vendredi 28 février 2025

De toute façon rien ne marche en France avec nos politiciens qui changent de casquettes comme DARMANIN et reviennent périodiquement pour dire la même chose et ne rien faire de nouveau !?

 

En Corse, l’État promet une « révolution » contre la mafia

Dans un contexte troublé par l’assassinat de la jeune Chloé, le ministre Gérald Darmanin a annoncé un « renforcement sans précédent » des moyens contre le crime organisé.

Par Julian Mattei, correspondant à Bastia ( Haute-Corse).

Publié le 28/02/2025 à 13h41

Gérald Darmanin s'est invité jeudi 27 février à une session spéciale de l’assemblée de Corse consacrée à la lutte contre la mafia.

Y aura-t-il un avant et un après 27 février 2025 dans la lutte contre le crime organisé en Corse ? Engagé dans un combat contre le narcotrafic et ses cartels, le gouvernement a décidé d'ouvrir un nouveau front en sonnant l'offensive contre les « dérives mafieuses » qui gangrènent l'île. En s'invitant, jeudi, à une session spéciale de l'assemblée de Corse consacrée à la lutte contre la mafia, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a fait passer le message en promettant une « révolution de l'action de l'État contre le système mafieux ». Les mots sont choisis. Ils actent un changement d'approche radical du gouvernement face à la réalité

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Comment la justice veut s'attaquer au crime organisé en Corse

Le garde des Sceaux n'entend pas se payer de mots. Pour lutter contre cette emprise mafieuse, l'île disposera d'outils inédits : un pôle spécialisé installé à Bastia avec un personnel d'élite dédié – procureurs et juges du siège. Cette structure judiciaire unique en France s'ajoutera au Parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), doté de 60 magistrats, qui verra le jour en janvier 2026. Les effectifs des juridictions d'Ajaccio et de Bastia seront eux aussi renforcés : cinquante nouveaux personnels de justice, dont dix-sept magistrats.

« Notre main ne tremblera pas »

Un « effort sans précédent » pour « faire reculer la loi du plus fort », a fait savoir le ministre, dans un contexte troublé dans l'île par une série d'assassinats. Un climat d'insécurité, notamment renforcé par une méprise ayant coûté la vie à une jeune étudiante de 18 ans, Chloé Aldrovandi, tuée dans un guet-apens le 15 février à Ponte Leccia (Haute-Corse). Cette énième mort violente, sur fond de règlements de comptes dans le milieu du banditisme, a provoqué un effet de sidération dans la société insulaire. Et peut-être conduit la puissance publique à sortir du déni pour reprendre la main sur une dérive qui empoisonne la Corse depuis des décennies.

Dans une interview à Corse-Matin, le 27 février, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a promis lui aussi une action ferme : « La lutte contre la criminalité organisée est désormais une cause nationale, a déclaré le premier flic de France. Ce fléau gangrène tout le pays et prend, en Corse, une dimension particulière. C'est pourquoi l'action de l'État doit, elle aussi, changer de dimension. Notre main ne tremblera pas. »

« La Corse est en proie à une guerre des mafias »

Ces discours fermes et incisifs rappellent néanmoins d'autres prises de position de membres du gouvernement après des assassinats traumatiques survenus en Corse ces dernières décennies. Les habitants de l'île ont déjà connu cette forme de martialité après le meurtre du préfet Érignac, en février 1998, tué par un commando nationaliste, ou encore en 2012, après une nouvelle vague d'assassinats ayant visé un avocat et le président de la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud.

Alors ministres de l'Intérieur et de la Justice, Manuel Valls et Christiane Taubira avaient fait le déplacement à Ajaccio pour réaffirmer l'engagement du gouvernement à enrayer la spirale criminelle dans l'île. Une circulaire de politique pénale spéciale pour la Corse avait déjà marqué un tournant dans la lutte contre le banditisme. Gérald Darmanin a fait sienne cette méthode. Une nouvelle feuille de route fixant les grandes orientations de l'institution judiciaire sur le territoire insulaire sera connue « d'ici un mois ».

Ses priorités : la lutte contre la violence, la drogue et le blanchiment. Si elle augure un changement de cap, l'intervention du ministre de la Justice constitue déjà « un moment politique important, au-delà de ce que nous avions pu imaginer », estime Gilles Simeoni, le président autonomiste du conseil exécutif de Corse.

« La solution, ce n'est pas haro sur l'État. C'est plus d'État »

Ces derniers jours, le nationaliste s'était retrouvé sous le feu des critiques. Ses propositions censées endiguer les dérives mafieuses ont reçu un accueil pour le moins mitigé des collectifs qui luttent contre la criminalité organisée dans l'île. En cause : son opposition à la refonte du statut de repenti et à la création du Parquet national anticriminalité organisée, au nom d'une atteinte aux libertés individuelles. Face au ministre, le leader de la majorité autonomiste, Jean Biancucci, a d'ailleurs plaidé pour une « justice efficace », rejetant toute idée d'une « justice d'exception ».

Des positions qui n'ont pas manqué de faire tousser dans les rangs des collectifs antimafia. « L'intervention du ministre est très largement supérieure à celle de nos élus, considère Jean-Toussaint Plasenzotti, porte-parole du collectif Massimu-Susini, du nom de son neveu assassiné en 2019 par une bande criminelle. Il a mis les pieds dans le plat. Nous avons besoin d'outils contre cette criminalité singulière. Il y a urgence. On ne peut plus tourner autour du pot. »

 Les secrets des nouveaux mafieux À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre En se rendant en Corse, Gérald Darmanin a aussi envoyé, au-delà d'un signal fort sur la lutte contre les dérives mafieuses, un message plus politique. Dans un contexte où l'exécutif insulaire, en négociations avec le gouvernement sur un statut d'autonomie, accuse l'État régalien d'avoir failli face à ces dérives, comme une victime expiatoire. Le ministre de la Justice, qui connaît bien la réalité insulaire pour avoir piloté ce processus, a remis l'église au centre du village.

