dimanche 9 février 2025

C’est tous les partis politiques ringards hors RN avec BARDELLA mais avec M.LE PEN car hors-jeu à cause de sa casserole judiciaire donc : (LFI PS LR ECOLOS) qui sont « cul par-dessus tête » comme avait dit avec inélégance notre président qui dédaigne et se moque des Français sans vergogne de cette V eme république usée et sa constitution obsolète de + 66 ans qu’on devrait changer car encore en place comme lui jusqu’en 2027 !?

 

« Hollande et Mélenchon sont les deux faces d’une même pièce »

Milo Lévy-Bruhl, ancien conseiller de Glucksmann, spécialiste de la pensée socialiste et opposé au Nouveau Front populaire, affiche son pessimisme sur l’avenir de la gauche. Rencontre.

Par Samuel Dufay

Publié le 09/02/2025 à 08h00

Pour Milo Lévy-Bruhl, Jean-Luc Mélenchon (ici en photo) et François Hollande sont les « deux faces d'une même pièce ». © Abdullah Firas / Abdullah Firas/ABACA

Temps de lecture : 6 min

Noyé dans la foule d'une brasserie de l'Odéon, il évoque, avec son crâne rasé, sa barbe et ses fines lunettes cerclées, un bobo égaré du 11e arrondissement. Ou bien un hussard noir de la République, dont il a l'allure un brin austère. Difficile d'imaginer que le discret Milo Lévy-Bruhl, 31 ans, a été la plume de Raphaël Glucksmann lors des dernières élections européennes.

Rien ne prédestinait ce spécialiste du socialisme à conseiller la médiatique tête de liste du PS et de Place publique, davantage connue pour son engagement en faveur des Ouïgours que sa passion pour les querelles doctrinales. Et pourtant. Si le jeune docteur en philosophie politique a accepté de jouer les sparring-partners pour Glucksmann, c'est peut-être, précisément, parce que celui-ci ne venait pas du sérail. Quand il parle de « Raphaël », Milo Lévy-Bruhl décrit un homme désintéressé et attachant, l'un des rares responsables politiques à ne pas être animés par leur narcissisme. « Je le prenais à tort pour un libéral, mais je l'ai finalement cerné quand j'ai compris qu'il venait de la gauche antitotalitaire, confie-t-il d'une voix douce. C'est une tradition extrêmement noble, mais mal comprise : comme elle œuvre pour la gauche à partir de la critique de ses dérives, elle est facilement assimilée à la droite. » L'aventure se soldera par un résultat quasiment inespéré pour la tête de liste du PS et de Place publique (13 %), qui permettra de rééquilibrer le rapport de force à gauche par rapport à LFI.

La déconvenue n'en sera que plus amère. La dissolution de l'Assemblée, décidée par Emmanuel Macron le soir même du scrutin, efface en un clin d'œil la percée de son champion. Pendant que le conseiller tremble à l'idée de voir le chef de l'État livrer les clés du pays à l'extrême droite, ses camarades socialistes s'inquiètent pour leur « circo ». Puis l'union avec LFI, sous le sigle du Nouveau Front populaire (NFP), monopolise les écrans. Le conseiller, déjà rétif à la Nupes, s'étrangle. Il rappelle à longueur d'interviews et de tweets les différences entre cette alliance improvisée et le glorieux Front populaire de 1936. Il bondit quand Jean-Luc Mélenchon juge le niveau de ses lieutenants Manuel Bompard et Mathilde Panot supérieur à celui de Léon Blum, accédant à Matignon. Son grand homme n'était-il pas le dirigeant pendant plus de vingt ans du plus grand Parti socialiste européen et un intellectuel d'une immense envergure ? Il prend alors le large.

 « J'ai réancré le PS » : Olivier Faure lance la bataille du congrès socialiste

Cette désillusion le marque. « J'ai été bon dans mon rôle de conseiller, mais je me suis abîmé, se souvient-il aujourd'hui. Quand vous croyez vraiment au socialisme, que vous êtes indifférent à votre trajectoire personnelle, la politique est beaucoup trop violente et déprimante aujourd'hui. » Et soudain, ce trentenaire à la voix un peu lasse semble déjà revenu de tout. Selon lui, le « duel pathétique » d'Hollande et de Mélenchon, les deux frères ennemis qui rêvent de s'affronter à nouveau en 2027, risque de continuer à affaiblir la gauche. « Le socialisme au sens où je l'entends, je ne le verrai sans doute pas advenir de mon vivant – parfois, je me demande même s'il peut revenir », avoue-t-il.

