Cotta –
Éric Ciotti, celui qu’on n’attendait pas
CHRONIQUE.
Le député des Alpes-Maritimes a annoncé sa candidature à la primaire de la
droite. Outsider, il représente pourtant un courant non négligeable chez LR.
Au
début de l’été, disons-le, personne ne pensait qu’après la primaire de 2016,
qui a laissé tant de mauvais souvenirs chez les Républicains, les candidats se
bousculeraient pour afficher leur intention de participer à une édition
2021. Et pourtant, alors que les études dites de « départage »
sur les personnalités qui y auraient leurs chances démarreront lundi, un
nouveau candidat annonce sa volonté de rejoindre le médiatique Pr Philippe
Juvin, maire de La Garenne-Colombes, et Valérie Pécresse, présidente de la
région Île-de-France, sur la ligne de départ. Il s’agit du député des
Alpes-Maritimes Éric Ciotti, qui en a fait l’annonce ce matin, à
8 h 35, à Jean-Jacques Bourdin, sur RMC et BFMTV.
Pas grand monde, y compris parmi les Républicains, ne s’attendait
à ce qu’Éric Ciotti participe à cette primaire de la droite et du centre, dont
d’ailleurs on ne connaît pas encore les règles du jeu, calendrier exact et
formule devant être soumis au prochain congrès LR, qui se réunira pour la
circonstance fin septembre. Mais enfin, puisque sondages il y a, autant
s’inscrire dans la liste dès maintenant. Éric Ciotti y figurera donc. On se
souvient, lors de la dernière bataille régionale dans la région
Provence-Alpes-Côte d'Azur, à quel point le parlementaire niçois s’opposa à la
fusion, dès avant le premier tour, de la liste LR, dont Renaud Muselier était le
chef de file, avec celle de la secrétaire d’État LREM Sophie Cluzel dans le but
de barrer la route au Rassemblement national. Pour Éric Ciotti, lorsque
l’affaire, qui fit grand bruit, fut évoquée par le bureau national LR, il
s’agissait d’un évident rapprochement de la liste républicaine avec Emmanuel
Macron, et, à ce titre, presque une forfaiture.
Régionales
en Paca – « On joue notre crédibilité » : la droite dans la
nasse
Ciotti, un courant non négligeable à droite
Il alla jusqu’à demander aux instances dirigeantes l’exclusion,
pas moins, de Renaud Muselier. Le président des Républicains, Christian Jacob,
eut toutes les peines du monde à rappeler son petit monde à la raison, en
laissant faire les choses à peu près comme elles étaient emmanchées. Il reste
qu’Éric Ciotti, ex-fidèle de Nicolas Sarkozy, finalement rallié à François
Fillon en 2016, représente aujourd’hui un courant non négligeable parmi les
adhérents de LR : celui des tenants d’une droite forte, qui combat le
supposé angélisme d’Emmanuel Macron en matière d’immigration, par exemple,
et, de façon générale, juge que l’actuel président manque d’autorité dans les
domaines régaliens : sécurité, justice, police. Il y a du monde, pense-t-il,
à l’aile droite des Républicains pour penser que la voix de la fermeté
doit résonner plus fort.
S’il s’est bien déclaré ce matin, Éric Ciotti ne sera sans doute
pas le dernier à tenter de donner corps à l’idée d’une primaire républicaine,
dont la direction du mouvement, Christian Jacob en tête, ne veut manifestement
pas, tant l’expression « machine à perdre » semble avoir été
expressément inventée pour la désigner. Cela n’empêche. Bien d’autres noms
circulent – auxquels Éric Ciotti a brûlé la politesse – dont on sait qu’ils
préparent déjà leur candidature à la dévastatrice primaire. Ainsi de Bruno
Retailleau, président du groupe LR au Sénat, en tête de la bataille pour son
organisation et son déroulement, qui compte figurer dans la liste des
concurrents. Ainsi également de Michel Barnier, qui pourrait bien jouer de son
expérience de Monsieur Brexit pour avoir le droit de participer à la
compétition présidentielle française. Après tout, lui qui retrace ces
négociations interminables dans son dernier livre, La Grande Illusion,
s’est toujours voulu à la fois « patriote et européen ». Il pense
avoir assez fait pour l’Europe pour affirmer aujourd’hui son patriotisme à
la tête de l’État. Et puis il y a surtout Laurent Wauquiez. L’ancien
président de LR, qui a abandonné ses fonctions après l’échec de son parti aux
européennes de 2019, a gardé bien des atouts en main. Républicain le mieux élu
à la tête de sa région en juin dernier, il participera au campus de rentrée du
parti de droite début septembre. À ceux qu’il a rencontrés cet été, il a
simplement fait savoir qu’il était partisan d’une primaire sans dire s’il
y participerait ou non. Mais il a gardé, on le sait, bien des partisans,
même si d’autres, pendant qu’il était à la tête de LR, condamnaient ses
méthodes brutales et son orientation trop droitière.