« Il y a un comique de répétition, en Corse, qui consiste à dire que, lorsque quelque chose ne marche pas, c'est à cause de l'État, a recadré le garde des Sceaux. S'il n'y a pas d'autonomie énergétique, pas de logement, pas de transports, ce serait de sa faute. Mais ce n'est pas l'État qui trafique les armes ou la drogue. Je ne voulais pas que, les absents ayant toujours tort, on puisse dire que la criminalité organisée est de sa faute. L'État protège les citoyens. La solution, ce n'est pas moins d'État ou haro sur l'État. C'est plus d'État. J'espère que les élus de la Collectivité de Corse l'ont entendu. »

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Avec « la macronnie fantome » et notre président bavard donneur de leçon hypocrite il n’y a rien à espérer si les FRANÇAIS ne l’ont pas compris qu’ils attendent 2027 et peut être même après car c’est de leurs fautes si on est mal gouvernés et mal protégés !?

Les Français ne savent plus choisir ni voter pour leurs dirigeants depuis trop longtemps le reste c’est du blabla médiatique !?

Alors tant pis pour nous et pour la FRANCE qui est un pays ruiné en virtuelle faillite et à la ramasse !?

Jdeclef 28/02/2025 15h23


Là c’est presque finie l’UNION EUROPEENNE n’existe plus que sur le papier car depuis les après guerres mondiales c’est laissé vivre croyant peut être à une paix hypothétique mondiale ce qui est une erreur puisque de toute façon on n’a jamais cessé de se battre dans ce monde dangereux et instable car les humains entre eux sont différents et donc n’arrivent pas à s’entendre ou faisant semblant de le faire hypocritement avec des dirigeants ou politiciens de tous bords !?

 


IL FAUT DEJA PENSER FRANCAIS ET EUROPEENS AVANT DE CROIRE AUX USA TRUMPISTE !?

« Make Europe Great Again » : ces Européens qui rêvent de l’Amérique de Trump (sont des idiots.. !?)

La Française Sarah Knafo, l’Espagnol Santiago Abascal, le Hongrois Andras Laszlo, le Polonais Mateusz Morawiecki… Tous sont séduits à l’idée d’imposer le même modèle politique sur le Vieux Continent.

De notre correspondante aux États-Unis, Claire Meynial

Publié le 28/02/2025 à 06h00

Le président américain Donald Trump entame son pas de danse devenu viral sur la scène de la convention CPAC à National Harbor, dans le Maryland, le 22 février 2025. © Jose Luis Magana/AP/Sipa

Dans les allées, les stands de marques d'eau de « larmes de libéraux » ont disparu. Plus de vidéos moquant le rire de Kamala Harris, ni de slogans invitant à « jeter Hillary Clinton en taule ». Cette année, à la Convention d'action politique conservatrice (CPAC), devenue grand-messe trumpiste, le mouvement Maga (« Rendre sa grandeur à l'Amérique ») de Donald Trump, désormais au pouvoir, n'a plus besoin d'agiter la foule en moquant les démocrates. Il voit plus loin et veut étendre à l'Europe son projet de droite nationaliste.

Le ton est donné par le vice-président, J. D. Vance, qui reprend le thème du discours qu'il a prononcé à la Conférence de Munich sur la sécurité la semaine précédente. « La plus grande menace en Europe, et je dirais la plus grande menace aux États-Unis jusqu'à il y a environ trente jours, est que les dirigeants occidentaux ont décidé de faire venir des millions et des millions de migrants étrangers. »

Il conditionne les alliances américaines aux politiques intérieures européennes : « L'amitié est fondée sur des valeurs communes… On ne partage pas les mêmes valeurs quand on a peur de son propre peuple et qu'on le réduit au silence. »

Le président américain Donald Trump et son vice-président, J. D. Vance, à la Maison-Blanche, le 21 février 2025. © White House

Le public américain de la CPAC adore, et il n'est pas le seul. La liste des intervenants est pleine d'élus européens, présentés selon leur positionnement au Parlement européen. Santiago Abascal est le « président du parti des Patriotes », sans mention du parti espagnol Vox. Mateusz Morawiecki est le « président du parti ECR », et non l'ancien chef du gouvernement de la Pologne issu du parti Droit et Justice (PiS).

Sur scène, tous exultent. « Puis-je dire quelques mots sur les mouvements puissants qui ont émergé aux États-Unis et dans le monde, Maga et Mega ? Ces mouvements ne sont pas que de simples slogans, lance le Premier ministre slovaque, Robert Fico. Ils représentent une vision qui trouve un écho urgent non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. »

Mouvement nationaliste global

Le slogan « Make Europe Great Again » (Mega, « Rendre sa grandeur à l'Europe ») orne les casquettes et tee-shirts bleu marine du stand des Patriotes pour l'Europe. Abascal salue le discours de Vance à Munich : « Merci, parce que l'Europe avait besoin d'entendre ce discours, et ses dirigeants avaient besoin d'entendre ces vérités, les mêmes qu'on essaie de taire et de manipuler lorsque nous les disons. »

 Comment Giorgia Meloni travaille ses relations avec Trump et Musk Matt Schlapp, l'organisateur de la CPAC, introduit Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres d'Italie, en disant : « La première étape pour remettre l'Europe sur les rails, c'était de remettre Donald Trump à la Maison-Blanche. » Meloni, en visioconférence, appelle de ses vœux un mouvement nationaliste global, dans un silence qui rappelle que ce qui est « global » répugne à cette foule.

Elle est ovationnée quand elle parle de lutte contre le wokisme, mais la salle se tait quand elle décrit les « trois dernières années en Ukraine, où un peuple fier lutte pour sa liberté contre une agression brutale ». Donald Trump vient d'affirmer que l'Ukraine avait commencé la guerre et que Volodymyr Zelensky était un dictateur. Ce n'est que l'un des points de désaccord entre les droites européennes et américaine.

« C'est notre discours depuis longtemps »

Les Hongrois occupent une place à part. Donald Trump érige régulièrement Viktor Orban et la Hongrie en modèle. Andras Laszlo, Hongrois membre des Patriotes pour l'Europe, a trouvé Vance « excellent », en particulier sur la défense de la liberté d'expression. Il élude la question sur Zelensky dictateur.

