vendredi 7 février 2025

Ce Mr MACRON ne mérite plus d’être président et même s’il l’a mérité à cause de Français stupides ou ignares qu’ils l’ont élus et réélus car renommer ce fieffé coquin de FERRAND magouilleur c’est lamentable !?

 

Richard Ferrand au Conseil constitutionnel : l’histoire secrète d’une nomination

ENQUÊTE. Le chef de l’État doit désigner l’ancien président de l’Assemblée pour prendre la tête de l’institution de la rue de Montpensier. Un choix discuté, qui vient parachever dix années de compagnonnage politique.

Par Mathilde Siraud

Publié le 07/02/2025 à 12h00

Le choix de Richard Ferrand pour prendre la présidence du Conseil constitutionnel, qui doit être officialisé lundi 10 février, revêt une « forme d’évidence », dit-on dans l’entourage élyséen. © J.E.E/SIPA / SIPA / J.E.E/SIPA

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En bon Breton, Richard Ferrand voit arriver les orages. Dans l'univers macroniste dont il fut l'un des créateurs, sa réputation de personnage contrarié le précède. Il arrive qu'autour du président, le « grognard grognon », tel qu'on le désigne, casse l'optimisme un peu béat de la jeune garde. Inutile de s'appesantir donc sur la façon dont il a (mal) vécu la dissolution. Mis au parfum une poignée d'heures avant la fracassante annonce, ce fidèle parmi les fidèles a ruminé des heures et des heures cette décision. « À chaque fois que tu fais une connerie, tu ne m'en parles pas avant ! » s'est-il fâché. Emmanuel Macron s'en souvient sans doute encore. Mais Richard Ferrand n'en a rien dit publiquement, ne manquant jamais à sa loyauté vis-à-vis du chef de l'État.

L'ancien parlementaire du Finistère – il a perdu son siège de député en 2022 – a tellement bougonné qu'il en a tiré un livre. Tout l'été, dans le plus grand secret, il a noirci une grosse centaine de pages. Sa rencontre en 2015 avec un certain Emmanuel Macron qui le tutoie d'entrée de jeu, l'incroyable conquête de 2017, le premier quinquennat, ce maudit 9 juin 2024… Une compilation de souvenirs, de réflexions personnelles. L'éditeur attendait le manuscrit à la rentrée. Certains conseillers à l'Élysée étaient au courant et devaient s'atteler à la relecture. Et puis rien. Richard Ferrand n'est jamais allé au bout. « À quoi bon ? Je ne vais pas ajouter du bordel au bordel… », a-t-il justifié auprès d'amis, toujours le sourcil froncé.

« Le couvent des carmélites de la République »

Peut-être que la profusion littéraire des macronistes plus ou moins repentis l'en a dissuadé. Richard Ferrand se refuse à devenir un « mémorialiste ». C'est l'expression qu'avait employée à l'époque un certain Henri Emmanuelli, dont il fut proche, excédé de voir que tous les barons socialistes écrivaient alors un livre sur François Mitterrand. Et puis, il n'est pas du genre à s'épancher. Cela tombe bien : l'homme qui a passé trente ans au PS avant de s'engager auprès d'Emmanuel Macron s'apprête à prendre la tête « du couvent des carmélites de la République », comme il s'en amuse en privé. Autant dire que le droit de réserve qui incombe aux membres du Conseil constitutionnel n'est donc pas de nature à le rebuter, tant s'en faut, lui qui se tient très éloigné des médias depuis sa défaite électorale. « Si vous êtes quelqu'un de normal, vous n'avez pas envie du Conseil constitutionnel ! se gondole un éminent haut fonctionnaire. C'est un cimetière, vous ne pouvez plus dire un mot. Richard va s'ennuyer comme un rat mort au milieu des juristes pontifiants. »

