vendredi 21 février 2025

Je suis désolé d’être grivois et de le dire mais pour les Français lambda je reprends une chanson de Georges BRASSENS : refrain « Quand on est con on est con » !?

 

Pourquoi la notion « d’extrême centre » est dangereuse

Cette expression, qui efface les spécificités de l’extrême droite et de l’extrême gauche, renvoie aussi à une pratique autoritaire du pouvoir. Exploration d’un concept polémique.

Par Kévin Badeau

Vous connaissez déjà l'extrême droite et l'extrême gauche, mais avez-vous déjà entendu parler de « l'extrême centre » ? Ce terme, de plus en plus répandu, s'est fait connaître du grand public le 18 avril 2022, dans le cadre de la campagne pour le deuxième tour de l'élection présidentielle. Emmanuel Macron, en course pour un second mandat, observait que les trois quarts des électeurs s'étaient exprimés pour trois projets : « Un projet d'extrême droite. […] Un projet d'extrême gauche. […] Un projet d'extrême centre, si on veut qualifier le mien dans le champ central. »

Près de trois ans plus tard, la cartographie de l'Assemblée nationale post-dissolution est peu ou prou de la même teneur. Un bloc « d'extrême droite » (Le RN et ses alliés) ; un autre, « d'extrême gauche » (LFI, PC, écolos…) ; et un bloc « d'extrême centre », donc, dans lequel sont rangés tous ceux qui n'appartiennent à aucun des deux extrêmes historiques.

Cette expression, certes utile pour décrire l'état actuel du champ politique français, constitue une notion pour le moins périlleuse. Elle revient à banaliser un terme connoté, celui d'extrême, qui, en désignant aussi le centre, deviendrait tout à fait raisonnable. Plus préoccupant encore, elle réduit le débat politique à une opposition entre des extrêmes, ce qui revient à effacer leurs distinctions fondamentales et spécificités idéologiques. Puisque tout se vaut, pourquoi préférer l'extrême centre macroniste à La France insoumise et au Rassemblement national, désignés à tort ou à raison comme des partis respectivement d'extrême gauche et d'extrême droite ?

Des notions sans équivalence

Ces notions n'ont pourtant que peu d'équivalences et, pour mieux les cerner, un petit détour lexical s'impose. Celle d'extrême gauche est peut-être la plus solidement définie. L'historien Aurélien Dubuisson, coauteur de L'Extrême Gauche en France (Presses universitaires Blaise-Pascal, 2019), a récemment insisté sur sa dimension « archipélagique » : qui regroupe les mouvements trotskistes, anarchistes, antifascistes et qui assume une certaine forme de violence politique. Il ajoute la « gauche alternative » et ses nouvelles logiques de mobilisation, comme le féminisme ou l'écologie.

 « La gauche identitaire est en train de l'emporter sur la gauche traditionnelle »

L'extrême droite, plus nébuleuse, est souvent associée au rejet obtus de l'immigration, à un projet autoritaire parfois violent et développe une rhétorique antisystème. Dans ses travaux, Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite, identifie une vision commune aux mouvements qui la composent, à savoir l'organicisme. Selon le politologue, elle se nourrit de l'idée selon laquelle la société fonctionne comme un être vivant, dont la base serait l'ethnie, la nationalité ou la race. Comme il l'écrit dans La Revue des deux mondes en 2022, « cet organicisme implique le rejet de l'universalisme issu de la philosophie des Lumières au bénéfice de l'autophilie (la valorisation du “nous”) et de l'altérophobie ».

À la lumière de ces définitions, l'expression associant le qualificatif extrême à centre apparait pour le moins antinomique. Même si on élargit son spectre jusqu'aux confins de son territoire politique, à savoir la droite conservatrice et les socialistes, le centre occupe une place intermédiaire qui a pour fonction de rassembler autour du raisonnable. Il est en principe associé au compromis, comme l'a marketé Emmanuel Macron lors de sa campagne présidentielle de 2017 avec son fameux « en même temps ». Son essence profonde est celle d'un courant modéré, soit l'antithèse de l'extrême droite et l'extrême gauche. Pas de quoi recourir à un gros mot…

Un courant teinté d'autoritarisme

L'exploration de ce concept prend cependant une tournure beaucoup plus inquiétante si l'on décide de s'accorder sur la définition développée par l'historien Pierre Serna. Selon l'auteur de L'Extrême Centre ou le Poison français. 1789-2019 (Champ Vallon, 2019), l'extrême centre se caractérise par son « girouettisme ». Ses représentants basculeraient d'une position à l'autre – plus à droite ou plus gauche – par opportunisme politique, tout en diabolisation les oppositions, obligées de se radicaliser pour exister. Une définition qui résonne avec la situation politique actuelle.

 Macron enterre le macronisme

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Mais c'est surtout sa pratique du pouvoir qui suscite des frayeurs. Sans colonne vertébrale ni idéologie saillante, « l'extrême centre est contraint de s'imposer, lorsqu'il conquiert le pouvoir, d'utiliser le pouvoir exécutif de façon très forte », comme a pu le dire l'historien. Durant la Convention thermidorienne (27 juillet 1794-26 octobre 1795), qui succède à la Terreur, les « modérés libéraux » (l'extrême centre de l'époque, selon les écrits de Pierre Serna) ont écrasé d'une main de fer les révoltes populaires et ont étouffé les oppositions. L'historien applique sa théorie à d'autres moments de l'histoire de France, comme les années 1851 et 1892.

La pratique du pouvoir par Emmanuel Macron, assurément verticale, n'a bien sûr rien à voir avec celle des thermidoriens. Il reste que l'extrême centre serait teinté d'autoritarisme. Est-ce à cette définition que se référait en 2022 le candidat Macron quand il qualifiait son espace politique ?

 

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C’est plus facile que de dire totalitaire ou dictature de toute façon MACRON s’en fiche il est indéboulonnable jusqu’en 2027 !?

Car inéligible de par notre constitution de cette Veme république obsolète usée qui ne profite qu’a ce genre de personnage inutile fat qui ne pense qu’à lui comme un monarque sans couronne de l’ancien régime qui nous colle aux pieds comme un vieux chewing-gum usagé !?

Les FRANÇAIS sont des mauvais électeurs ne sachant plus voter ni choisir leurs dirigeants n’ont qu’à s’en mordre les doigts puisqu’ils n’ont pas été capables de s’en séparer car ils sont plus nuls que lui çà c’est la réalité !?

En plus çà donne du grain à moudre aux médias divers seuls bénéficiaires donc je le répète on a ce que l’on mérite dans notre pays si démocratique mais piégeur !?

Moi ma vie de vieux Français qui a voyagé de par le monde et donc a pu comparer ailleurs et qui a connu tous nos présidents et gouvernements de cette VEME REPUBLIQUE ma vie est derrière moi !?

PAUVRE France !?

Jdeclef21/01/2025 15h54

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