L'Espagnol Hermann Tertsch, vice-président du même groupe et membre de Vox, nuance son désaccord avec Trump sur l'Ukraine : « Il s'agit d'une invasion criminelle. Et les invasions, si les choses ne se passent pas bien, s'étendront dans un autre pays. Cela dit, la tentation de faire ce que Poutine a fait a été générée par l'Europe. L'Europe avec sa faiblesse. Avec son Pacte vert. Avec sa dépendance au gaz russe. Avec Mme Merkel. »

Il assure pourtant que « le mouvement Mega est en marche ». Le Polonais Mateusz Morawiecki fait lui aussi le grand écart : « La guerre pourrait prendre fin grâce à l'implication du gouvernement américain. Mais j'ai peur d'une sorte de mauvaise paix… Ce genre de conflit gelé qui permettrait au président Poutine d'attaquer une nouvelle fois l'Ukraine, ou d'attaquer la Moldavie, ou d'attaquer d'autres États baltes. »

 Après le coup de poignard de Trump, quel avenir pour l'Union européenne ? Sarah Knafo, députée européenne sur la liste Reconquête !, était déjà venue à Washington pour l'investiture de Donald Trump, le 20 janvier. Elle aussi approuve le discours de Vance à Munich. « Il y a une sorte, non pas de mépris de l'Europe, mais d'inquiétude face à ce que l'Europe est en train de devenir, dit-elle. Et ce genre de discours, moi, il ne m'étonne pas. Je trouve ça dommage que les Européens attendent que des étrangers viennent leur dire leurs quatre vérités, parce que c'est notre discours depuis longtemps. »

Elle ne « parlerait pas du tout de la même manière » que Trump le fait de Zelensky et se dit intéressée par le Doge, le département de l'Efficacité gouvernementale, à la tête duquel Trump a placé Elon Musk. Elle parle aussi d'un « grand souffle de liberté ici, de l'autre côté de l'Atlantique, dont on peut s'inspirer ».

Attraction magnétique

Pour le politologue Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'Iris, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, la clé est là : « Il y a une sorte d'attraction magnétique de l'Amérique jusque chez ceux qui, traditionnellement, font profession de souverainisme, de nationalisme. Quelque chose les fascine, le style. Tout ça, en fait, n'est pas une question de fond. »

 Dans les coulisses de la rencontre entre Trump et Macron à la Maison-BlancheCela ne fonctionne pas forcément. Le Bulgare Ivaylo Valchev, du groupe des Conservateurs et réformistes européens, applaudit la fin du progressisme. Mais il est inquiet des négociations sur l'Ukraine. « Quand on entend que Trump et Poutine se parlent, on se dit qu'on pourrait encore être abandonnés, dit-il. En 1945, on ne savait pas ce que Roosevelt et Staline s'étaient dit à Yalta. On pensait pouvoir établir une véritable démocratie en Europe de l'Est, sans savoir qu'on était déjà vendus. »

Jean-Yves Camus explique : « Ce que les Américains n'arrivent pas à comprendre, c'est que c'est gentil d'avoir soutenu pendant la guerre froide les mouvements anticommunistes en Pologne et dans les pays Baltes, mais ce n'est pas pour les faire repasser, quelques décennies après, sous un joug qui est certes idéologiquement différent, mais qui est toujours le même ogre. »

Un océan culturel sépare les continents

Le deuxième soir, Steve Bannon, ancien conseiller de Trump, tend le bras devant lui, paume vers le bas. Jordan Bardella, président des Patriotes pour l'Europe et du Rassemblement national, annule son intervention à cause d'un « geste faisant référence à l'idéologie nazie ».

Bannon le traite de « petit garçon qui se fait pipi dessus ». Valchev, lui, approuve Bardella : « Ce geste, pour les Américains, n'est qu'un symbole. Mais, pour nous, en Europe, c'est le souvenir d'une réalité effrayante et monstrueuse que presque toutes les familles ont en mémoire. » Ces observations signalent des différences profondes entre les partis européens et américains.

 À Washington, la gêne des Européens après le salut polémique de Steve Bannon

Ce n'est pas un hasard si Vance a entamé son discours par l'immigration. Pour Mabel Berezin, directrice de l'Institut des études européennes à l'université Cornell, c'est leur principal terrain d'entente. « L'amour de son pays, aussi, comme quand Giorgia Meloni a dit qu'il ne fallait pas avoir honte de son pays », analyse-t-elle. En revanche, le nationalisme chrétien, crucial dans le mouvement Maga, « n'est pas du tout présent en Europe ».

Le salut de Bannon rappelle aussi l'océan culturel qui sépare les continents. « La plupart des Américains ne connaissent rien à l'histoire, constate-t-elle. Le manque de connaissance des Américains sur ces sujets est ahurissant. » Hitler et le nazisme, relève-t-elle, sont devenus des thèmes de blagues dans la culture américaine.

« Xénophobie et misogynie »

Brian Porter-Szucs, professeur d'histoire à l'université du Michigan, spécialiste de l'Europe, souligne que « la composante libertarienne n'est presque pas présente dans la plupart des partis européens ». À l'inverse, la méfiance envers le pouvoir de l'État est centrale chez les républicains Maga. Ce qui, pour lui, réunit les partis des deux côtés de l'Atlantique, c'est « la xénophobie et la misogynie ».

Jean-Yves Camus, lui, estime que « le modèle américain n'est pas transposable en termes de sources du conservatisme, en termes de modèle constitutionnel et, c'était une des erreurs de Bannon, en termes de financement de la politique ». Bannon avait tenté en vain, lors du premier mandat de Trump, d'établir un « supergroupe » d'extrême droite au Parlement européen.

Étienne Gernelle : « L'horrible spectacle de l'aplatissement occidental devant Poutine » Il avait approché, rappelle Camus, des partis qui n'avaient pas besoin de lui, comme celui de Marine Le Pen, déjà à 40 % dans les sondages, ou le FPÖ autrichien, qui avait accédé au pouvoir. Il décrit une forme de « naïveté américaine », du genre « on va apporter la lumière au monde ». « Ils considèrent que les recettes les meilleures viennent de chez eux et qu'il faut nous les insuffler, complète-t-il. Le problème, c'est que cela bute inéluctablement sur le puzzle compliqué qu'est l'Europe. »

« Un succès d'ego »

Camus ne croit pas à ce mouvement nationaliste global. « D'abord, il y a une contradiction dans les termes. Ensuite, on est un vieux continent, avec des États-nations anciens, où la tronçonneuse ne passera pas ». Que tirent les droites nationalistes américaine et européennes de ce rapprochement vu à la CPAC ? Pour lui, les Européens jubilent en constatant la mort du « conservatisme compassionnel » à la George Bush, teinté de charité chrétienne et « plus modéré que l'entreprise de déconstruction » prônée à la CPAC. C'est une revanche par rapport à la droite traditionnelle qui les a méprisés.

