dimanche 20 janvier 2019

En fait on a l'impression qu'E.MACRON fait une campagne présidentielle avant l’heure ?!


- Grand débat : le scénario n'est pas écrit

ÉDITO. Plus les Français seront nombreux à participer au grand débat, plus Emmanuel Macron sera tenu d'agir. Mais nul ne connaît le dénouement de l'histoire.


La lettre qu'Emmanuel Macron a adressée aux Français et, plus encore, les deux premiers débats auxquels le chef de l'État s'est livré avec des maires, dans l'Eure puis dans le Lot, le prouvent : tous les sujets sont sur la table. Tous. La fiscalité, les dépenses publiques, les institutions, le 80 km/h qu'il est prêt à aménager au risque de fâcher son Premier ministre, l'ISF qu'il va faire évaluer, le référendum qu'il n'apprécie guère mais dont il est déjà prêt à modifier les conditions d'utilisation…
Plus ce grand débat national sera un succès (de participation), plus le chef de l'État sera tenu de bouger. Bouger non pas pour s'affranchir de son programme présidentiel – ce n'est ni son souhait ni son intérêt – mais pour le « customiser », voire pour le « gauchir ». Faute de révolutionner le pays, Emmanuel Macron n'a d'autre choix que de se révolutionner lui-même en proposant aux Français – et non pas aux seuls Gilets jaunes – les bases d'un nouveau contrat social et démocratique. Même les quotas d'immigration, qu'il critiquait sévèrement pendant la campagne présidentielle, ne sont plus tabous, c'est dire…

Remaniement

Plusieurs signaux devraient alerter ceux qui croient déjà connaître le dénouement de l'histoire. Ces réformes, d'abord, qui sont suspendues au résultat de cette grande consultation nationale : réforme des institutions, loi mobilité, réforme des retraites, réforme de la fonction publique… Ce grand remaniement, ensuite, qui a commencé à l'Élysée : comme si le chef de l'État s'apprêtait à tirer les leçons de l'affaire Benalla et de la gestion politique calamiteuse de la crise des Gilets jaunes… Comme si, surtout, à ses yeux, le commando avec lequel il a conquis le pouvoir n'était plus le mieux approprié pour présider aux destinées du pays…
Voilà pourquoi, n'en déplaise aux sondages qui laissent accroire que le tableau électoral est déjà figé, ces quelques mois qui précèdent le scrutin européen restent politiquement incertains. Sur quoi ce dialogue enfin renoué avec les Français peut-il déboucher  ? Jusqu'où Emmanuel Macron est-il prêt à aller pour retrouver la nécessaire cohésion sociale qui fait tant défaut depuis trente ans ? Ce grand débat s'achèvera-t-il sur un référendum, une dissolution de l'Assemblée, un grand discours devant le Congrès ? Le remaniement qui s'amorce à l'Élysée préfigure-t-il un changement d'équipe gouvernementale ? Faut-il démarrer la deuxième mi-temps du quinquennat avec le même onze de départ et le même meneur de jeu ? Le scénario n'est pas écrit, pas plus en France qu'en Europe, tant le Brexit, officiellement prévu pour le 29 mars, peut lui aussi bousculer tous les pronostics
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Certain disent que c’est pour les élections européennes, car les français se servent de ces élections pour marquer leur désaccords ou rejet du gouvernement et du président en place, (s’en vraiment s’occuper de la finalité des européennes !)

Pour le reste ce fumeux grand débat ne risque vraiment d’être qu’un pétard mouillé qui fera pschitt, car si par miracle il ressort quelque chose de celui-ci en termes de demandes nombreuses des français, il faut qu’ils comprennent que tout dépendra de lui notre président monarque absolu et c’est là que le bas blesse !

Naturellement parmi ces demandes, la dissolution de l’assemblée nationale serait une solution faudrait-il encore qu’il y ait des candidats députés valables représentant les idées de la majorité des français, c’est totalement utopique car nos concitoyens sont versatiles ?!

Le défaut de notre république qui a perdue beaucoup de sa démocratie au profit d’un pouvoir présidentiel trop important reposant sur un seul homme et ce n’est pas nos assemblées dont une inutile le Sénat que tout le monde critique à juste titre par son inutilité qui arrange les choses et bien d’autre institutions étatiques qui freine aussi la démocratie dite populaire qu’il faudrait réformer voir supprimer, sans compter une inégalité flagrante en matière de fiscalité nerf de la guerre pour un pays comme le nôtre ou tout le monde déjà ne paie pas l’impôt !

Depuis de Gaulle je vote mais j’ai vu insidieusement la démocratie française se déliter se décomposer ou se désagréger, car pilotée par des poignées de politiciens sans scrupule et ce n’est pas les français qui ont pourtant dernièrement essayé de changer cela qui ont réussi avec ce nouveau président qui maintenant « coure après sa queue comme un chien » avec les mécontents dans la rue !

Jdeclef 20/01/2019 13h35 LP

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