samedi 8 février 2025

Mais que faire pour être correctement gouverné et protégé car notre bavard président MACRON à chaque fois qu’il ouvre la bouche ou veut ébaucher quelque chose d’utopique dans cette mauvaise politique internationale d’un monde devenu instable et dangereux !?

 

Alors que la Syrie ploie sous le joug d’un pouvoir autoritaire islamiste, la France, mettant en avant la lutte contre le terrorisme, choisit de renouer le dialogue avec elle. Mais à quel prix ?

Par Omar Youssef Souleimane

Publié le 08/02/2025 à 14h00

Le président français, Emmanuel Macron, et le nouveau dirigeant syrien par intérim, Ahmed al-Chareh, se sont entretenus par téléphone ce mercredi 5 février 2025. © UPI/Newscom/Sipa

Temps de lecture : 4 min

Pas un jour ne passe en Syrie sans qu'un acte de violence ne soit commis par une unité alliée de Hayat Tahrir al-Cham (ou HTC, Organisation de libération du Levant, en français). Les chrétiens syriens migrent désormais en masse au Liban. Les attaques contre les Alaouites sont quotidiennes, la liberté individuelle est menacée, et l'application de la charia devient de plus en plus visible. Malgré cela, l'appel du chef de l'État français à Ahmed al-Chareh, le président syrien, nommé de manière autoritaire, n'était pas imprévisible : certains intérêts français en matière de sécurité semblent l'emporter sur l'application de la démocratie en Syrie.

Le retour des djihadistes sur le sol français

Le coup de fil d'Emmanuel Macron a été passé le 5 février, juste après qu'Al-Chareh a rencontré les dirigeants de l'Arabie saoudite, du Qatar et de la Turquie. Tandis que le premier reste prudent et n'annonce aucune collaboration avec le nouveau gouvernement, le prince qatari a confirmé la participation de son pays à la reconstruction de la Syrie. Une décision normale de la part d'un État soutenant les Frères musulmans et considérant Ahmed al-Chareh comme une extension de son projet islamique régional. La Turquie, elle, a pris la place de l'Iran sur le territoire syrien.

La Syrie courtisée par l'Arabie saoudite, la Turquie et le QatarLe sultan turc traite la Syrie comme une région d'un Empire ottoman fantasmé et réinventé. Concernant la France, une autre raison motive le chef de l'État à être le quatrième président à contacter Ahmed al-Chareh : à l'heure actuelle, nous avons environ 70 djihadistes français en Syrie, la plupart dans la région d'Idlib. D'autres djihadistes originaires de différents pays sont également présents.

Nous pouvons les croiser dans les rues de Damas et de Homs. Extrêmement prudents, ils vivent en vase clos et refusent de communiquer avec quiconque. Ahmed al-Chareh a nommé plusieurs d'entre eux officiers supérieurs à la tête de la nouvelle armée syrienne. C'est ainsi que nous avons aujourd'hui des généraux albanais, jordanien, turc, tadjik et un Ouïghour appartenant au Parti islamique du Turkestan. Ces officiers supérieurs, particulièrement radicaux, partagent un passé terroriste avec Daech ou avec d'autres milices islamistes. Pour eux, la France, leur cible numéro, est le pays qui se moque de Mahomet et tient un discours laïque extrémiste, ennemi de l'islam.

Peut-on leur faire confiance ?

Lors de ma rencontre avec Alaa Omran, directeur général de la police de la région de Homs, au centre de la Syrie, et proche d'Al-Chareh, je lui ai posé la question de la présence de ces djihadistes étrangers dans l'armée. Il m'a répondu : « Ces gens ont été persécutés dans leurs pays d'origine et se sont réfugiés en Syrie. Ils ont résisté avec nous contre Bachar el-Assad. Nous allons leur accorder la nationalité syrienne. Ils défendront ce pays qui les a protégés. Tout comme toi, tu le ferais. Toi, tu t'es réfugié en France pour fuir Bachar el-Assad et tu as été naturalisé français. Ne défendrais-tu pas ce territoire en temps de guerre ? »

Ce que se sont dit Emmanuel Macron et Ahmed al-Chareh, le nouveau dirigeant syrienC'est une comparaison ironique entre un pays protégeant un réfugié politique fuyant une tyrannie, l'intégrant en tant que citoyen en faveur de la laïcité, et un gouvernement de transition qui décide, à la place de sa population, d'intégrer des djihadistes indifférents au sort de la Syrie et appartenant au djihad international. L'objectif de ces derniers, selon tous les témoignages que j'ai collectés en Syrie, est de libérer Jérusalem des Juifs et l'Andalousie des croisés. C'est dans ce contexte que l'on peut comprendre l'appel d'Emmanuel Macron, qui s'est concentré sur « la lutte contre le terrorisme, au bénéfice du peuple syrien comme de la sécurité de la nation française ». Mais peut-on faire confiance aux nouveaux dirigeants pour encadrer ces djihadistes ou seront-ils utilisés comme une carte contre l'Europe ?