 FOG : « Que faire face à Trump, le président prédateur ? » À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Et pour les trumpistes ? « C'est toujours bien, dans une période politique compliquée, d'avoir des gens qui entonnent la chanson de “vous contre l'opinion majoritaire”. » C'est aussi « un succès d'ego », poursuit-il. Et « un réflexe d'hyperpuissance » américaine sur le reste du monde. Jean-Yves Camus constate tout de même un risque dans ces rapprochements : « On voit des formes d'action politiques liées à l'hubris d'un homme [Trump, NDLR], ce qui n'est jamais bon pour la démocratie. »

Brian Porter-Szucs, lui, voit l'émergence d'un mouvement transatlantique, et même mondial si l'on inclut l'Asie du Sud et l'Amérique latine. Le risque, pour lui, est un « réalignement global massif ». « J'ai du mal à imaginer les conséquences car, pendant longtemps, on a supposé qu'il y avait une catégorie appelée “les démocraties occidentales”. On considérait comme acquis le fait que les pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord fassent partie du même bloc. Ce n'est plus vrai depuis la semaine dernière. Les États-Unis et la Russie coopèrent avec la Chine et l'Inde, dans un bloc. » Reste à savoir si l'Europe se montrera « coordonnée et courageuse ».

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Avec notre petit MACRON et son orgueil démesuré dont les Français lambda n’ont pas su se séparer malgré des sondages édifiants contre lui de notre population depuis 2022 et depuis 1958 avec les autres et devoir le supporter jusqu’en 2027 !?

Avec cette Veme république ringarde qui change les noms de ces partis politiques inutiles médiocres et leurs élus et réélus pour leurs députés par des citoyens bornés ou stupides on ne sait même plus comment les appeler tout cela pour faire croire à un ou des changements bidons de cette classe politique médiocre car rien ne se passe sauf pour les Français lambda qui continuent à souffrir mais pas encore assez semble-t-il !?

Je ne suis pas le seul de ses vieux Français car il en reste encore qui connus tous ces dirigeants médiocres qui continuent à se moquer des citoyens de notre pays comme notre président le fait sans vergogne et renouvelant sa confiance à son 1er ministre BAYROU prêchi prêcha bigot sublime hypocrite trainant sa casserole Betaharam et disant qu’il ne savait rien de cet Etablissement catholique religieux ou il avait inscrit ses enfants  mais maintenant qu’il a déclenché indirectement un chaos médiatique dans tous ces établissements d’écoles libres religieuses (par des victimes qui se réveillent enfin dont on peut mesurer l’hypocrisie) car notre chef d’état n’a pas d’autre solution sous la main et en plus ne peut encore subir la chute du gouvernement !?

Comment voulez-vous que les Français croient en leurs politiciens et dirigeants de tous bords c’est inconcevable car on nage dans des mensonges avérés continuels d’élus qui font un grand tort à la France et ses ressortissants car on est dans une démocratie très libre mais on ne sait plus s’en servir pour nous protéger alors j’ai honte car il ne me reste que çà tant pis car j’aime mon pays la pauvre France !?

Jdeclef 28/02/2025 11h31

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jeudi 27 février 2025

Le grand gagnant c’est POUTINE car on pouvait le stopper ou l’éliminer maintenant cela semble trop tard !? Après le coup de poignard de Trump, quel avenir pour l’Union européenne un pétard mouillé pas loin de faire pschitt ?

 Trahie par Trump, divisée de l’intérieur, l’UE se réunira le 6 mars. Entre guerre commerciale américaine et pression russe, l’heure est venue d’assumer sa défense… ou de disparaître.


Il ne faut l'oublier aussi celui-là !?

Par Emmanuel Berretta

C'est un message glacial que le président français a rapporté à ses homologues européens mercredi. La visioconférence organisée le matin par Antonio Costa, président du Conseil européen, a confirmé les craintes que nourrissaient déjà les chancelleries : Donald Trump n'a manifesté « aucune volonté de travailler ensemble dans le cadre de l'Otan » lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron lundi. Pire encore, le président américain affiche même une « grosse réticence » sur les garanties de sécurité que l'Europe pourrait offrir à l'Ukraine et auxquelles l'Amérique était priée d'apporter un « filet de sécurité ».

Le tableau européen est plus sombre encore lorsqu'on observe ses fractures internes. « Certains États membres sont dans le déni », souffle une source bruxelloise. D'autres « ne sont pas prêts à assumer le risque politique pour prendre les décisions qui doivent être prises ». Pourtant, la réalité est implacable : l'Alliance atlantique est, cette fois, en état de mort cérébrale, comme l'avait prédit Emmanuel Macron dès 2019, suscitant alors l'indignation générale. Et Donald Trump envisage seulement l'Union européenne comme un adversaire commercial à abattre. Il a annoncé une hausse des tarifs douaniers de 25 % (sans les signer encore), soit bien plus que pour la Chine (10 %), ce qui en dit long sur le retournement d'alliances que le président américain fomente depuis bien longtemps… Un coup de poignard deux jours après les poignées de main échangées avec le président Macron.

Meloni en soliste, Tusk englué

Le président Trump sait pouvoir compter sur les divisions européennes. Lors de la visioconférence de mercredi, elles se sont étalées. L'Italie de Giorgia Meloni « n'y est pas », pour reprendre une expression diplomatique. La cheffe du gouvernement italien, idéologiquement proche de Trump, semble plus préoccupée par sa relation avec Washington que par la construction d'une défense européenne autonome. Elle n'admet pas non plus que Donald Trump choisisse Emmanuel Macron comme seul interlocuteur valable en Europe plutôt qu'elle. Cette susceptibilité mal placée crée avec Macron des tensions inutiles.