Idées reçues

Son socialisme à lui est à la fois exigeant et conceptuel. « Les sociétés modernes sont confrontées à une double impasse : la “réaction” sous ses différentes formes, notamment nationaliste, qui sacrifie les individus à des cadres collectifs figés, et le “libéralisme” qui valorise l'individu au point de lui sacrifier les cadres collectifs, assure-t-il. Entre les deux, il y a le “socialisme”, c'est-à-dire l'organisation collective de la société en vue de l'épanouissement des individus, épanouissement qui passe lui-même par la participation de chaque individu à cette organisation générale. »

L'opposition convenue entre gauche réformiste et gauche révolutionnaire lui arrache un soupir : « Distinguer gauche réformiste et gauche révolutionnaire, c'est mal poser le problème, tranche-t-il. De la fin du XIXe au milieu du XXe siècles, le socialisme professe le réformisme révolutionnaire, parce que la révolution qu'il veut accomplir est une révolution sociale. Ce n'est pas une révolution politique qui vise la “conquête de l'État” par la force ou par les urnes, c'est une révolution qui entend remplacer les institutions de la société capitaliste par celles de la contre-société socialiste. »

Milo Lévy-Bruhl porte un regard sévère sur la gauche contemporaine. « Hollande et Mélenchon sont les deux faces d'une même pièce. Le hollandisme parce qu'il a rendu indifférenciable l'exercice du pouvoir d'État par les socialistes ou par les libéraux. Le mélenchonisme parce qu'il transforme tous les affects socialistes présents dans la société en affects antisocialistes : en colère, en ressentiment, en suffisance, en esprit de secte, etc. Avec eux, le socialisme s'est dissous partout, dans les institutions et dans la société. »

Cette gauche qui ne veut pas gouverner

Sa déception à l'égard de la gauche, loin d'être purement théorique, s'enracine dans une expérience personnelle. Avant d'accompagner Glucksmann, il a frayé plusieurs années aux marges du Parti socialiste (PS), avec les jeunes pousses de la nouvelle génération, comme le député du Calvados Arthur Delaporte, le sénateur de l'Oise Alexandre Ouizille. Il a aussi été la plume d'Olivier Faure ou, plus occasionnellement, de Boris Vallaud. Jalousies mesquines, calculs à courte vue… Ce lecteur de Charles Péguy n'a pas été enthousiasmé par sa plongée dans les coulisses de la politique partisane. « Les socialistes d'aujourd'hui ont conservé des éléments isolés de la doctrine socialiste traditionnelle – par exemple, la lutte contre les inégalités ou la défense de la République –, mais ils sont incapables de les inscrire dans la perspective historique d'ensemble. »

Loin de l'arène électorale

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Aujourd'hui, le retour de la haine des juifs à gauche, notamment au sein de LFI, qu'il abhorre, s'apparente pour lui à une débâcle intime. Il s'enorgueillit de compter parmi ses aïeux le célèbre anthropologue, sociologue et philosophe socialiste Lucien Lévy-Bruhl, l'un des plus proches amis de Blum, dont il est un spécialiste. Son grand homme, Français israélite parfaitement assimilé, dreyfusard, ne représente-t-il pas justement la part juive du socialisme, pour reprendre le titre d'une conférence sur le sujet pour le site Akadem ? Milo Lévy-Bruhl a participé aux débuts de la Revue K., magazine en ligne de centre gauche sur l'actualité du judaïsme européen, avant de prendre du champ. « Aujourd'hui, on peut être juif et de gauche. Mais il est impossible d'être juif et de militer au sein d'un parti de gauche sans souffrir. »

Malgré ce désenchantement, le jeune homme n'a pas renoncé à la politique. Plus à l'aise, de son propre aveu, dans le rôle « d'analyste » et de « propagandiste » que dans le combat électoral, il lance avec des amis une initiative qui reste, à ce stade, nébuleuse : un « contre-projet » à Périclès (le plan de l'entrepreneur Pierre-Édouard Stérin pour permettre au RN d'accéder au pouvoir) et aux visées de Vincent Bolloré. Au programme : production d'idées, diffusion d'une doctrine, formation et activisme, communication, avec pour but la « contre-hégémonie morale et intellectuelle socialiste dans l'opinion ». Sans rien exclure pour l'élection présidentielle de 2027, si jamais « Raphaël » faisait de nouveau appel à lui.

----------------------------------------------------------------------------------------------------------

 

Mais ce que l’on n’a pas été capable de faire à cause des Français pourtant ayant la chance d’être dans un des pays les plus démocratiques du monde (à ce qu’on dit sur le papier) car les censures des bienpensants donneurs de leçons hypocrites autre spécialité française marche très bien ce qui rend à peu près notre pays difficilement gouvernable !?

Mais étant donné la niaiserie des citoyens Français qui sont comme leur président inutile qui n’arrive pas à se décider et qu’on dit procrastinateur (maladif) et bavard ils sont pareils car cela semble les désintéresser ou bien pour certains ne rien y comprendre !?

Le 1er ministre le vieux BAYROU n’est pas meilleur mais plus malin car chevronné il a roulé sa bosse c’est tout et a partiellement réussi en vieux politicien rodé et espère rester le plus longtemps possible jusqu’en 2027 mais là c’est encore loin de cette échéance et ce n’est pas garantie que le pays aille mieux après ?!

Il faudrait enfin que les Français qui votent choisissent mieux leurs politiciens et dirigeants de tous bords et se prennent en charge en cessant de se regarder le nombril et en se plaignant éternellement et râlant inutilement car c’est improductif pour la France qui continue à chuter toujours plus bas en se dégradant quotidiennement dans toutes les composantes politiques financières et autres de notre société ?!

(Tout le monde peut le constater par nos médias chaque jour les seuls à faire leur beurre !?)

Jdeclef 09/02/2025 12h26

+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++

 

 


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire