samedi 21 août 2021

C'est aux musulmans de France nombreux de faire le ménage dans leurs rangs et notamment ceux vivants dans notre pays !? (Vœu pieux pas garanti du tout !)

 

« En France, le succès des talibans peut inciter un fondu à passer à l’acte »

Les services de renseignement français surveillent de près les conséquences possibles, sur notre sol, du retour au pouvoir des fondamentalistes afghans.

 

Je m’appellerais Mohamed, j’hésiterais à dire – même avec des réserves – bravo les talibans ! » ironise François Burgat, chercheur émérite au CNRS, qui suit de près la mouvance islamiste en France et dans le monde. « La criminalisation de l’opinion hétérodoxe favorise la censure. Prenez l’exemple du tweet d’Idriss Sihamedi, fondateur de l’association dissoute BarakaCity, qui a souhaité bonne chance aux talibans. Il a essuyé une volée de bois vert, y compris de la part de ceux qui s’étaient opposés à la dissolution de son ONG. » Pour François Burgat, c’est cette « criminalisation » qui expliquerait la discrétion des fondamentalistes français, des salafistes aux Frères musulmans, au sujet de l’émirat islamique d’Afghanistan, le nouveau régime taliban.

« Victoire »

Selon lui, pourtant, dans les milieux islamistes français, le retour des talibans à Kaboul est vécu comme une « victoire ». « C’est le deuxième État après l’Iran qui résiste aux diktats de l’Occident. De leur point de vue, il faut l’analyser comme la victoire de David contre Goliath. Pour eux, c’est la défaite de cette enclave américaine construite sur pilotis à Kaboul, en contradiction avec le pays réel. »

Gérard Araud – Pourquoi l’Afghanistan s’effondre comme un château de cartes

Selon François Burgat, on fait taire les soutiens français des talibans, car ils plébisciteraient leur vision rétrograde de la femme. « On met en avant, et à juste titre, la libération de la femme comme un critère de progrès mais, indépendamment des talibans, la société afghane a toujours été extrêmement conservatrice et le processus de son émancipation ne peut se faire que de l’intérieur de la société. Moi qui étais à Kaboul en 1967 et en 1970, les filles vêtues en minijupes ne correspondaient pas du tout aux standards sociétaux en vigueur en Afghanistan, contrairement à la célèbre photo qui circule sur les réseaux sociaux. »

Une photo du mollah Omar

Les talibans ont pourtant longtemps fasciné les fondamentalistes français. Dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, tué en octobre 2020, les policiers de la DGSI ont retrouvé, dans le téléphone d’une relation amicale d’Anzorov, le djihadiste assassin du professeur, des photos à la gloire du régime taliban et du mollah Omar, son principal dirigeant entre 1996 et 2001.

Néanmoins, le pouvoir d’attraction de l’Afghanistan a toujours été limité. On recensait à peine 90 Français partis faire le djihad, souvent sous couvert d’humanitaire, au temps de l’alliance entre les talibans et Al-Qaïda. En comparaison, les militants radicaux hexagonaux se sont comptés par milliers pour rejoindre la zone irako-syrienne, aux côtés du mouvement fondé par Ben Laden d’abord, puis en faveur de Daech lors la création de l’organisation État islamique.

Surveillance aux frontières

« Depuis le retour au pouvoir des talibans, leurs soutiens dans la mouvance islamiste française font profil bas. Sur leurs réseaux, il existe principalement une critique feutrée de la France qui interdit la burqa à Paris et la condamne en Afghanistan. On se fait traiter d’impérialiste et de néocolons », analyse un fonctionnaire de la Direction du renseignement de la préfecture de police (DRPP), mobilisé comme la DGSI, le SCRT et le Renseignement pénitentiaire sur les conséquences du retour au pouvoir des talibans sur l’islamisme hexagonal.

Pour les femmes afghanes, la vie s’arrête

En juillet 2020, une étude du Centre d’analyse du terrorisme, menée sur la base de statistiques judiciaires, démontrait que près de 60 % des Français partis faire le djihad, entre 1986 et 2011, en Afghanistan, en Bosnie ou en Irak, ont récidivé à leur retour. L’analyse portait sur 166 cas, avec un risque élevé de « réengagement » djihadiste à 72 % pour ceux qui avaient combattu en Afghanistan. Les « vétérans » français du djihad afghan que nous avons contactés n’ont pas répondu à nos sollicitations. Djamel Beghal, le plus emblématique d’entre eux, a été expulsé vers l’Algérie en 2018.