La France, l'ennemie adorée

Beaucoup de Syriens ont accueilli la nouvelle de l'appel du chef de l'État français comme une victoire : « Macron a été forcé de téléphoner notre président : il est soumis à la nouvelle Syrie. » Tout en considérant la France comme un pays infidèle souhaitant coloniser la Syrie et détruire ses principes musulmans, ils se réjouissent de son utilité pour faire progresser l'économie. Cette perception est cohérente avec le système politique actuel à Damas : il considère l'Europe, son ennemie idéologique, comme une partenaire nécessaire dans cette période de reconstruction de la Syrie.

À Damas, la très encombrante « Armée nationale syrienne » À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Macron, premier président européen à appeler Ahmed al-Chareh, ouvre la porte à une normalisation des relations entre l'Occident et un gouvernement au passé djihadiste. D'un côté, c'est une action pragmatique face à la réalité, mais, de l'autre, celle-ci pourrait être catastrophique. Nous avons déjà connu la complicité de la France avec l'Iran. Au début des années 1980, Khomeyni se présentait ainsi comme un défenseur des droits humains.

Une fois son pouvoir établi, il a transformé l'Iran en une immense prison. C'est exactement ce qu'Ahmed al-Chareh tente de faire aujourd'hui. Il rassure la communauté internationale en promettant de respecter la diversité syrienne afin d'être reconnu et d'obtenir la levée des sanctions contre son pays. Or un islamiste parlant de diversité, c'est comme un imam se déclarant athée. Nous ne pouvons nullement lui faire confiance. Ce qui compte, ce sont les actes, pas les paroles. Actuellement, au vu de la violence et des crimes commis contre les droits civils en Syrie, on ne peut qu'être très inquiets.

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Car bien sur la chute de Bachar el Assad n’a PAS supprimé l’islamisme bien au contraire qui renait de plus bel dans cette SYRIE explosive musulmane c’est logique !?

Car en France malheureusement on n’a pas été capable de se séparer de notre pseudo chef d’état bavard et « sa macronie fantôme » bienpensante voulant donner des leçons hypocrites chez nous et au monde entier ?!

Là c’est bien plus qu’une honte et avec ce pauvre 1er ministre BAYROU qui parle de submersion de migration il a raison même s’il y a certains faux jetons de bienpensant moralistes qui ne pensent qu’à eux car surement à l’abri du besoin veulent faire croire que tout le monde est beau et gentil dans le monde entier il n’y a qu’a voir même depuis la décolonisation et tous nos présidents qui se sont succedés de ma génération de vieux Français encore vivants qui les ont connus et subis !?

L’insécurité et le mal vivre n’a pas cessé et perdure même depuis 2001/2015 période risquée de ses attentats divers et barbares car nous sommes quand même en 2025 et avec des attentats islamistes périodiques isolés mais toujours présents plus une délinquance devenue plus violente et pas que chez les jeunes qui s’entretuent à coup d’armes blanches ou rixes violentes tabassage durs viols etc. ou chacun veut faire sa loi il suffit simplement d’écouter voir ou de lire les faits divers diffusés sur nos médias quotidiennement la France ce pays un des plus libre du monde devient un pays dangereux car instable dont on connait les raisons mais les Français lambda hélas préfèrent leur « chacun pour soi » égocentrique car ils s’en fichent voyant que nos dirigeants de tous bords sont des incapables mais qu’ils ont élus et même réélus c’est cela la réalité dommage pour notre France que j’aime pourtant mais cela ne suffit pas  !?

Ma vie est derrière moi je fais comme les autres « après moi le déluge ou mektoub inch’Allah (c’est écrit) » car j’ai voyagé de par le monde entier alors j’ai pu comparer ailleurs !?

(Et TRUMP alors !?)

Jdeclef 08/02/2025 15h52 CLP

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