La Hongrie, elle, joue franc jeu depuis le début : Viktor Orban ne défend que les Hongrois. « Le devoir premier de l'Otan est de protéger ses propres membres, pas de soutenir des États non-membres », nous déclarait son conseiller, Balazs Orban, la semaine dernière. Autrement dit : tant pis pour l'Ukraine.

« Un club de perdants va-t-en-guerre » : le conseiller d'Orban se lâche contre Macron

Quant à la Pologne de Donald Tusk, théoriquement la plus motivée pour faire face à la menace russe, elle est « embourbée dans sa campagne présidentielle » face au parti nationaliste PiS ; l'élection présidentielle est en mai. Donald Tusk apparaît englué, craignant toute initiative qui lui imposerait un nouveau président aux larges pouvoirs de blocage de ses initiatives gouvernementales. Si bien que Varsovie, qui devrait être à l'avant-garde de la défense européenne, se trouve paralysée. Le PiS joue sur une corde sensible en accusant Donald Tusk de vouloir envoyer les jeunes Polonais à la mort sur le front ukrainien… Enfin,Donald Trump prend un malin plaisir à jouer la carte du président Duda (proche du PiS), qu'il a rencontré quelques minutes en marge de la CPAC, la conférence des conservateurs, le week-end dernier…

L'Allemagne post-Scholz, un espoir ténu

Les pays Baltes et nordiques, directement menacés par la Russie, crient dans le désert depuis des années. Leur lucidité n'a d'égale que leur impuissance démographique et économique à influencer la politique européenne. L'Espagne de Pedro Sanchez ne s'avance pas, considérant que son opinion publique a déjà du mal à accepter la remise à niveau de ses dépenses militaires. L'Espagne est en effet très loin de remplir les exigences de l'Otan (1,3 % de son PIB au lieu des 2 % requis). Et puis, vu de Madrid, le front de l'Est, c'est loin…

 Étienne Gernelle : « L'horrible spectacle de l'aplatissement occidental devant Poutine »

La victoire de Friedrich Merz aux élections allemandes de dimanche dernier pourrait redonner du mordant au moteur franco-allemand. Le nouveau chancelier, moins hésitant que son prédécesseur social-démocrate, Olaf Scholz, pourrait enfin débloquer la politique de défense allemande, engluée dans les décennies de pacifisme post-Seconde Guerre mondiale. Mais il est tard, lui-même reconnaissant qu'il est « minuit moins cinq » pour l'Europe.

Un sommet européen spécial le 6 mars avec Zelensky

Le sommet européen spécial prévu le 6 mars sera révélateur. Les dirigeants européens pourront-ils enfin surmonter leurs divergences pour adopter une posture commune face à la Russie et aux États-Unis, désormais si proches ? Les jours qui viennent « devraient nous donner une idée plus concrète de ce qu'on peut espérer obtenir », confie une source proche des négociations. Dans sa lettre d'invitation, António Costa évoque un « nouvel élan » pour parvenir à « une paix complète, juste et durable » pour l'Ukraine. Zelensky sera présent à Bruxelles, preuve de l'importance de cette rencontre.

Le menu du sommet spécial sépare la question de la défense européenne de la question ukrainienne. La première est plus consensuelle que la seconde. Les Européens n'ont, à vrai dire, pas encore les idées bien claires quant à savoir comment soutenir l'Ukraine autrement que par la distribution d'argent.

« Trump est en réalité dans la soumission vis-à-vis de Moscou »

Au cours du sommet, la présidente de la Commission doit présenter un « livre blanc » pour renforcer les capacités militaires européennes. Ce qui passe par la mutualisation des achats d'armement, la création d'un fonds de défense européen renforcé et la standardisation des équipements. Tout cela prendra des années. De manière plus urgente, il faudrait plutôt décider d'une série d'alliances bilatérales et multilatérales à géométrie variable pour garantir l'Ukraine en cas de paix. Sinon, ce sera la poursuite de l'impuissance collective. La troisième option signerait l'arrêt de mort de l'Union européenne comme acteur géopolitique.

Macron isolé dans sa lucidité

Emmanuel Macron, qui alerte depuis des années sur la nécessité d'une « autonomie stratégique européenne » (ses prédécesseurs aussi), se retrouve dans la position ingrate de Cassandre dont les prophéties se réalisent. Sa stratégie d'apaisement avec Moscou avant l'invasion de l'Ukraine a échoué, mais son diagnostic sur la dépendance européenne envers les États-Unis se révèle cruellement exact. La France, seule puissance nucléaire de l'UE depuis le Brexit, n'a ni les moyens industriels ni l'influence politique pour porter seule le fardeau de la défense européenne. Paris peut offrir son parapluie nucléaire mais n'a pas l'arsenal conventionnel nécessaire pour dissuader Moscou.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Vladimir Poutine observe avec délectation ce spectacle de division européenne. Le maître du Kremlin, conforté par l'élection de Trump, accentue la pression sur l'Ukraine et multiplie les provocations aux frontières de l'Otan.

 FOG : « Que faire face à Trump, le président prédateur ? »

C'est dans ce contexte que l'ouverture d'un deuxième front par Donald Trump avec ses menaces douanières apparaît comme une haute trahison de ce que représentait l'Occident : libéral et commerçant. La Commission européenne devrait riposter fermement et immédiatement. Bruxelles dispose des leviers juridiques pour proposer des contre-mesures. Pour les empêcher, il faudrait qu'elle ait contre elle une majorité qualifiée d'États membres. Elle a donc largement la main. Ursula von der Leyen ne doit pas décevoir. L'Europe n'a plus le luxe de l'indécision.

Là c’est l’hallali avec en plus nous les Français avec notre président inutile bavard petit bourgeois digne de l’ancien régime monarchique donneur de leçons hypocrites de bienpensant qu’ils veut donner à tout le monde et qui ne manque pas d’air et qui passe la brosse à reluire sur le dos de TRUMP qui s’en fiche totalement d’ailleurs car pour lui seul l’America First compte et surtout le profit qui va avec car c’est un affairiste qui prône l’argent roi ?!