Voilà des mois pourtant que la succession de Laurent Fabius anime les discussions des couloirs feutrés du 2, rue de Montpensier. Le mandat du président de l'institution arrivant à échéance le 7 mars à minuit, c'est à Emmanuel Macron qu'il revient de procéder à cette nomination cruciale, qui a lieu tous les neuf ans. Celle-ci revêt une gravité supplémentaire, en raison du contexte politique troublé et de l'éventualité de voir arriver en 2027 une force populiste au pouvoir, a fortiori le Rassemblement national, qui se fait fort de vouloir revoir la Constitution et convoquer des référendums à tout bout de champ, notamment sur l'immigration. Et c'est peu dire que le penchant naturel du chef de l'État pour la « disruption » donnait ici ou là quelques sueurs froides. « Pourvu qu'il n'ait pas une idée farfelue ! » priait-on très fort aux abords des jardins du Palais royal, où les épisodes mouvementés de la réforme des retraites et de la loi immigration ont laissé des traces.

Taquin, Emmanuel Macron a un temps caressé l'idée de proposer le poste à son ancien Premier ministre Édouard Philippe. Hypothèse rapidement évacuée, le maire du Havre est en campagne pour la prochaine présidentielle. Sur ordre de leur patron, plusieurs émissaires élyséens s'étaient alors mis en quête de tester en toute discrétion quelques éminentes personnalités. Un proche du chef de l'État s'est ainsi vu opposer une fin de non-recevoir de la part d'une autre « ex » de Matignon, Élisabeth Borne. « Le Conseil constitutionnel ? Ça ne m'intéresse pas. Moi, je veux faire de la politique », a fermement évacué l'actuelle ministre de l'Éducation, laissant entendre que 2027 pouvait tout aussi bien faire partie de son champ des possibles. Un autre missi dominici du Palais a, lui, pris le temps de dîner cet automne avec Bernard Cazeneuve, déjà approché pour intégrer la juridiction suprême, en 2019, par un certain… Richard Ferrand, alors président de l'Assemblée nationale, qui avait finalement nommé Alain Juppé. À l'époque, il était question de l'y nommer comme simple membre. Mais l'idée de devenir le premier des Sages n'a pas davantage emballé le dernier chef de gouvernement de François Hollande, lui aussi en embuscade pour jouer un rôle de premier plan.

Laurent Fabius tenu à l'écart

Jean-Denis Combrexelle, ex-directeur de cabinet d'Élisabeth Borne, se serait, lui, vu dans le costume. L'ancien conseiller d'État, bien connu des sphères du pouvoir, a publié un livre à la rentrée sur les normes. En quittant Matignon, Élisabeth Borne avait poussé sa candidature auprès d'Emmanuel Macron. Le nom d'Éric Dupond-Moretti a aussi circulé, mais l'ex-garde des Sceaux a choisi une autre vie, comme celui de Bruno Lasserre, vice-président du Conseil d'État. Laurent Fabius s'est retrouvé malgré lui tenu à l'écart du processus de désignation et de cette campagne souterraine. Il a bien tenté, en vain, de pousser son ami Didier Migaud. Nommé ministre de la Justice par Michel Barnier, l'ancien patron de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique a disparu des écrans radars depuis la censure. L'idée n'a de toute façon jamais convaincu Emmanuel Macron qui décide alors – une fois n'est pas coutume – d'imiter ses récents prédécesseurs, qui ont chacun pioché dans le vivier des fidèles, de préférence politique et anciens présidents de l'Assemblée nationale. Jacques Chirac en désignant Jean-Louis Debré, François Hollande avec Laurent Fabius. Voilà enfin une règle qui, si elle est informelle, a le mérite de ne pas être inconvenante.

