attaque pas aux racines du scandale »
Comme il l'a fait devant les enquêteurs qui l'ont entendu pendant de nombreuses heures, le cardinal Barbarin entend démontrer comment il a géré au mieux cette affaire… sans avoir vraiment été aidé par le Vatican, qu'il avait pourtant sollicité.
Le procès du père Preynat, dont le dossier d'instruction vient d'être bouclé, pourrait avoir par ailleurs avoir lieu en cette fin d'année. « Mais dans le fond, il ne nous intéresse pas, confie François Devaux, si je pouvais me retirer de cette affaire, je le ferai, Preynat n'est qu'un pauvre type, notre seule motivation est de ne plus permettre le contact entre des personnes que l'on sait pédophiles et des enfants. »
Entre les deux audiences, la sortie de Grâce à Dieu, le film du réalisateur François Ozon, retraçant le calvaire des jeunes scouts lyonnais, est programmé pour le 20 février prochain…
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Mais il n’y a pas quelle dans cette chrétienté
diverse par ses religions souvent donneuses de leçon, surtout maintenant que c’est
la mode pour se donner bonne conscience hypocrite en se cachant derrière la religion !
Ce cardinal BARBARIN arrogant et imbu de
sa personne antipathique a fauté souvent par omission des pratiques de ses prêtres,
dont il a tu les pratiques inqualifiables sur quelque fois de jeunes enfants,
ne mérite aucune compassion !
Pour le reste, quand on connait notre
justice laxiste, il ne faut pas, s’attendre à des sanctions sévères, surtout
que ces faits déplorables touchent bien d’autres églises chrétiennes diverses dans
les pays occidentaux connus !
Et puis, la France un des berceaux de la
chrétienté catholique ne va pas se mettre à dos, sa sainteté le Pape chef de
cette église !
Et pourtant depuis 2000 ans, on s’entretue
dans le monde en son nom, comme pour d’autres religions et çà c’est le plus
important et le plus grave, car cela avilit la conscience des plus faibles qui
obéissent à ses dogmes et croyances diverses, le principal défaut, car les
religions sont avant tout une création des hommes !
Revoyons notre histoire et celle des
peuples qui l’ont fait, influencé par des mystiques religieux souvent de grands hypocrites !
Jdeclef 05/01/2018 12h50
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