Crainte d’attentat endogène

Hormis les réseaux sociaux et le Web, l’attention des renseignements se porte sur d’éventuels départs sur zone. « Une centaine avait été constatée entre 1980 et les années 2000, les derniers remontant à 2017 – mais ils concernaient deux Français partis depuis l’Algérie et non depuis la France. Ce risque doit être apprécié à sa juste proportion : rejoindre l’Afghanistan est beaucoup plus compliqué que rejoindre la Syrie ou l’Irak. En outre, il n’existe aucune structure d’accueil pour combattants, a fortiori étrangers. Enfin, aucun appel n’a été constaté à ce stade. « Le risque de départ est donc un risque peu probable à court terme, mais qui sera à suivre dans la durée », explique-t-on à la DGSI. Les espions s’inquiètent également de la menace endogène : « Le succès des talibans peut inspirer un fondu à passer à l’action, le galvaniser, mais ce déterminant du passage à l’acte s’ajoute à des dizaines d’autres, parfois difficilement saisissables. La réaction de la mouvance islamiste à la victoire des talibans est suivie de près, bien entendu. »

Luc de Barochez – L’Afghanistan est aussi une crise européenne

Au sein de la coordination nationale du renseignement et de la lutte contre le terrorisme, dirigée par Laurent Nuñez, on suit depuis longtemps les soubresauts afghans : « L’État islamique est présent dans la région du Khorasan afghan depuis 2015 et Al-Qaïda y a toujours été présent. » Aujourd’hui, la réflexion porte sur une éventuelle « judiciarisation » des départs des Français sur zone, à l’instar des djihadistes velléitaires à destination de la zone irako-syrienne. Seule la justice antiterroriste pourrait prendre une telle initiative. Interrogé par Le Point, le procureur national antiterroriste, Jean-François Ricard, vétéran du combat judiciaire contre Al-Qaïda aux côtés de Jean-Louis Bruguière, n’a pas répondu à nos sollicitations.

Un œil sur les réfugiés

Les services ne surveillent pas seulement la mouvance islamiste française. Ils gardent aussi un œil sur les réfugiés afghans. Et pas seulement sur les 500 d’entre eux accueillis en France depuis le retour des talibans à Kaboul.

« L’aspect migratoire était déjà pris en compte, notamment dans le contexte de ressentiment à l’égard de la France depuis un an, au Pakistan mais aussi chez certains Afghans, ce qui nous expose déjà de fait à ce risque depuis un certain temps. La propagande accrue d’Al-Qaïda contre notre pays depuis plusieurs mois, et ses répercussions sur les Afghans, ne doit pas être négligée », indique-t-on à la DGSI.

Les fonctionnaires du Renseignement basés à Roissy-Charles-de-Gaulle ne chôment pas non plus. Ils sont sur place, avec la DGSE, pour procéder à des criblages de réfugiés.

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Pour ne pas se laisser entrainer dans une dérive ce cet islam extrémiste obscurantiste moyenâgeux !

Car ce n'est pas la 1ere fois depuis les attentats trop nombreux subit sur notre sol depuis 2015 qu’on le demande et avant ceux aux USA et qui n’ont pas cessé sous des formes diverses d’illuminés isolés !

Car depuis 2001 et BEN LADEN et ensuite avec l'E.I DAESH et AL QUAIDA, et la coalition pas assez unie, les occidentaux n’ont pas frappé assez fort et notamment en AFGHANISTAN et ses zones tribales Pakistanises contre ces TALIBANS !

Maintenant ces TALIBANS ont repris possession de leur pays sans opposition des ces habitants qui fuient, pour ceux qui le peuvent avec l’aide des avions US et Français laissant notamment beaucoup de femmes réduites à perdre leurs droits élémentaires et être à nouveau asservi par ces barbares !

Mais le plus inquiétant, c’est de ne pouvoir faire le tri chez ces afghans qui fuient leurs pays qu’ils n’ont pas su défendre, ce qui ne garantit pas l’infiltration de soutien de Talibans parmi ces réfugiés et quand on connait la mansuétude de nos dirigeants bienpensant donneurs de leçons et leur politiquement correct hypocrite surtout de certains partis politiques français écolos, PS ou PC ou extrémistes de cette ancienne gauche politicienne bornée !?

Malgré la méfiance du président MACRON qui a été fustigé vertement par ces partis de cette gauche moribonde !

Car il a pour une fois, eu une réaction de bon sens sur cet afflux de migrants afghans, car il en va de la sécurité de tous les français !

Car ce pays l’AFGHANISTAN devient une bombe à retardement occupé par des fanatiques religieux islamiques, c’est ça le fait réel, surtout si on ne s’en méfie pas !

Jdeclef 21/08/2021 14h36


1 commentaire:

  1. évidemment c'était écrit de la part de ces modérateurs du point imbécile car toute vérité n'est pas bonne à dire mais il faudrait comprendre que cet échec cuisant est de la faute des occidentaux et des français entre autres bien pensants qui nous gouvernent de tous bords depuis 20 ans qui ont laissé entrer le loup Taliban qui attendait son heure patiemment et qui démontre la pleutrerie de nos dirigeants et politiciens de tous bords qui nous gouvernent si mal et ne nous protège pas les épisodes d'attentats islamiques subit en France n'ont pas suffit et ne sont pas terminés avec cette base arrière talibane à l'échelle de leur pays reconquit !

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