jeudi 19 août 2021

Si l'on veut trouver des candidats les plus médiocres à cette élection présidentielle on les connait !

 

Présidentielle 2022 : à gauche, il pleut des candidats

Montebourg, Hidalgo, Mélenchon, Jadot, Piolle et peut-être même Taubira : rarement le bloc de gauche aura affiché autant d’aspirants présidents de la République.

Arnaud Montebourg a changé d’avis, une fois n’est pas coutume. Il avait dit oui, puis non. « Aujourd’hui, je ne suis pas candidat car je ne suis pas candidat à la multiplication des candidatures. Il y en a déjà beaucoup trop, mais je suis disposé à travailler à une candidature unique de la gauche et je suis disponible dans cette perspective », posait-il à l’aube de l’été, le 10 juin, au micro de la matinale de France Inter. À l’époque, les esprits n’étaient pas encore à l’élection présidentielle. Si loin, surtout des Français. Tout compte fait, a-t-on appris en lisant Libération lundi, l’ancien ministre du Redressement productif de François Hollande sera bel et bien candidat à l’élection présidentielle. Il l’annoncera le 4 septembre prochain depuis sa Bourgogne natale.

Un candidat de plus à gauche. Outre les déjà annoncés Jean-Luc Mélenchon pour La France insoumise et Fabien Roussel côté communistes, il faudra aussi compter sur Anne Hidalgo, dont la candidature est le secret le moins bien gardé de la place de Paris. La maire de la capitale l’annoncera avant le 18 septembre. Il y a aussi Christiane Taubira qui, vingt ans après le krach de la gauche en 2002, hésite de plus en plus. Ajoutez à cela les quatre candidats à la primaire écologiste – Delphine Batho, Sandrine Rousseau, Yannick Jadot, Éric Piolle, Jean-Marc Governatori – et rarement le bloc de gauche aura affiché autant d’aspirants présidents de la République. Si bien que la sempiternelle « candidature commune » que de nombreux sympathisants appellent depuis des mois de leurs vœux apparaît aujourd’hui comme un doux rêve. « Ce n’est pas avec une somme d’aventures personnelles que nous aurons la moindre chance de gagner en 2022, prévient Matthieu Orphelin, ex-député LREM qui a rejoint les rangs écologistes. Je m’étonne de voir que la volonté de faire équipe est totalement inexistante. La somme de tout cela ne fera jamais une victoire ! »

Cette union de la gauche qui inquiète… à gauche

Primaire interne au PS

Cette moisson de concurrents n’émeut guère le Parti socialiste. « C’est l’agitation estivale de pré-pré-campagne ! » sourit le sénateur socialiste Patrick Kanner, qui veut croire que « la réalité des rapports de force politique » fera que les écologistes se rangeront derrière les socialistes et notamment derrière Anne Hidalgo, dont la candidature fait la quasi-unanimité au PS. Fier de ses scores aux élections régionales, où ses présidents de régions sortants ont tous conservé leurs sièges sans trop de difficultés, le parti mené par Olivier Faure prépare sereinement la mise en orbite de l’édile parisienne. Et si quelques grognards envisagent de jouer les trouble-fêtes, Stéphane Le Foll le premier qui appelle à l’organisation d’une primaire à laquelle il sera candidat, l’objectif est bel et bien d’installer Anne Hidalgo comme candidate « presque naturelle », chuchote un ponte socialiste.

« On n’adoube personne. Notre parti est démocratique et viscéralement attaché au débat. Il n’est pas question d’imposer un ou une candidate du fait du chef », temporise l’entourage du Premier secrétaire du PS Olivier Faure qui lui, et il ne s’en cache pas, en pince pour Anne Hidalgo. La semaine prochaine, Faure annoncera une réforme du mode de désignation. Aux oubliettes la primaire « citoyenne » de la « Belle Alliance populaire » de 2017, le patron socialiste compte revenir à la traditionnelle primaire interne : un vote des militants pour désigner leur champion, ou plutôt leur championne. Un changement d’organisation qui sera soumis aux militants lors des universités d’été du PS à Blois les 27, 28 et 29 août prochains et lors desquelles Anne Hidalgo prendra longuement la parole, elle qui avait préféré esquiver l’événement il y a un an.