Et de plus le président U.S. n’a qu’un mandat de 4 ans avec mi-mandat au milieu pour faire passer ses décisions radicales donc MACRON n’a pas beaucoup d’importance et cette Europe dite Unie ne compte pas car endormie depuis trop longtemps ce qui devrait la forcer à se réveiller car plus puissante en volume que les USA qu’elle considère allié mais militairement depuis la fin des guerres mondiales mais dont TRUMP veut se désengager ce qui es préoccupant notamment économiquement et peut être plus !?

De toute façon quand on voit l’attitude par exemple du peuple Français lambda que se désintéresse de la politique mondiale ou n’y comprenant rien ce qui est pire car se croyant les meilleurs avec leurs egos surévalués croyant qu’on règle tout dans « cette macronie fantôme » ou comme pour nos J.O. réussis d’ailleurs mais des jeux sportifs festifs pas autre chose alors que notre pays est en virtuelle faillite économique !?

A chaque commentaire que tout le monde peut faire : nous pouvons dire qu’on est mal gouverné et mal protégé alors il ne faudra PAS d’ici 2027 venir se plaindre on l’aura bien cherché car c’est pitoyable car c’est nous qui votons et choisissons ceux censés nous diriger pour l’avenir de la FRANCE et de l’U.E. !?

Jdeclef 27/02/2025 15h33

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mercredi 26 février 2025

On a se que l’on mérite car nous sommes dans un pays libre et démocratique ou on nous donne des bâtons pour ce faire battre sans se défendre car on a oublié notre passé pas si lointain que cela de notre histoire contemporaine !?MOI J'AI HONTE ?!

 

Macron-Trump : en France, les capitulards ne désarment pas !?

 




Sophie Coignard
Chroniqueuse politique

LA CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. Il y a toujours eu de faux patriotes pour se réjouir des infortunes diplomatiques françaises. Jusqu’au mensonge et au double jeu.

Publié le 26/02/2025 à 07h23

Ils guettaient tous le moindre signe de mépris de Donald Trump à l'égard d'Emmanuel Macron, lors de la visite du président français à Washington, lundi 23 février. Non seulement ils le guettaient, mais ils l'attendaient, ils s'en délectaient par avance. Alors, l'autoproclamé souverainiste Nicolas Dupont-Aignan exulte sur X : « Ni Trump ni protocole pour l'arrivée de Macron à la Maison-Blanche. Quelle humiliation après tant d'années de servilité… »

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Pas de chance ! On peut voir, quand on s'informe un peu, vraiment très peu, le minimum syndical qui devrait s'imposer à tout prétendu responsable politique, on peut voir, donc, tout le haut personnel de la Maison-Blanche mobilisé, debout sur la moquette rouge, pour souhaiter la bienvenue au président français sur son chemin vers le Bureau ovale ; on peut voir Donald Trump attendre Emmanuel Macron sur le perron, et le saluer chaleureusement. Mais Dupont-Aignan prend ses désirs pour des réalités. Il s'est fait abuser comme un gogo. Il est resté accroché aux images d'Emmanuel Macron entrant une première fois à la Maison-Blanche sans être accueilli par Donald Trump. C'était pour participer à un appel du G7. La seconde fois, le protocole a été respecté à la lettre, voire un peu plus.

Manon Aubry, la cheffe des députés LFI au Parlement européen, couverture habituelle des pires débordements de Rima Hassan, parle sur France Info « d'une forme d'humiliation pour la France dans les échanges entre Donald Trump et Emmanuel Macron ». Ah bon ? Humiliation ? Quelle étrange analyse d'une situation où l'on peut déplorer un éloignement, voire une difficulté du président français d'obtenir le moindre engagement de son homologue américain. Mais, en temps réel, faire le constat d'une humiliation ?

Toujours les mêmes !

Et comme c'est étrange ! Ce sont les mêmes qui manifestent depuis le début de la guerre une certaine tiédeur, quand ce n'est pas une franche hostilité, dès qu'il s'agit de soutenir l'Ukraine contre Poutine. Ces patriotes en peau de lapin disent tout le mal qu'ils pensent de la construction européenne, feignant d'ignorer qu'elle est seule capable de résister à la vassalisation qui menace.

 Même sans Trump, les États-Unis auraient tourné le dos à l'Europe À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Dans cette catégorie, le RN se fait très discret après la récente déconfiture américaine de Jordan Bardella. Invité à prendre la parole au CPAC, grand rassemblement des conservateurs européens, le président du parti a annulé sa prestation après le salut nazi de Steve Bannon, un personnage que lui et ses amis trouvaient pourtant hautement fréquentable il y a quelques années seulement.

Cependant, quand il s'agit de se prononcer sur le déploiement de troupes européennes, notamment françaises, en Ukraine pour garantir un cessez-le-feu, les bons vieux clivages réapparaissent. Toute la classe politique, de LR au Parti communiste, se prononce en faveur de cette option, évoquée lundi entre les présidents américain et français. Deux formations représentées au Parlement manquent toutefois à l'appel : le RN et LFI. Comme par hasard !

Si on devait coter ces deux dirigeants des soit-disant pays les plus démocratiques du monde ( mais seulement sur le papier) on pourrait attribuer « zéro + » à D.TRUMP cet affairiste mais pas politicien qui prône son profit à tout va et soutient son pays les USA comme il le ferait pour ses affaires ou entreprises commerciales qu’il possède ou dirige flattant en plus l’orgueil des américains de la 1ere puissance US du monde et de ses habitants et en plus comme il n’a que 4 ans et un mid terme à 2 ans donc il ne peut pas mettre la pédale douce !?

Pour E.MACRON c’est malheureusement plus simple «zéro »- c’est un bavard s’écoutant parler pour ne rien dire d’utile car c’est de la faute des FRANCAIS eux-mêmes qui n’ont pas su s’en séparer et qui l’on en plus réélu alors qu’il était indeboulonable jusqu’en 2027 de par notre construction qu’il faudrait changer ou au moins dépoussiérer en profondeur ?!

D’ailleurs TRUMP ne l’écoute pas on peut le comprendre ce petit bavard donneur de leçons de bienpensant hypocrite qui essaie de le flatter en lui passant la main dans le dos !?