À la fin de décembre, Richard Ferrand se rend donc à l'Élysée. Le président lui confirme sa volonté de le nommer à la tête de la juridiction suprême. « Tu as élaboré la loi, tu pourrais procéder à leur contrôle. Tu es quelqu'un d'indépendant, tu ferais cela très bien », lui dit-il en substance. Le Breton, aveyronnais de naissance, ne tombe pas de sa chaise, mais réserve sa réponse. Quand il revoit Emmanuel Macron à la mi-janvier, le chef d'entreprise – il a fondé sa société de conseil à l'été 2022 et préside le conseil de surveillance du groupe de cliniques privées Elsan – accepte formellement la proposition. Et consulte alors largement, ses proches jusqu'aux personnes qui comptent au sein du « socle commun ». Mais pas Laurent Fabius, qui a indiqué qu'il verrait son successeur une fois la chose officielle.

Auprès de ses interlocuteurs, Richard Ferrand, grand brûlé de la politique, prend la température. « Qu'est-ce que tu en penses ? Comment ce sera vécu ? » Lui cherche à convaincre qu'il sera impartial, qu'il envisage son rôle selon la stricte épure de notre norme suprême, promettant de s'en tenir à des décisions de conformité, à la protection de l'État de droit. Tout en veillant dans ses échanges à ne jamais vendre la peau de l'ours : un brin superstitieux et fin connaisseur du tempérament du président, l'éphémère ministre a en tête qu'une levée de boucliers ou un grain de sable peuvent toujours se mettre en travers de son chemin. « Une promesse sous Macron peut vite s'évanouir comme par enchantement », se méfie un intime de l'heureux élu. « Et ce ne sont pas toujours les amis qui sont servis… »

 Ferrand, Castaner… le retour des « anciens combattants » d'Emmanuel Macron Le choix de Richard Ferrand, qui doit être officialisé lundi 10 février (avec une semaine de délai supplémentaire, à la demande de Gérard Larcher qui, comme Yaël Braun-Pivet, doit désigner un membre), revêt une « forme d'évidence », dit-on dans l'entourage élyséen, où l'on met en avant « l'épaisseur » de l'ancien législateur qui a « le sens de l'équilibre et du respect des institutions ». « Emmanuel Macron opte pour le classicisme. On a aussi besoin de faire des choses qui respectent les traditions républicaines », dit-on en écho autour de « Richard ».

L'idée d'imposer un proche et un profil politique à l'heure où son autorité et son pouvoir décroissent n'est pas pour déplaire au chef de l'État. Reste que l'ancien occupant du Perchoir (2018-2022) doit passer un grand oral devant les commissions des Lois de l'Assemblée et du Sénat avant de s'installer rue de Montpensier. En cas d'hostilité des trois cinquièmes des parlementaires, l'ancien élu breton se verra barrer la route. Infliger un camouflet au locataire de l'Élysée pourrait être tentant pour des oppositions virulentes. « La cible qu'il a dans le dos, c'est l'étiquette Macron », redoute un intime. « Il lui faut des assurances. » Autour de Richard Ferrand, on fait donc les comptes : l'épreuve du Parlement ne devrait pas être un obstacle. « Il n'a pas laissé un mauvais souvenir à l'Assemblée. Il s'entendait bien avec Jean-Luc Mélenchon, avec Éric Ciotti. N'avait pas de problème majeur avec Marine Le Pen », rappelle à dessein l'un de ses amis.

« L'homme importe peu », dit Marine Le Pen

Et pour cause. Interrogée par Le Point, la patronne des députés Rassemblement national ne semble pas faire de cette nomination un casus belli. « L'homme importe peu, puisqu'il est maintenant acquis qu'on ne nomme plus que des politiques. Ce qui importe, c'est la vision qu'il a du rôle du Conseil constitutionnel et des grands enjeux de libertés publiques », nous répond-elle. Celle qui brigue l'Élysée n'est pas sans savoir que les Sages tiennent une partie de son destin entre leurs mains. Et, hasard du calendrier, l'un des premiers sujets à l'ordre du jour de l'institution sous l'ère Ferrand la concerne en premier lieu. D'ici à la fin mars, les membres du Conseil constitutionnel doivent répondre à une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) au sujet de l'application de l'inéligibilité à titre provisoire. Précisément ce que risque Marine Le Pen, en attente de la décision du tribunal à la suite de son procès. Au moment de la réforme constitutionnelle de 2018, qui n'a pas pu être menée à son terme, Richard Ferrand s'était à l'époque opposé à des dispositions visant à durcir le cadre des peines d'inéligibilité.

