vendredi 28 février 2025

De toute façon rien ne marche en France avec nos politiciens qui changent de casquettes comme DARMANIN et reviennent périodiquement pour dire la même chose et ne rien faire de nouveau !?

 

En Corse, l’État promet une « révolution » contre la mafia

Dans un contexte troublé par l’assassinat de la jeune Chloé, le ministre Gérald Darmanin a annoncé un « renforcement sans précédent » des moyens contre le crime organisé.

Par Julian Mattei, correspondant à Bastia ( Haute-Corse).

Publié le 28/02/2025 à 13h41

Gérald Darmanin s'est invité jeudi 27 février à une session spéciale de l’assemblée de Corse consacrée à la lutte contre la mafia.

Y aura-t-il un avant et un après 27 février 2025 dans la lutte contre le crime organisé en Corse ? Engagé dans un combat contre le narcotrafic et ses cartels, le gouvernement a décidé d'ouvrir un nouveau front en sonnant l'offensive contre les « dérives mafieuses » qui gangrènent l'île. En s'invitant, jeudi, à une session spéciale de l'assemblée de Corse consacrée à la lutte contre la mafia, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a fait passer le message en promettant une « révolution de l'action de l'État contre le système mafieux ». Les mots sont choisis. Ils actent un changement d'approche radical du gouvernement face à la réalité

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Comment la justice veut s'attaquer au crime organisé en Corse

Le garde des Sceaux n'entend pas se payer de mots. Pour lutter contre cette emprise mafieuse, l'île disposera d'outils inédits : un pôle spécialisé installé à Bastia avec un personnel d'élite dédié – procureurs et juges du siège. Cette structure judiciaire unique en France s'ajoutera au Parquet national anticriminalité organisée (Pnaco), doté de 60 magistrats, qui verra le jour en janvier 2026. Les effectifs des juridictions d'Ajaccio et de Bastia seront eux aussi renforcés : cinquante nouveaux personnels de justice, dont dix-sept magistrats.

« Notre main ne tremblera pas »

Un « effort sans précédent » pour « faire reculer la loi du plus fort », a fait savoir le ministre, dans un contexte troublé dans l'île par une série d'assassinats. Un climat d'insécurité, notamment renforcé par une méprise ayant coûté la vie à une jeune étudiante de 18 ans, Chloé Aldrovandi, tuée dans un guet-apens le 15 février à Ponte Leccia (Haute-Corse). Cette énième mort violente, sur fond de règlements de comptes dans le milieu du banditisme, a provoqué un effet de sidération dans la société insulaire. Et peut-être conduit la puissance publique à sortir du déni pour reprendre la main sur une dérive qui empoisonne la Corse depuis des décennies.

Dans une interview à Corse-Matin, le 27 février, le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau, a promis lui aussi une action ferme : « La lutte contre la criminalité organisée est désormais une cause nationale, a déclaré le premier flic de France. Ce fléau gangrène tout le pays et prend, en Corse, une dimension particulière. C'est pourquoi l'action de l'État doit, elle aussi, changer de dimension. Notre main ne tremblera pas. »

« La Corse est en proie à une guerre des mafias »

Ces discours fermes et incisifs rappellent néanmoins d'autres prises de position de membres du gouvernement après des assassinats traumatiques survenus en Corse ces dernières décennies. Les habitants de l'île ont déjà connu cette forme de martialité après le meurtre du préfet Érignac, en février 1998, tué par un commando nationaliste, ou encore en 2012, après une nouvelle vague d'assassinats ayant visé un avocat et le président de la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud.

Alors ministres de l'Intérieur et de la Justice, Manuel Valls et Christiane Taubira avaient fait le déplacement à Ajaccio pour réaffirmer l'engagement du gouvernement à enrayer la spirale criminelle dans l'île. Une circulaire de politique pénale spéciale pour la Corse avait déjà marqué un tournant dans la lutte contre le banditisme. Gérald Darmanin a fait sienne cette méthode. Une nouvelle feuille de route fixant les grandes orientations de l'institution judiciaire sur le territoire insulaire sera connue « d'ici un mois ».

Ses priorités : la lutte contre la violence, la drogue et le blanchiment. Si elle augure un changement de cap, l'intervention du ministre de la Justice constitue déjà « un moment politique important, au-delà de ce que nous avions pu imaginer », estime Gilles Simeoni, le président autonomiste du conseil exécutif de Corse.

« La solution, ce n'est pas haro sur l'État. C'est plus d'État »

Ces derniers jours, le nationaliste s'était retrouvé sous le feu des critiques. Ses propositions censées endiguer les dérives mafieuses ont reçu un accueil pour le moins mitigé des collectifs qui luttent contre la criminalité organisée dans l'île. En cause : son opposition à la refonte du statut de repenti et à la création du Parquet national anticriminalité organisée, au nom d'une atteinte aux libertés individuelles. Face au ministre, le leader de la majorité autonomiste, Jean Biancucci, a d'ailleurs plaidé pour une « justice efficace », rejetant toute idée d'une « justice d'exception ».

Des positions qui n'ont pas manqué de faire tousser dans les rangs des collectifs antimafia. « L'intervention du ministre est très largement supérieure à celle de nos élus, considère Jean-Toussaint Plasenzotti, porte-parole du collectif Massimu-Susini, du nom de son neveu assassiné en 2019 par une bande criminelle. Il a mis les pieds dans le plat. Nous avons besoin d'outils contre cette criminalité singulière. Il y a urgence. On ne peut plus tourner autour du pot. »

 Les secrets des nouveaux mafieux À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre En se rendant en Corse, Gérald Darmanin a aussi envoyé, au-delà d'un signal fort sur la lutte contre les dérives mafieuses, un message plus politique. Dans un contexte où l'exécutif insulaire, en négociations avec le gouvernement sur un statut d'autonomie, accuse l'État régalien d'avoir failli face à ces dérives, comme une victime expiatoire. Le ministre de la Justice, qui connaît bien la réalité insulaire pour avoir piloté ce processus, a remis l'église au centre du village.

« Il y a un comique de répétition, en Corse, qui consiste à dire que, lorsque quelque chose ne marche pas, c'est à cause de l'État, a recadré le garde des Sceaux. S'il n'y a pas d'autonomie énergétique, pas de logement, pas de transports, ce serait de sa faute. Mais ce n'est pas l'État qui trafique les armes ou la drogue. Je ne voulais pas que, les absents ayant toujours tort, on puisse dire que la criminalité organisée est de sa faute. L'État protège les citoyens. La solution, ce n'est pas moins d'État ou haro sur l'État. C'est plus d'État. J'espère que les élus de la Collectivité de Corse l'ont entendu. »

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Avec « la macronnie fantome » et notre président bavard donneur de leçon hypocrite il n’y a rien à espérer si les FRANÇAIS ne l’ont pas compris qu’ils attendent 2027 et peut être même après car c’est de leurs fautes si on est mal gouvernés et mal protégés !?

Les Français ne savent plus choisir ni voter pour leurs dirigeants depuis trop longtemps le reste c’est du blabla médiatique !?

Alors tant pis pour nous et pour la FRANCE qui est un pays ruiné en virtuelle faillite et à la ramasse !?

Jdeclef 28/02/2025 15h23


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