Covid-19 :
l’accablante étude de l'institut Molinari
Alors que
les hôpitaux sont de nouveau saturés aux Antilles ou en Île-de-France et que le
PIB s’effondre, le think tank épingle notre stratégie anti-Covid.
Jamais
autant de ministres ne seront passés, en quelques jours, en Martinique ou en
Guadeloupe. Ou plutôt ne se seront rendus à leur chevet, de Sébastien Lecornu,
ministre des Outre-mer, à Olivier Véran, son homologue à la Santé. C'est que
nos îles vont mal, rattrapées de manière spectaculaire par la quatrième vague
de Covid. À entendre le gouvernement, qui a décidé d'y reconfiner la
population, le faible taux de vaccination est largement responsable de la
dramatique situation en Martinique et en Guadeloupe. Depuis la mi-juillet et
l'intervention d'Emmanuel Macron, les vaccins semblent en effet l'outil clé
pour que notre pays sorte de la crise.
Comparaison. Une
position qui interpelle l'institut économique Molinari, think tank d'obédience
libérale. « Il faut cesser de présenter la vaccination
comme la solution pouvant se substituer à toutes les autres mesures de lutte
contre le Covid-19. Les retours d'expérience étrangers montrent, à ce stade,
que le vaccin seul n'enraye pas l'épidémie »,
écrivent Cécile Philippe et Nicolas Marques, les auteurs d'une étude sur la
gestion française de la pandémie sur les plans économique et sanitaire. Ils
proposent une comparaison de notre stratégie dite de « stop and go », ou
d'atténuation, avec celles de l'Australie, de la Nouvelle-Zélande et de la
Corée du Sud. Ces pays ont appliqué, dès le début de la pandémie, la stratégie
dite « Zéro Covid », qui cible une éradication complète du virus dès qu'il
apparaît dans une zone. Le mode opératoire est exigeant : lorsqu'un cas est
détecté, des confinements locaux et courts sont imposés afin de tracer
rapidement, d'isoler, de soigner ; une fois le virus éliminé de la zone
d'action, la vie peut reprendre normalement, avec écoles, musées et restaurants
ouverts.
Du grain à moudre. Les
conclusions de l'étude sont sévères pour notre pays. Premier constat, le nombre
de morts par million d'habitants est quarante-huit fois plus élevé ici que dans
les trois pays Zéro Covid. Autre élément accablant : depuis le début de
l'épidémie, le recul du PIB a été cinq fois plus prononcé, soit une perte par
Français de 2 100 euros. L'institut Molinari va plus loin, affirmant que, en ce
qui concerne les libertés, la stratégie française est plus pénalisante que
celles des pays Zéro Covid. Contre-intuitif ! Mais d'après les données de
mobilité issues de Google, il apparaît que les lieux de travail ainsi que les
cafés, restaurants, hôtels, commerces non alimentaires… sont davantage
fréquentés en Australie ou en Nouvelle-Zélande. Facile, car ce sont des îles ?
Les auteurs de l'étude ont comparé les performances d'îles au sein du
Commonwealth. La Grande-Bretagne, elle aussi adepte du stop and go, « enregistre en 2020 quarante-huit fois plus de morts et un
recul économique six fois plus prononcé que l'Australie ou la Nouvelle-Zélande,
ayant des caractéristiques sociologiques, juridiques et économiques proches.
Ces deux pays sont intégrés dans de vastes mouvements d'échanges commerciaux.
Les voyages et le tourisme y occupent une place significative (11 % du PIB) et
supérieure à la Grande-Bretagne (9 %) ». Bref,
du grain à moudre pour adapter notre stratégie en métropole et en outre-mer.
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Donc
« les chiens aboient et la caravane passe »...
Leurs
manifestations de défiance ou de refus n’ont donné que ce qu’ils détestent et gênent
indirectement tout le monde : la création du passe-sanitaire qui là, s’ils
le refusent leur empêche d’accéder aux services publics et loisirs nombreux etc.
Pour
bien sur les obliger indirectement à la vaccination qui n’a pas été déclarée
obligatoire par nos dirigeants et gouvernement !
(Ce
qui se faisait encore jusqu’en les années 60 pour tous les vaccins qui ont d’ailleurs
sauvé des millions de vie de maladies ou virus graves ce qu’il aurait fallu
maintenir on en voit la nécessité maintenant)
Ceux-ci
ci crient aux libertés qu’on leur supprime, qu’ils choisissent pour l’instant,
ils sont libres de ne pas se faire vacciner et de ne pas avoir de passe
sanitaire, mais qu’ils acceptent ce que font les autres, car nous sommes dans
un pays libre qui a accepté ces contraintes sanitaires majoritairement pour protéger
un maximum de français et autres résidents dans notre pays !
Eux
ces frondeurs sont minoritaires sur 66 millions de français et eux seulement
250000 qui pratique « le chacun pour soi » pernicieux aux dernières
manifestations ou d’ailleurs la mauvaise politique politicienne de certains
élus s’est glissée !
Certains
français ont perdu leurs bons sens c’est triste car trop gâtés par des libertés
mal encadrées!
Jdeclef
20/08/2021 17h47
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