Brexit : Paris déterminée, Berlin hésitante,
Varsovie lâcheuse...
Alors que la partie de poker entre dans un moment
crucial, le front uni des Européens sur la clause de sauvegarde irlandaise se
fissure.
Comme à l'été dernier, les premiers à fléchir sont les Polonais. Le ministre des Affaires étrangères polonais, Jacek Czaputowicz, a laissé entrevoir une ouverture en déclarant dans la presse de son pays : « Si l'Irlande demandait à l'UE de modifier l'accord conclu avec la Grande-Bretagne en ce qui concerne les dispositions relatives à la garantie, de sorte qu'il ne soit appliqué que temporairement – disons cinq ans –, la question serait résolue. » La Pologne, dont plus de 800 000 ressortissants travaillent en Grande-Bretagne, n'est pas insensible aux appels du pied de Londres pour un accord séparé... L'Irlande a aussitôt fait savoir qu'il n'était pas question d'accepter un « backstop » temporaire.
La nervosité de Merkel
Plus inquiétant, Angela Merkel a
montré, elle aussi, des signes de nervosité. « Nous avons la
responsabilité de poursuivre ce processus de séparation de manière responsable
afin que, dans 50 ans, les gens ne se disent pas Pourquoi ne sont-ils pas parvenus à trouver un compromis ? » a-t-elle clamé devant les
membres de la CDU lors d'une fête organisée, samedi, dans la ville de Rostock.
Jusqu'au dernier jour, je travaillerai à la recherche d'une solution basée sur
un traité pour un accord sur la sortie du Royaume-Uni, et j'essaierai ensuite
d'avoir le meilleur type de relations », a-t-elle ajouté. Voilà qui n'est
plus tout à fait dans la tonalité définie par les 27 qui ont rejeté
toute réouverture des négociations de l'accord de retrait et ont adressé, par
courrier à Londres, des « clarifications » sur la clause de
sauvegarde irlandaise. À Paris, le fléchissement de Merkel ne passe pas du tout. Emmanuel Macron n'entend rien lâcher. « Ça ne sert à rien et ça ne donnera pas une majorité (à la Chambre des communes », souffle son entourage. En effet, à Londres, il est moins question parmi les députés de trouver une solution acceptable au Brexit que de faire échouer Theresa May, chacun poursuivant une visée politique. Chez les tories, les amis de Boris Johnson ne veulent pas d'accord et souhaitent un hard Brexit qui ne contraigne en aucune façon le Royaume-Uni. Les travaillistes de Jeremy Corbyn militent officiellement pour le maintien du Royaume-Uni dans l'union douanière, mais ils visent surtout l'organisation de nouvelles élections pour revenir au pouvoir. Les nationalistes écossais rêvent de nouveau à l'indépendance de leur pays en le rattachant à l'UE... Donc, une fois encore, un accord de sortie organisée ne satisfait aucune des composantes de la Chambre des communes.L'offensive de charme de MNéanmoins, Theresa May ne veut pas se laisser gagner par le pessimisme. Ayant survécu à la motion de censure, elle est assurée de rester un an de plus au 10 Downing Street. Lors du débat aux communes lundi, elle a écarté l'option d'un second référendum. « Je ne crois pas qu'il y ait de majorité pour un second référendum », a-t-elle expliqué. « Nous ne participerons pas aux élections européennes », a-t-elle également précisé. A fortiori, il n'est pas question pour elle de révoquer l'article 50 du traité, ce qui maintiendrait le Royaume-Uni au sein de l'UE et serait « trahir la volonté du peuple britannique ». Elle s'en tient donc à une seule option, répétée sur tous les tons : trouver un accord acceptable avec l'Union européenne avant
Pour ce faire, la Première ministre a indiqué qu'elle continuait à consulter les divers groupes politiques du Parlement ainsi que des députés du rang afin de parvenir à une position commune vis-à-vis du « backstop » irlandais. Et c'est forte de ce mandat – encore hypothétique – qu'elle entend retourner à Bruxelles avec le soutien d'une majorité parlementaire pour rouvrir la négociation. Dans le but de se concilier les « MP's » réticents, elle promet de les associer plus étroitement à la négociation de l'accord sur les relations futures entre Londres et Bruxelles après la fin de la période de transition. « Le gouvernement veut donner plus de poids au Parlement », a-t-elle assuré. Une offensive de charme vis-à-vis de la Chambre des communes qui arrive bien tardivement...
Theresa May a également précisé trois points importants : les citoyens européens résidant au Royaume-Uni pourront s'y maintenir sans frais, même en cas de sortie de l'UE sans accord, à l'instar des Britanniques vivant en France ; en quittant l'UE, le Royaume-Uni n'a pas l'intention d'abaisser le niveau de ses standards sociaux et environnementaux et tiendrait compte de ceux adoptés en Europe ; en cas de no deal, le Royaume-Uni honorerait quand même les engagements financiers souscrits à 28 au sein de l'Union européenne. Autrement dit, les Britanniques ne partiront pas sans payer, la signature britannique sera respectée. Voilà qui sera apprécié à Bruxelles... Encore faut-il le graver dans le marbre par un vote de la Chambre des communes.
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Ce n'est pas nouveau, car ils sont au
pied du mur et ils ont besoin de l'Europe pour vivre et d’ailleurs en profitait
quand ils faisaient partie de l'U.E. car bénéficiant de dérogations importantes
!
Et donc c'est dur à accepter pour eux !
Mais en tant qu'iliens nostalgiques de
leur grand empire et leur Commonwealth en fait ils n'ont plus se résoudre à
être de vrais européens malgré que géographiquement ils en fassent partie !
Grandeur et décadence d'un royaume
constitutionnel individualiste qui ne peut trouver d'accord avec le reste de
l'U.E. car enfermé dans des traditions qu'ils ne peuvent effacer !
En résumé avec cette ANGLETERRE ,l'U.E
n'en n'est pas sortie avec ce référendum fait dans la précipitation par une
réaction populaire des habitants de cette grande ile qui ne sont plus sur de
sortir de cette Europe, car ce rendant compte qu'il ont plus à perdre qu' à y
gagner et çà les anglais ils n'aiment pas perdre !
Jdeclef 23/01/2019 12h30LP
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