Coignard –
Au PS, un malheur n’arrive jamais seul
CHRONIQUE.
Les dirigeants socialistes ont adoubé Anne Hidalgo à la présidentielle et
s’apprêtent à désigner Ségolène Royal pour le Sénat. Quel doublé !
La
conduite d’échec fait partie des troubles psychiques répertoriés. Elle est
décrite comme « une intolérance totale et systématique au succès ».
Le Parti socialiste et ses dirigeants en semblent collectivement atteints. Ce
week-end, ils ont choisi d’adouber Anne Hidalgo comme candidate à la
présidentielle. Oui, Anne Hidalgo, qui plafonne à 7 % dans les sondages,
qui n’a pas présenté le moindre programme et qui déclarait encore il y a moins
d’un an, pendant la campagne municipale de Paris, que jamais au grand jamais
elle ne se lancerait dans la course en 2022… À l’occasion de l’université d’été
du PS, la maire de la capitale s’est rendue à Blois. Vendredi soir, avant son
discours dans la cour du château royal, elle a été accueillie par un millier de
militants au son d'« Hasta siempre », une célèbre chanson écrite en
l’honneur de Che Guevara. Puis, dans un discours de quasi-candidature, elle a
salué l’héritage de Jaurès, Blum, Mitterrand, Jospin, mais a étrangement oublié
le plus récent président socialiste, François Hollande, dans sa liste
d’hommages. Cela n’a pas empêché Olivier Faure, le premier secrétaire, d’être
aux petits soins avec elle…
Fini le temps des primaires ouvertes, qui ont abouti
pour 2017 à la désignation du candidat le plus radical, Benoît Hamon,
et au score calamiteux de 6,35 % des voix au premier tour, le pire
résultat de toute l’histoire du parti. Place à la désignation interne, verrouillée
par les soins d’Olivier Faure, dont la motion pour le prochain congrès,
les 18 et 19 septembre, comporte noir sur blanc un soutien à
Anne Hidalgo. Un sondage Ifop pour le JDD indique que 10 %
seulement des personnes interrogées considèrent que la maire de Paris ferait
mieux qu’Emmanuel Macron, loin derrière Marine Le Pen, Xavier Bertrand, Valérie
Pécresse, Jean-Luc Mélenchon et même Michel Barnier ? Cela ne semble pas
émouvoir la direction du parti, qui campe droit dans ses bottes ou dans ce qu’il
en reste.
Présidentielle : à Blois, la
reine Anne, « candidate naturelle » du PS
Le risque de perdre
Au PS, formation politique en situation de mort clinique de plus
en plus avancée depuis 2017, le pire est toujours sûr. Anne Hidalgo est la
candidate pour l’Élysée et, selon une rumeur devenue de plus en plus insistante
ce week-end, Ségolène Royal devrait être désignée officiellement pour les
élections sénatoriales des Français de l’étranger qui se déroulent fin
septembre. Un choix qui risque de faire perdre à la gauche le siège qu’elle
détenait jusqu’alors, de l’avis même de plusieurs membres du groupe socialiste
au Sénat. L’ancienne présidente de Poitou-Charentes risque en effet de ne pas
convaincre le collège des votants, soucieux d’élire des personnalités qui
connaissent personnellement la situation d’expatriés et qui défendent concrètement
leurs intérêts. Comment ne pas comprendre ceux qui soupçonnent Ségolène Royal
de chercher avant tout à récupérer un peu de lumière ?
Présidentielle 2022 : à gauche,
il pleut des candidats
Le PS, il est vrai, n’a plus les moyens
d’organiser une primaire interne à la fédération des Français de l’étranger
comme il le faisait par le passé. Le nombre d’adhérents à jour de leurs
cotisations est un secret bien gardé, mais il semble avoir beaucoup diminué ces
dernières années. Désigner Ségolène Royal, alors qu’il y a d’autres candidats
qui, eux, connaissent le terrain, c’est se donner une vraie chance de continuer
sur la même pente savonneuse…
Coignard – Ségolène Royal :
candidate éternelle, perdante potentielle
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Et
plongent dans médiocrité de cette gauche caviar qui n'a fait que sombrer après
le quinquennat HOLLANDE et sa décision de ne pas se représenter avant la fin de
son quinquennat !
Sans
parler de la mauvaise qualité politique de ces deux candidates connues plus que
médiocres dans les mandats qu'elles ont exercés avec leurs erreurs nombreuses !
La
Berezina de ce PS avec cette fuite en avant signe son arrêt de mort politique qui
dévalorise la gauche en général, mais c'est mérité !
Si
cette défaite probable par la non élection de ces deux politiciennes était consommée
cela soulignerait la médiocrité de la classe politique et des partis ringards français !
Jdeclef
30/08/2021 09h00LP
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