Rassemblement ?

Sereins quant au lancement de leur campagne présidentielle, le PS n’en oublie pas de regarder dans son rétroviseur : les écologistes refusent catégoriquement d’être dans la roue socialiste et entendent être « la locomotive » de la gauche en 2022. « Bien sûr qu’il s’agit de rassembler la gauche, mais il s’agit aussi de bien voir le sens du moment et le sens du moment n’est pas une candidature sociale-démocrate », juge Julien Bayou, secrétaire national d’Europe Écologie-Les Verts. « On me parle des régionales mais on oublie trop facilement les départementales, qui ont eu lieu au même moment. Nous y avons fait des scores inédits, comme lors des sénatoriales ! La crise sanitaire a organisé une glaciation des régions en validant les sortant, mais la seule force politique qui progresse, en nombre de voix, c’est l’écologie », analyse Bayou, convaincu que la primaire d’EELV sera l’aboutissement du momentum écolo commencé par les élections européennes en 2019. Et si d’aventure l’Allemagne choisit l’écologiste Annalena Baerbock comme chancelière fin septembre lors des élections outre-Rhin – qui se tiendront les mêmes jours que la primaire d’EELV – alors la dynamique sera la leur, jurent les écolos français, « Anne Hidalgo ou pas ».

L’ubérisation des candidatures à gauche rend d’autant plus difficile le rassemblement tant espéré que les amabilités se sont multipliées au fil de l’été et devraient être légion à partir de la rentrée. Soutien assumé d’Anne Hidalgo, Patrick Kanner goûte très peu aux sorties de Yannick Jadot visant la socialiste parisienne. « Il y a un mois, Jadot disait qu’Anne serait meilleure à l’Assemblée nationale que candidate à l’élection présidentielle. Il y a quelques jours, il dit qu’elle ferait mieux de s’occuper des Jeux olympiques de 2024 à Paris. C’est quoi la suite ? Il va lui demander de rester aux fourneaux ? » s’agace le sénateur socialiste.

Présidentielle 2022 : le dilemme des primaires

La floraison de personnalités toutes plus certaines les unes que les autres de partir « rencontrer le peuple » éloigne la gauche du pouvoir tant elle perd son temps à se distinguer de ses semblables, laissant apparaître un peu plus les véritables fractures de la gauche. En effet, sur bien des sujets, à commencer par les questions républicaines, peu rapproche en 2021 une Anne Hidalgo, un Arnaud Montebourg et, de l’autre côté, un Éric Piolle ou une Sandrine Rousseau dont le positionnement politique a plus à voir avec les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon. À défaut d’un mariage de passion, un mariage de raison est-il encore possible à gauche ? Les noces, quelles qu’elles soient, seront brûlantes.

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Surtout avec cette gauche PS et autres désunis avec en plus certains partis d’illuminés extrémistes bornés !

Donc les français qui votent si mal depuis des décennies avec « leur chacun pour soi » débile et les derniers quinquennats qui ne voteront pas pour la droite et un ou une de ses candidats/tes n’empêchera pas de réélire E.MACRON !?

Pitoyable mauvaise politique politicienne française que l’on traine comme des boulets depuis 40 ans à cause de français lambda versatiles et stupides qui donnent des bâtons pour se faire battre à ces politiciens médiocres qui ne pensent qu’à eux en laissant sombrer la France qui a du mal à surnager !

On notera d’ailleurs que la crise sanitaire de ce Covid et cette vaccination bâclée ne change rien aux mauvaises habitudes des électeurs !

Et pourtant, ils demandent du changement depuis des décennies va comprendre...?

C’est peut-être du masochisme pathologique de gogos qui font le bonheur de tous ces politiciens de tous bords?!

Jdeclef 19/08/2021 15h21


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