mercredi 11 août 2021

La conclusion d'une guerre moyen-orientale de plus menée par la coalition occidentale depuis 2001 perdue en fait : Attention à ne pas être aveugle et sourd comme le font nos dirigeants pleutres et leur politiquement correct !?

 

Cotta – En Afghanistan, l’échec cuisant de la communauté internationale

CHRONIQUE. Du conflit de 1978 à la récente avancée des talibans, la communauté internationale, États-Unis en tête, a échoué dans le maintien de la sécurité sur place.

Farah, dans l’ouest de l’Afghanistan, est la septième capitale provinciale à tomber dans les mains des talibans. Depuis hier, c’est Mazar-i-Sharif, la plus grande ville du nord du pays, qui fait l’objet des attaques les plus vives des combattants islamistes. Petit à petit, le territoire occupé par l’armée régulière afghane se réduit comme une peau de chagrin, face à des conquérants avertis, qui célèbrent à leur façon le départ des troupes étrangères de l’Afghanistan, retrait définitif qui avait été promis par Donald Trump et confirmé par Joe Biden en 2021.

C’est ainsi qu’en Afghanistan au moins les présidents américains se suivent et se ressemblent. Après le départ des derniers bataillons américains, jurons qu’il faudra peu de temps pour que les talibans islamistes reprennent le pouvoir à Kaboul. Et on sait ce que reprendre le pouvoir veut dire pour eux : violences contre les hommes qui l’exerçaient avant eux, fuite éperdue de la population civile, droits des femmes bafoués, charia appliquée.

Une fuite des États-Unis

Quels que soient les pourparlers entre le président américain et le gouvernement régulier ou les rencontres plus ou moins clandestines entre représentants américains et talibans, la fin du récit paraît désormais écrite : les États-Unis ne sont plus en mesure d’assurer la sécurité du gouvernement légal afghan, qu’ils ont eux-mêmes mis en place. Ce n’est pas un départ, c’est une fuite. C’est celle, avec eux, de la communauté internationale plus ou moins entraînée par ses partenaires américains.

Ainsi, de bout en bout, cette guerre en Afghanistan apparaît-elle comme une absurdité totale terminée par un échec cuisant. Car on l’a oublié, la première guerre en Afghanistan a été engagée par l’armée de l’Union des Républiques socialistes contre les moudjahidine musulmans, en soutien aux communistes afghans qui avaient pris le pouvoir à Kaboul en 1978. Cette opération militaire soviétique, qui a duré dix ans, de 1979 à 1989, est la dernière crise de la guerre froide : elle y a vu d’ailleurs les Américains, approuvés par l’ensemble des pays atlantiques, armer les moudjahidine dans l’espoir de les voir chasser au plus vite les Soviétiques de la région. On peut dire ainsi que, d’une certaine façon, les Américains ont hérité quelques années plus tard des talibans, parmi lesquels Oussama Ben Laden, qu’ils avaient eux-mêmes contribué à faire venir d’Arabie saoudite pour financer et former l’opposition à l’Union soviétique. Dans l’intervalle, celle-ci avait épuisé ses forces militaires et les finances de son armée, les islamistes avaient eu raison de leurs généraux et de leurs soldats mal dirigés dans un pays qu’ils ne connaissaient pas, où la résistance avait pu s’organiser sans difficulté dans les innombrables grottes, anfractuosités et cachettes des montagnes afghanes. On peut penser, en se souvenant des soldats russes dépenaillés rejoignant en débâcle la Russie, que le conflit en Afghanistan a marqué, en même temps que la chute du mur de Berlin, la fin de l’Union soviétique.

Ben Laden, la fin d’une longue traque

Mais il a aussi marqué le début de la résistance islamique contre tout pays considéré comme envahisseur et contre tout régime qui bénéficierait de son appui.

Et voilà qu’aujourd’hui, quarante ans plus tard, ce sont les Américains eux-mêmes qui plient bagage. Lorsqu’après l’effondrement des tours de Manhattan le président Bush déclare la guerre à son tour à l’Afghanistan tombé aux mains des talibans, il pense venir rapidement à bout des partisans de Ben Laden, qui en est devenu le chef.

Péché d’orgueil

Mais rien ne s’est passé comme prévu : les talibans n’ont pas sombré, ils ont au contraire augmenté leur influence, et, si Ben Laden a été abattu par les forces spéciales américaines, son idéologie y est restée vivante et son combat partagé. Le président américain avait voulu « démocratiser et développer » l’Afghanistan, péché d’orgueil dont ses successeurs ont dû payer la facture. Le piège s’est refermé sur eux.

Quant à savoir ce que deviendront ces hommes qui ont « collaboré » avec les Américains, ces femmes qui avaient acquis un début d’indépendance et ne pourront la conserver, le pire est évidemment à craindre. Mais il est tout aussi évident que le ralliement des islamistes, d’Afghanistan et d’ailleurs, se fera, si tout continue ainsi, à Kaboul.

Qu’en quarante ans deux des plus grandes puissances du monde soient arrivées à cette conclusion, prenant la responsabilité d’une guerre et la terminant de cette façon, ce n’est pas seulement un échec, c’est une terrible faute qui sera lourdement payée.

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L’AFGHANISTAN va rebasculer dans l’obscurantisme religieux extrémiste !?

Sur fond de culture à grande échelle du pavot et donc de l’opium principale ressource financière des Talibans très patients qui n’attendaient que leur heure pour revenir car à l’abri dans les zones tribales du PAKISTAN autre pays anti-occidental religieux extrémiste !

Avec en tête les USA qui avaient commencé en IRAK contre le dictateur Saddam HUSSEIN et qui ensuite s'est répandue avec les occidentaux, Angleterre, France et autres pays européens contre l'E.I. DAESH et AL QUAIDA dans cette région arabisante, la SYRIE et son dictateur toujours là, qu’on a accueilli en grande pompe tout comme le libyen KADAFI !

Avec en plus la lutte contre les attentats islamique en Europe, France et dans le monde de nos donneurs de leçons bienpensant partisans du politiquement correct inutile qui n'ont rien compris aux cultures et religions de ces pays du moyen orient toujours présent (sur fond de soi-disant printemps arabe pour établir des démocraties en voulant se mêler de ce qui ne les regardait pas qui ont été des fiascos retentissant comme la LYBIE)

N’oublions pas la cerise sur le gâteau empoisonné l’Afrique francophone (ex AOF/AEF) ou la France est engagée dans la zone sahélienne depuis 2013 et même avant, de par le fait que l’on n’arrive pas à la quitter, réminiscence de l’empire colonial français !

Remercions nos dirigeants occidentaux français et autres qui nous protègent si mal d’un fléau qui gagne du terrain et pas seulement la crise sanitaire loin d’être terminée qui rebondit dans nos DOM/TOM !

Jdeclef 11/08/2022 12h21CLP


1 commentaire:

  1. Rien ne change en fait sur le point avec ses modérateurs hypocrites qui ne veulent pas dire simplement la vérité et censurent arbitrairement les commentaires qui osent appeler un chat un chat pitoyable pleutres du point qui se servent de chartre lâche et sans courage pour masquer les évènements graves qui touchent le monde entier une honte !!!!

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