Richard Ferrand au Conseil
constitutionnel : tellement « ancien monde » !?
Car au contraire du proverbe : « ce n’est
pas dans les vieux pots que l’on fait de la bonne soupe » !?
Sophie
Coignard
Chroniqueuse politique
LA CHRONIQUE DE SOPHIE COIGNARD. C’est
moins le profil de Richard Ferrand que les critères de choix du président
qui peuvent nourrir la critique.
Publié le 11/02/2025 à 06h40
Le « nouveau monde » promis par
Emmanuel Macron devait se montrer impitoyable envers les rentes et le
copinage : pas de cumul des mandats dans le temps, pas de népotisme « à
la papa, » ce vieux réflexe français où l'on nomme des proches à des
postes aussi sensibles que convoités.
L'engagement a fait long feu. Quand, en 2022,
Christophe Castaner, l'autre macroniste de la première heure issu du PS avec
Richard Ferrand, perd son siège de député aux élections législatives, il reçoit
coup sur coup deux lots de consolation : la présidence du grand port
maritime de Marseille et surtout celle du Tunnel du Mont-Blanc, l'un des plus
célèbres fromages de la République. La coutume du recasage a survécu à la
« Révolution » annoncée par le chef de l'État dans un ouvrage de
campagne. Deux ans plus tard, le choix d'un autre proche, Stéphane
Séjourné, comme commissaire européen en lieu et place de Thierry Breton n'a
fait que confirmer cette fâcheuse tendance.
Richard
Ferrand au Conseil constitutionnel : l'histoire secrète d'une nominationÀ
cette aune-là, Richard Ferrand, lui aussi défait dans sa circonscription
bretonne en 2022, fait presque figure de héros. Il n'a rien réclamé, n'a rien
reçu, a créé sa société de conseil et est allé gagner sa vie dans le secteur
privé. Une démarche suffisamment rare pour être remarquée.
L'allégeance plutôt que la compétence ?
Mais voici que deux ans et quelque plus tard,
il est désigné par le chef de l'État pour remplacer
Laurent Fabius, en fin de mandat, à la présidence du Conseil constitutionnel.
Quelques voix à droite comme à gauche, mais aussi dans le bloc central, disent
tout bas le mal qu'elles pensent d'une telle promotion. Certes, Jacques Chirac
avait nommé au même poste son très fidèle Jean-Louis Debré. Cependant,
celui-ci pouvait exciper de son passé de magistrat ainsi que des cinq années
passées à la présidence de l'Assemblée nationale, entre 2002 et 2007.
Richard Ferrand, lui, ne dispose pour tout bagage juridique que de vagues
études de droit, et a occupé le « perchoir » moins longtemps. Quant à
Laurent Fabius, il est passé par le Conseil d'État et a présidé l'Assemblée
durant, au total, plus d'un quinquennat.
Comment sont
nommés les membres du Conseil constitutionnel À Découvrir Le Kangourou du
jour Répondre Ses
détracteurs persiflent sur la différence de stature avec Robert Badinter. C'est
incontestable. Ils martèlent aussi que son nom reste associé dans l'opinion
publique à l'affaire des Mutuelles de Bretagne, pour laquelle les poursuites
judiciaires ont été arrêtées en raison de la prescription confirmée par la Cour
de cassation. Il est facile de leur rétorquer que pour succéder à Robert
Badinter, François Mitterrand avait choisi l'avocat et ancien ministre Roland
Dumas, que son implication présumée dans plusieurs dossiers politico-financiers
avait contraint à démissionner en cours de mandat. C'était bien plus
embarrassant.
Rien, en vérité, ne semble
s'opposer à la promotion de Richard Ferrand, qui devra
convaincre les trois cinquièmes des parlementaires de ne
pas barrer la route à sa nomination. Rien, si ce n'est le fait du
prince, qui une fois de plus fait de la proximité, pour ne pas dire de
l'allégeance, son principal critère de choix
Ce qui prouve une fois de plus que notre président
MACRON ne peut s’empêcher de jouer au petit monarque sans couronne à qui des
Français ont donné trop de pouvoir en le réélisant comme des naïfs incompréhensibles
et stupides car là avec FERRAND ce personnage pas net c’est les amis de mes
amis du notre président de la 1ere heure sont garantis de ne pas être oubliés
par lui !?
De toute façon après cette dissolution catastrophique
inutile on devait s’attendre à ce qu’il récidive jusqu’en 2027 par les mauvais choix
quand il en fait et ce n’est pas fini à cause de certains Français que cela n’intéresse
pas et qui s’en fichent et pour ceux qui réfléchissent encore un peu car ils ne
sont pas assez nombreux même semble-t-il même chez nos élus à l’assemblée
nationale puisqu’ils non pas été capable de s’en débarrasser voire de modifier
ou changer notre V eme république nostalgique de l’ancien régime bourgeois et
monarchique avec l’or de ses palais et sa constitution de 1958 de + 66ans pour redonner du pouvoir perdu au peuple de France
dédaigné voir insulté par son petit bourgeois de président bon chic bon genre
car les FRANÇAIS le mérite puisque nous sommes soi-disant un des pays le plus
libres du monde mais qui hélas ne se sait plus choisir ou voter pour ses
dirigeants et politiciens de tous bords car ils sont devenus apathiques dans notre
pauvre France financièrement et politiquement médiocre !?
Et quand ces citoyens se réveilleront s’ils se réveillent !?
Il sera trop tard donc il faut tenir jusqu’en
2027 et peut être après surement hélas car c’est extraordinaire d’être idiot à
ce point les médias nous aident bien d’ailleurs dans ce sens car orientés vers
le pouvoir en place alors tant pis pour nous !?
(Bof : il n’y a qu’en France pour voir
cela !?
Jdeclef 11/02/2024 17h19
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