EXCLUSIF.
Présidentielle 2022 – Michel Barnier : « J’ai envie… »
Avouons que, pour une primaire que les
dirigeants LR voyaient d’un mauvais œil, beaucoup de monde songe à s’y
présenter.
L’obstacle Bertrand
Un obstacle : Xavier Bertrand n’a pas attendu les
conciliabules de LR – mouvement dont il s’est éloigné dès 2017 – pour
lancer sa candidature directe, et refuse toujours de passer par quelque
primaire que ce soit. Il l’a dit à tous ceux qu’il a rencontrés la semaine
dernière dans le Midi, dont le maire d’Antibes, Jean Leonetti, précisément
chargé de l’organisation de la primaire à LR, et il l’a redit, pour que tous
l’entendent, à Éric Ciotti lui-même. Son problème est qu’il n’a pas « plié
le match », comme disent ses adversaires, pendant l’été et que, selon les
sondages, il ne devance à l’heure actuelle sa concurrente Valérie Pécresse que
de quatre points. Si quatre points, c’est beaucoup, ce n’est pas assez
pour tuer dans l’œuf les velléités des Républicains. Mais une dizaine de candidats,
c’est aussi trop pour gagner.
On en est là : à l’heure peut-être où, comme l’écrit
Shakespeare dans Le Roi Lear
– cité par Michel Barnier lui-même en tête de son dernier ouvrage, il s’agit de
« faire entrer la folie », et de « bannir la raison ».
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Erreur
de plus qui leur a couté cher à cause de trop de candidats et de ne pas avoir
désigné un candidat leader pour la présidentielle !
C’est
un politicien chevronné qui tient des discours et critiques envers le pouvoir
en place que beaucoup de FRANÇAIS lambda aiment entendre, car allant dans le
sens de ce qu’ils voudraient comme chef d’état et gouvernement, il flirte avec
des idées de cette droite extrémiste sans dépasser l’inacceptable !
Notamment
en matière de sécurité, justice et ce verrait même si cette droite LR était
majoritaire comme ministre de l’intérieur (comme d’ailleurs avait fait en
son temps N.SARKOZY)
Donc
un président à poigne qui abandonne cette culture de bienpensant hypocrite et du
politiquement correct lamentable « macronien » ou autres d’anciens
partis PS, PC, EELV les verts, LFI en déconfiture avec leurs leaders très médiocres !
Surtout
en abandonnant ce scenario stupide de cette élection présidentielle à 2 tours avec
cette extrême droite RN avec ce chewing gum qui colle aux chaussures de sa leader
M.LE PEN usée qui ne peut effacer son nom légué par son père JM LE PEN en évitant
un duel stérile, car opposée au 2 eme tour de cette Veme république à E.MACRON
ou un autre qui serait élu, à cause de son étiquette d’extrême droite dont les
français ne veulent pas !
Si
les français veulent vraiment changer de président, ils ont le choix dans ces
politiciens élus ou non de tous bords ou alors qu’ils restent coucher comme beaucoup
de versatiles partisans du chacun pour soi ou s’abstiennent dégoutés, car en
fait en termes de candidats ex élus on revoit toujours les mêmes , ce qui
est désespérant !
Mais
ce n’est pas ce qui redressera la France, car à la rentrée la crise sanitaire n’est
pas finie et les contaminations augmente et risque de reprendre avec ces virus,
mais le bon sens de nos concitoyens semble perdu car pourri par cette
mauvaise politique politicienne !?
(Ils
ont pourtant peut être un choix raisonnable M.BARNIER ?!)
Jdeclef
26/08/2021 10h24
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