« Richard Ferrand sait ce qu'est le droit, il a lui aussi eu des ennuis avec la justice, il sait ce que c'est d'être injustement traité. Il aura une certaine retenue », fait savoir un ami. L'affaire des Mutuelles de Bretagne ressurgit d'ailleurs dans les commentaires de ses détracteurs. Les révélations l'obligeront à quitter précipitamment son poste de ministre de la Cohésion des territoires du gouvernement d'Edouard Philippe, en juin 2017. Deux ans plus tard, il est mis en examen pour « prise illégale d'intérêts ». La plainte de l'association Anticor sera finalement classée sans suite, la Cour de cassation confirmant en octobre 2022 la prescription des faits. « Nommer un proche réputé pour sa dévotion, mais dont le nom a été associé dans l'opinion aux affaires, risque fort d'entacher profondément la légitimité d'une institution plus que jamais centrale dans notre vie politique » s'est ému le constitutionnaliste Benjamin Morel, dans La Tribune dimanche.

Autre grief exprimé à l'endroit de cet intime du président : ses propos dans Le Figaro à propos du non-cumul du mandat présidentiel dans le temps. Richard Ferrand a déploré en 2023 le fait qu'Emmanuel Macron ne puisse pas se représenter en 2027, frappé par la limite de deux mandats consécutifs. Ses déclarations avaient fait grand bruit. Et réveillent aujourd'hui les soupçons de certains, notamment du côté de La France insoumise, qui voient sa nomination comme le signe qu'en cas de démission surprise du chef de l'État, et donc de deuxième quinquennat interrompu, le président cherchera à se représenter grâce à l'assentiment du Conseil constitutionnel. Un cas de figure hautement improbable.

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Le président continue à se moquer ouvertement des Français lambda en les insultant indirectement car il les dédaigne « ces gens de peu ou d’en bas » pas de son monde de petite bourgeoisie il a raison tellement ils sont stupides et méritent les bâtons pour ce faire battre en leur imposant en plus de tels personnages de son ancienne clique marconienne déplorable !?

On se doutait bien enfin ceux qui réfléchissent encore chez nos citoyens lambda mais pas nombreux malgré sa dissolution inutile et lamentable qu’il continuerait ses erreurs de petit monarque sans couronne car il doit regretter de ne pas être un vrai dictateur comme dans d’autres grands pays connus et continuera avec son orgueil mal placé de semer la zizanie en France grâce à des Français lambda qui ne croient plus à rien car cette V eme république dite gaullienne est bien faite pour de tels dirigeants de tous bords depuis + 66 ans à part quelque rares exceptions éphémères !?

Personnellement je suis âgé et outré voir écœuré mais ma vie est derrière moi alors tant pis…

Car quand on voit comment on a laissé aller notre pays la France partir à vau l’eau et encore d’ici 2027 car il peut encore le dégrader « ce petit roitelet » un peu plus puisqu’on lui donné nous tous trop de pouvoir qu’il utilise mal car le vernis des JO ALIBI s’est écaillé rapidement logiquement comme sur les ongles d’une jolie femme !?

C’est comme son 1er ministre choisi par défaut encore par se président et le dernier peut être le vieux BAYROU politicien chevronné qui admet lui-même que ce budget n’est pas bon (mais il en fallait un) mais usé inféodé indirectement qui a gagné son bâton de maréchal tout cela pour rien car les Français eux sont toujours mal gouvernés et mal protégés ça c’est plus grave ils vont s’en rendre compte assez rapidement mais trop tard Pauvre France ?!

Jdeclef 07/02/2024 15h45

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