Mais surtout ce qui est plus grave c’est d’oublier le passé et de refaire les mêmes erreurs qu’en 1939/40 d’ailleurs on reparle logiquement de 3 eme guerre mondiale sauf que là le facteur des armes nucléaires que trop de pays possèdent déjà car depuis 80 ans en 1945 environ l’EUROPE dite UNIE est aphone bien que plus puissante ( et si elle le veut que les USA ou Russie poutinienne) et aurait pu arrêter ce début de conflit Russo ukrainien depuis le début qu’il couvait et même avant avec la Tchétchénie ou la Géorgie depuis 2014 d’ailleurs les américains et leurs satellites d’observation l’avait vu et détectés rapidement depuis le début !?)

Moi je passe mon temps à dire qu’on est mal gouverné et mal protégé cela ne fait que se confirmer chez nous les Français mais aussi dans l’EUROPE OCCIDENTALE qui se laisse vivre car peut être trop gâtés depuis la fin 1945 pourtant en France on a encore moins d’excuse avec ce MAGREBH et ces pays qui nous détestent « nous les mécréants » et notre guerre d’Algérie inutile sans compter le terrorisme islamique périodique qui est toujours présent qu’on n’a pas su éradiquer fermement car on ne sait plus choisir ou voter pour nos dirigeants et politiciens de tous bords car les Français lambda s’en désintéressent et s’en fichent et ce n’est pas fini !?

Jdeclef 26/02/2025 10h55

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mardi 25 février 2025

Pour essayer de résumer la politique désespérante des pays les plus libres et démocratiques du monde (à ce que l’on dit mais plutôt sur le papier par des bavards habituels qui s’écoutent parler comme dans notre France mais pas seulement car chez nous on pratique çà depuis que cette Veme republique dit « gaullienne » existe) et pour cela avant la IV eme ou les Français n’avaient pas là main !?

En fait la pauvre UKRAINE n’a été qu’un alibi anti EUROPE OCCIDENTALE de cet ex empire Russe de POUTINE ce malade que les occidentaux ont laisser faire !?


Fukuyama : « Les États-Unis viennent de basculer dans le camp de l’autoritarisme »

Les États-Unis ne prônent plus seulement l’isolationnisme, ils prennent fait et cause pour les régimes autoritaires. L’Ukraine inaugure un revirement historique.

Par Francis Fukuyama* pour Quillette** (traduction par Peggy Sastre)

Publié le 24/02/2025 à 15h30, mis à jour le 24/02/2025 à 18h19

Pour Francis Fukuyama, « les États-Unis viennent de basculer dans le camp de l’autoritarisme » © Action Press/Shutterstock/SIPA / SIPA / Action Press//SIPA

Si elles n'ont pas surpris grand monde, les récentes décisions de Donald Trump concernant l'Ukraine et la Russie sont tout de même un coup dur. Nous sommes engagés dans un affrontement mondial entre la démocratie libérale occidentale et le pouvoir autoritaire et, dans cette bataille, les États-Unis viennent de basculer dans le camp de l'autoritarisme.

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Les récentes déclarations de Trump sur l'Ukraine et la Russie défient toute logique. Il a accusé l'Ukraine d'être responsable du conflit pour ne pas avoir cédé d'emblée aux revendications territoriales russes, affirmé que le pays n'était pas une démocratie et reproché aux Ukrainiens d'avoir résisté à l'agression russe. Ces idées ne viennent sans doute pas de lui, mais semblent directement inspirées de Vladimir Poutine, un dirigeant pour lequel Trump a toujours affiché une grande admiration.

La semaine dernière, lors d'une rencontre en Arabie saoudite, les États-Unis ont entamé une négociation directe avec Moscou, excluant à la fois l'Ukraine et les Européens. Dès le départ, Washington a concédé deux points essentiels : la reconnaissance des gains territoriaux russes à ce jour et l'engagement de ne pas intégrer l'Ukraine à l'Otan. En échange, Poutine n'a fait aucune concession.

« Nous devons à tout prix éviter un nouveau Yalta »

En plus d'être un coup dur, c'est une douleur personnelle. Avec mes collègues de l'université de Stanford et d'autres institutions, nous nous investissons depuis 2013 pour soutenir la démocratie en Ukraine. Nous avons mis en place plusieurs programmes destinés à former des professionnels ukrainiens en milieu de carrière aux aptitudes au leadership et aux valeurs démocratiques. J'ai eu l'occasion de me rendre à plusieurs reprises dans le pays et d'y tisser des liens forts avec de nombreux Ukrainiens des plus inspirants.

En Ukraine, une société réellement libre

Ici, une question morale fondamentale est en jeu. L'Ukraine, bien qu'encore jeune, fragile et imparfaite, reste une démocratie libérale. La Russie, en revanche, incarne la résurgence de l'ex-Union soviétique, dont Poutine déplore la disparition en 1991 et qu'il s'efforce de reconstituer. C'est une dictature où un simple mot mal interprété sur les réseaux sociaux peut conduire à des années d'emprisonnement.

Je me souviens avoir traversé la place Maïdan à Kiev il y a quelques années, frappé par le fait que l'Ukraine était une société réellement libre : on pouvait y critiquer le gouvernement, circuler sans entrave et voter pour un candidat de l'opposition – ce que les Ukrainiens ont fait en 2019 en élisant Volodymyr Zelensky et son parti, Serviteur du peuple. Rien de tel n'existe en Russie, qui est retournée à la dictature totalitaire.

 Fukuyama : « Il est tout à fait possible que Poutine ait commis une gaffe monumentale »

Tout accord de paix « négocié » par l'administration Trump avec la Russie à ce stade ne mènera pas à une paix durable. Il pourrait instaurer un cessez-le-feu temporaire, mais les Russes en profiteront pour se réarmer et relancer la guerre une fois leurs forces reconstituées. Ils n'ont aucune raison de respecter les lignes de cessez-le-feu en vigueur et n'ont jamais caché leur intention de réabsorber l'ensemble de l'Ukraine dès que les circonstances leur seront favorables.

