Limitation à 80 km/h : l'erreur
politique de 2018
Macron s'est montré ouvert à un assouplissement de la
limitation de vitesse. Son attitude souligne le caractère politiquement
désastreux de cette mesure.
Mais il n'y a pas que les sondages. Les élus locaux aussi dénoncent cet oukase venu de la capitale, l'endroit de France où, précisément, on n'a pas besoin de voiture pour se déplacer. Dominique Bussereau, le président de l'Association des départements de France, qui a été ministre des Transports sous les quinquennats de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, propose de déléguer aux départements la décision au cas par cas, en fonction du terrain, en concertation avec les sapeurs-pompiers et les gendarmes, bien placés pour connaître l'accidentologie. Il n'est pas entendu.
Plus embarrassant encore, au moment même où le Premier ministre refuse toute modulation en fonction des tronçons, comme cela se pratique en Suède avec succès, la commission des Lois de l'Assemblée nationale examine le projet de loi constitutionnelle « pour une démocratie plus représentative, responsable et efficace », qui prévoit une plus grande liberté d'expérimentation pour les collectivités territoriales. Mais l'exécutif se refuse à se mettre par avance en cohérence avec ce texte, qui d'ailleurs restera au point mort, emporté quelques jours plus tard par la tempête de l'affaire Benalla.
Radars et 80 km/h : qui va payer la facture ?
Tout ça pour ça !
Six mois plus tard,
les Gilets jaunes se sont emparés du sujet. La moitié des radars
sont cassés. La crédibilité du gouvernement sur ce thème précis est
au plus bas. Lors de ses deux premiers déplacements en région pour débattre
avec les maires, le président a eu l'occasion de mesurer l'étendue des dégâts.
Non seulement cette mesure n'est ni comprise ni acceptée, mais la manière dont
elle a été adoptée rappelle à quel point, il n'y a pas si longtemps, l'exécutif
tenait les élus locaux pour quantités négligeables. Il n'a pas voulu, pas su
faire confiance aux départements qui, pourtant, gèrent par ailleurs la majorité
du réseau routier.Dès sa première rencontre, mardi dans l'Eure, Emmanuel Macron a assuré que l'« on pourrait trouver quelque chose de plus pragmatique » que cette limitation de vitesse uniforme. Il a confirmé cette philosophie vendredi à Souillac : « Je ne suis pas dans le déni de réalité […]. J'entends ceux qui disent qu'à certains endroits, on peut revoir la vitesse à 90, à d'autres rester à 80… » Une solution envisageable consisterait… à laisser plus de liberté aux départements pour moduler. Exactement ce que beaucoup réclamaient en 2018, quand le Premier ministre ne voulait en aucun cas les entendre. Il faudra beaucoup de talent pour convaincre que cet aménagement n'est ni une reculade ni un camouflet pour Édouard Philippe. Tout ça pour ça !
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Alors que beaucoup d'automobilistes
hélas ne respecte pas les règlements du code de la route ou les interprète à
leur guise (exemple le téléphone au volant entre autres) et ont des
comportements irresponsables et irrespectueux envers les autres !
Un prétexte de plus pour s'en prendre au
gouvernement et a son 1er ministre, c'est puérile !
Car il y a bien d'autres sujets
nombreux, bien plus important à critiquer et à régler contre ce gouvernement et
notre président monarque qui dédaigne les français lambda !
Rien que par exemple la violence qui
augmente pour tout et n'importe quoi ou certains veulent faire leurs lois en
vandalisant ou détruisant tout et n’importe quoi notamment les radars !
Avec ce gouvernement, ce 1er ministre et
un président bavard totalement dépassé par les événements et désordre qui s'enchaine
depuis des mois dans notre pays qui va à vau l'eau !
Notre pays est très mal géré et dirigé,
çà c'est un fait, qu'il faudrait revoir avec rigueur et là, il y a un travail
important qu'un quinquennat présidentiel ne suffira pas !
Jdeclef 21/01/2018 09h26LP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire