mardi 1 janvier 2019

A défaut de vouloir convaincre, il a passé correctement son oral des vœux convenus pour la nouvelle année tradition oblige !


Vœux 2019 d'Emmanuel Macron : la fin du mea culpa

VIDÉO. Plus offensif que le 10 décembre, Emmanuel Macron a voulu montrer l'image d'un président en reconquête, ouvert aux changements mais ferme sur ses principes.


Certains ont vu un chef d'État debout, au propre comme au figuré, reprenant en main son quinquennat. D'autres, un président de la République qui a perdu en une vingtaine de jours le capital humilité qu'il avait mis en avant lors de sa dernière prise de parole pour répondre à la crise des Gilets jaunes. Une chose est certaine : le temps des amendes honorables et des yeux embués est terminé. Emmanuel Macron est apparu conquérant, déroulant un discours mêlant optimisme pour l'avenir et défense des grands marqueurs de sa politique : réduction des dépenses publiques, émancipation par l'éducation.
Le chef de l'État a ouvert son adresse aux Français en mettant en avant ses grandes mesures déjà mises en place, qu'il s'agisse des ordonnances travail ou de la réforme de la SNCF. Bref, ses victoires. Réformateur en 2018, réformateur aussi en 2019 ! Tel est le message qu'Emmanuel Macron tenait à faire passer. Malgré sa perte de capital politique ces derniers mois, les risques accrus de voir une partie des Français dans la rue après ses annonces d'urgence sur le pouvoir d'achat, le président de la République ne compte pas bouger d'un iota sur les réformes qu'il souhaite mener à bout en 2019 : celle de l'assurance chômage « pour inciter davantage à reprendre le travail », celle de la fonction publique « pour la rendre plus efficace », celle, enfin, explosive, du système de retraite « pour le rendre plus juste ». Une réponse claire à ceux qui, même dans sa propre majorité, s'inquiétaient sur sa possibilité de poursuivre la fameuse « transformation du pays ».

« Le peuple est souverain »

Une partie de ses vœux semblait tout de même destinée à répondre aux Gilets jaunes et à leurs soutiens, qui ont désormais déserté les manifestations et les ronds-points. Ceux qui ont fait éclater « cette colère » qui « venait de loin, contre les injustices, contre le cours d'une mondialisation parfois incompréhensible, contre un système administratif devenu trop complexe et manquant de bienveillance ». Mais, pour la première fois, en tout cas publiquement, il s'est également montré virulent contre les leaders de l'opposition et les porte-parole autoproclamés du mouvement. « J'ai vu ces derniers temps des choses impensables et entendu l'inacceptable », a-t-il déclaré, les mains tranchant l'air pour appuyer son propos. « Que certains prennent pour prétexte de parler au nom du peuple : mais lequel, d'où, comment  ? Et, n'étant en fait que les porte-voix d'une foule haineuse, s'en prennent aux élus, aux forces de l'ordre, aux journalistes, aux juifs, aux étrangers, aux homosexuels, c'est tout simplement la négation de la France. » De même qu'il a défendu avec ardeur la démocratie représentative : « Le peuple est souverain, il s'exprime lors des élections, il choisit des représentants qui font la loi. »
Le président de la République s'est même lancé dans une contre-argumentation pour mettre en avant les forces du pays et répondre aux procès en ultralibéralisme qui lui sont faits. Donnant presque l'impression de vouloir délégitimer les mouvements sociaux des dernières semaines. Le tournant de cette intervention : « Cessons de nous déconsidérer ou de faire croire que la France serait un pays où les solidarités n'existent pas, où il faudrait dépenser toujours davantage », a martelé le chef de l'état. Et de poursuivre, dans cette séquence qu'il a appelée les « vœux de vérité » : « Nous vivons dans l'une des plus grandes économies du monde, nos infrastructures sont parmi les meilleures au monde, on ne paye pas ou presque pas la scolarité de nos enfants, on se soigne à un coût parmi les plus faibles des pays développés pour avoir accès à des médecins d'excellence. » Une vérité impossible à exprimer le 10 décembre dans le contexte difficile de l'époque. C'est donc un nouveau contrat que souhaite passer Emmanuel Macron avec sa population : « Soyez conscients des atouts de notre pays », semble-t-il demander. En retour, le président affirme solennellement – presque trop  ? – être « au travail » pour que chaque Français retrouve « la maîtrise de son quotidien, de son destin ». Accepteront-ils de le signer  ? Le grand débat national commence dans 15 jours
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En nous servant un discours alambiqué dont il a le secret, dont il faudra se contenter car il est là jusqu'en 2022 seule certitude...

Mais a eu du mal à dissimuler son arrogance et mépris en filigrane pour « ces gens de peu » qui lui cause selon lui, tant de problèmes !

Et a voulu confirmer qu'il était encore le « chef » n'en déplaise à certains fâcheux !

Il est néanmoins sur une corde raide qui risque de rompre, s'il commet d'autres erreurs déjà trop nombreuses avec celles accumulées !

Jdeclef 01/01/2018 10h08

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