La décision annoncée par le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, de réduire le budget de la défense américaine de 8 % par an au cours des cinq prochaines années passe relativement inaperçue dans l'agitation actuelle. Pourtant, c'est précisément l'inverse de ce que les États-Unis devraient faire. À l'avenir, la Russie fera peser de nouvelles menaces sur tous les pays de sa périphérie : la Géorgie, la Moldavie, les États baltes et la Pologne.

Pour qui, à Kyiv, sonnerait le glas ?

Les États-Unis n'ont même pas besoin de se retirer officiellement de l'Otan : Trump a déjà laissé entendre qu'il n'honorerait pas l'engagement de défense mutuelle prévu par l'article 5. L'Amérique se retrouvera affaiblie, non seulement dans sa volonté d'agir, mais aussi dans sa capacité à répondre aux futures menaces posées par les grandes puissances.

Et qu'on ne vienne pas prétendre que cette réduction budgétaire vise à recentrer les efforts sur les menaces en Extrême-Orient. À ce stade, il est inimaginable que Donald Trump engage l'armée américaine pour défendre Taïwan contre la Chine. Si Pékin impose un blocus ou prépare une invasion, Trump ouvrira des négociations avec Xi Jinping, comme il le fait avec Poutine, et celles-ci aboutiront à une reddition de facto de l'île. Et il se targuera d'avoir évité la guerre.

Ambitions expansionnistes

Depuis 1945, les États-Unis ont été le fer de lance d'un ordre mondial libéral fondé sur des principes tels que l'interdiction du recours à la force militaire pour redessiner les frontières et sur des alliances de défense mutuelle, comme l'Otan ou les traités de sécurité avec le Japon et la Corée du Sud. Ce système a joué un rôle déterminant dans la promotion de la paix, de la prospérité et de la démocratie.

Les États-Unis ont également mobilisé leur influence par des instruments comme la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy), soutenant les défenseurs de la démocratie à travers le monde face aux régimes autoritaires de la Chine, de la Russie, de l'Iran et de la Corée du Nord.

 Poutine, Xi Jinping, Modi… Comment ils empoisonnent la démocratie

Les États-Unis de Donald Trump ne se replient pas sur un isolationnisme classique. Ils basculent activement dans le camp autoritaire, apportant leur soutien aux autocrates de droite à travers le monde, de Vladimir Poutine à Viktor Orban, en passant par Nayib Bukele et Narendra Modi. La Fondation nationale pour la démocratie pourrait bien devenir la Fondation nationale pour la dictature.

Comment exiger de la Russie et de la Chine qu'elles renoncent à leurs ambitions expansionnistes alors que Washington s'occupe lui-même de projets comme l'absorption du Panama et du Groenland ? Cette orientation en politique étrangère s'inscrit dans une logique parfaitement cohérente avec l'offensive menée par l'administration Trump contre l'État de droit aux États-Unis : renforcement du pouvoir exécutif, affaiblissement des contre-pouvoirs et remise en cause des principes fondamentaux de la démocratie.

Ne me dites pas que les Américains ont délibérément voté pour un tel monde ou un tel pays en novembre dernier. C'est qu'ils ont été tête en l'air. Reste qu'ils feraient bien de se préparer, car leur propre pays, tout comme l'ordre mondial qu'ils connaissaient, est en passe de devenir méconnaissable.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre *Francis Fukuyama est politologue et auteur, Senior Fellow à Stanford et président du comité de rédaction d'American Purpose, un magazine fondé pour défendre le libéralisme classique.

**Cet article est paru dans Quillette. Quillette est un journal australien en ligne qui promeut le libre-échange d'idées sur de nombreux sujets, même les plus polémiques. Cette jeune parution, devenue référence, cherche à raviver le débat intellectuel anglo-saxon en donnant une voix à des chercheurs et des penseurs qui peinent à se faire entendre. Quillette aborde des sujets aussi variés que la polarisation politique, la crise du libéralisme, le féminisme ou encore le racisme. Le Point publie chaque semaine la traduction d'un article paru dans Quillette.

 

Pour essayer de résumer la politique désespérante des pays les plus libres et démocratiques du monde (à ce que l’on dit mais plutôt sur le papier par des bavards habituels qui s’écoutent parler comme dans notre France mais pas seulement car chez nous on pratique çà depuis que cette Veme république dit « gaullienne » existe) et pour cela avant la IV eme ou les Français n’avaient là main !?

En fait pour ceux des pays qui ont connu les anciens régimes monarchiques remontant à près de 2000 ans on se rend compte que l’on n’a pas si évolué que cela malgré les progrès techniques et intellectuels et scientifiques des humains et surtout même avec nos guerres mondiales 14/18 ou 39/45 et ses horreurs induites auxquelles on a ajouté ce terrorisme islamique de religions moyenâgeuses datant de l’Age des ténèbres car les hommes semble-t-il sont toujours envieux de leurs voisins avec leur possessions et richesses avec en plus leurs religions et mysticismes obscurantistes indignes de notre monde dit moderne dirigé chez quelque uns par des illuminés éminemment dangereux sans compter les hypocrites donneurs de leçons bienpensant qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes car eux se croyant les meilleurs gonflés comme des baudruches faciles à crever !?

Quand on pense en plus que l’on a créé des prix NOBEL de la PAIX etc. pour honorer ceux qui y travaillent mais qui ne servent qu’à redorer la bassesse du monde humain qui semble incurable par son égocentrisme exacerbé !?

Maintenant on arrive à se demander si les pays dits totalitaires ou dictatures avilissant leurs peuples qui acceptent sont enviables puisqu’en principe ils ne peuvent choisir que ce que leurs dirigeants leur donne où leur accorde !?

Car en fait ceux qui sont en place dans nos pays dits civilisés parlent quand même de 3 eme guerre mondiale c’est vrai çà fait environ 80 ans depuis le débarquement en France et Europe le temps d’une vie humaine (car on se bat toujours encore ailleurs dans ce monde instable et dangereux !?)

Car les humains sont en fait incapables de vivre correctement en paix ensemble donc les communs des mortels n’ont qu’à espérer pouvoir passer à travers les guerres de ces fous dangereux dont le pouvoir est leur seule religion !?

JDeclef 25/02/2024 15h33

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