La loi « anti-casseurs » adoptée par
l'Assemblée nationale
Les préfets pourront prononcer des interdictions de
manifester à l'encontre d'individus représentant une menace d'une particulière
gravité pour l'ordre public.
Les
préfets pourront désormais prononcer des interdictions de manifester. L'Assemblée nationale
a en effet donné mercredi soir son feu vert à cette disposition-clé de la proposition
de loi « anti-casseurs », malgré des critiques jusqu'au sein de
la majorité. « Il ne faut pas caricaturer » cet article 2 et
« en aucun cas il ne s'agit d'autre chose que de garantir le droit de
manifester », a assuré le ministre de l'Intérieur, Christophe
Castaner. Dans l'arsenal français, ces interdictions administratives
préalables s'ajouteront aux interdictions qui peuvent déjà être prononcées par
la justice lors de condamnations.Par un amendement du gouvernement, cette mesure phare de la proposition de loi sénatoriale LR a été réécrite pour apporter « des améliorations juridiques et opérationnelles », selon le secrétaire d'État Laurent Nuñez. Les préfets pourront prononcer des interdictions de manifester à l'encontre d'individus représentant « une menace d'une particulière gravité pour l'ordre public », sous peine de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende en cas d'infraction.
Des « critères objectifs » ont été ajoutés : la personne devra avoir commis des « atteintes graves à l'intégrité physique des personnes ainsi que des dommages importants aux biens » ou encore « un acte violent » lors de manifestations précédentes. Le préfet sera en droit d'imposer une convocation à la personne concernée afin qu'elle ne se rende pas à la manifestation. En cas de risque de participation à d'autres rassemblements, a ajouté le gouvernement, le préfet pourra interdire à la personne de prendre part à toute manifestation sur l'ensemble du territoire national pour une durée allant jusqu'à un mois. Les personnes « interdites » de manifester pourront faire un recours en urgence devant la justice administrative, a précisé un amendement de la rapporteuse Alice Thourot (LREM) qui a été adopté.
La gauche monte au créneau
L'ensemble
de la gauche est monté au créneau, dénonçant des « lettres de
cachet » (PS) ou une
« loi de circonstances » (PCF)
face aux Gilets jaunes s'attaquant « aux libertés fondamentales de tout un
peuple » et introduisant dans le droit commun une mesure permise dans le
cadre de l'état d'urgence (LFI). Le Rassemblement national s'y est également
opposé, critiquant un calque des interdictions de stade pour les hooligans
alors que la liberté de manifester est d'un niveau supérieur. « On se
croit revenu sous le régime de Vichy », s'est exclamé Charles de Courson
(Libertés et territoires), suscitant de vives protestations dans la majorité et
à droite.Dans les rangs des « marcheurs », quelques voix se sont également élevées pour réclamer la suppression de l'article, manquant de « garde-fou » selon Delphine Bagarry. Aurélien Taché s'est aussi inquiété de ce que pourrait en faire un pouvoir autoritaire. D'autres élus LREM ont défendu en vain des amendements pour un meilleur encadrement. De leur côté, les députés MoDem ont plaidé pour une condamnation pénale préalable de la personne. À l'inverse, Les Républicains, par la voix d'Éric Ciotti, ont défendu une mesure d'interdiction « opportune et pertinente », qui « va faire progresser la sécurité de nos concitoyens, des forces de l'ordre et des manifestations ».
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Il faut surtout pouvoir les arrêter et
les sanctionner vertement autrement que par une justice laxiste qui se réfugie
derrière des arguties judiciaires et un code pénal inadapté !
Car la sécurité en France se dégrade par
ses voyous qui ne sont là que pour vandaliser et se défouler contre les forces
de l'ordre !
Et de ce fait le droit de manifester
pour tous français lambda devient dangereux et occasionne des blessés ainsi que
dans les forces de l'ordre, sans compter les dégâts collatéraux dans le domaine
public et privé !
Il faut que certains bien-pensants
hypocrites cessent de crier à la dictature qui s'en vouloir leur donner de
leçons dont ils ne se gênent pas ne veulent pas voir l’anarchie qui s'installe
!
Maintenant on voit que pour n’importe
quelle manifestation cela se termine par des heurts de plus en plus grave et
dégradation diverses !
Il faut que cela s’arrête puisque les
français lambda qui manifestent comme ils ont droit ne sont pas capables de
stopper les exactions de ses casseurs qui se moquent de l'état, un peu comme une
certaine jeunesse qui se cache derrière leur minorité de moins de 18 ans dont
ils connaissent bien la protection !
De toute façon dans notre pays si
démocratique donneur de leçons à tout va, il n'est pas possible de plaire à tous
les français et l'état est de plus en plus dépassé comme aujourd'hui, car on
palabre trop sans agir pour le bien en fait de nos concitoyens contre certains
qui ne respectent plus rien ni personne !
Mais ne rêvons pas cette loi de plus ne
réglera pas tout loin de là et si elle est appliquée comme bien d’autres !?
Jdeclef 31/01/2018 09h57LP
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