dimanche 16 février 2025

C’est surtout une forme de wokisme exacerbé nouvelle mode débile et hypocrite par des biens pensants donneurs de leçons qui nous gouvernent et nous protègent si mal et qui ne veulent pas respecter la liberté d’expression pourtant inscrite dans notre constitution qui est d’ailleurs trop censurée par ceux des médias que cela les gêne !?

 

Faut-il brûler « Les Valseuses » ?

Le débat ne s’éteint pas : « Les Valseuses » sont-elles un film, un phénomène de société des années 1970 ou une œuvre sulfureuse qui banalise la culture du viol ? Éléments de réponse.

Par Marc Godin

Publié le 16/02/2025 à 07h30

Depardieu et Dewaere, le duo des Valseuses.  © REX FEATURES/SIPA / SIPA / Moviestore Collection / Rex Feat

« Éric Zemmour a écrit dans un de ses bouquins que le déclin culturel de la France a commencé par Les Valseuses. J'en suis encore plus fier que de mon oscar ! » déclarait, il y a trois ans, Bertrand Blier dans un bel éclat de rire. Après une longue maladie, Bertrand Blier est mort à 85 ans, le 20 janvier dernier. Scénariste, dialoguiste, metteur en scène de 18 films, il a marqué de son empreinte le cinéma français des années 1970-1980 qu'il a secoué à grands coups de transgressions, de répliques anthologiques et d'humour vache.

Pourtant, malgré (ou à cause) des Valseuses, de Calmos ou de Tenue de soirée, malgré le succès critique, public, les César, l'oscar pour Préparez vos mouchoirs, plusieurs journalistes se sont bouché le nez dans leurs nécrologies et des féministes ont vivement dénoncé la « misogynie » de Blier. L'objet du scandale étant principalement Les Valseuses, un véritable phénomène de société qui a fait souffler un ton radicalement nouveau sur la France en mars 1974, trois mois avant la sortie d'Emmanuelle.

« Des mecs avec la main à la braguette  »

Au début des années 1970, Bertrand Blier a déjà réalisé un documentaire et un long-métrage avec son père, Bernard, Si j'étais un espion (« Je me suis formidablement planté »). Après sa collaboration avec Georges Lautner, il commence à écrire Les Valseuses sous la forme d'un roman, parce qu'il était de « mauvaise humeur, chômeur et désespéré. » D'abord conçu comme une Série noire, le récit suit la cavale effrénée de deux loubards et d'une shampouineuse, en rébellion contre l'ordre établi et les bonnes mœurs. Une histoire déconnante dans un paysage cinématographique français plus que corseté.

« C'était sinistre, heureusement qu'on est arrivés pour mettre un peu d'ambiance, assurait Blier. Il y avait Sautet, Truffaut, mais il n'y avait pas beaucoup de voyous. Les Valseuses sont une histoire de voyous, des mecs avec la main à la braguette qui font des conneries, et des films comme ça, il n'y en avait pas. » L'équipe technique est constituée de jeunes talents, notamment Bruno Nuytten à la photographie, et pour les rôles principaux, Gérard Depardieu, Patrick Dewaere, Miou-Miou et dans des rôles secondaires, Jeanne Moreau, Brigitte Fossey ou Isabelle Huppert.

« Depardieu-Dewaere, c'était une évidence, avait déclaré Blier. Personne ne jouait comme eux, ou peut-être Belmondo, dans les années 1960. Les réunir, ç'a été le grand truc. Quand on tourne un film avec des acteurs comme ça, on n'est pas malheureux… »

À sa sortie, Les Valseuses suscitent la controverse. Un conseiller ministériel demande son interdiction totale, mais le film est finalement interdit aux moins de 18 ans. « Ç'a été un véritable triomphe, nous avait déclaré son producteur, Paul Claudon, mort en 2002. Il est resté sept mois en exclusivité. Nous avons fait 1 million d'entrées à Paris, 5 millions en France. Moi, j'espérais juste rentrer dans mes frais ! »

Quand Depardieu et Dewaere massacraient le tournage des « Valseuses »

Malgré le succès, une partie de la critique se déchaîne et les journalistes d'Écran ou de La Croix parlent de film « nazi », tandis que Le Point évoque une « savoureuse bouffée d'impertinence. » Les féministes entrent elles aussi dans la danse et manifestent devant les salles de cinéma avec des pancartes « N'allez pas voir cette merde ». Ambiance…

Le film propulse Blier, Depardieu, Dewaere, Miou-Miou au firmament. Le public, lui, jubile devant les aventures irrévérencieuses de ces nouveaux Pieds nickelés, délire de paillardise et de vulgarité. Pour son producteur, le succès tient à plusieurs éléments. « C'est un film en liberté, un peu anar, bourré de répliques drôles, assassines et maintenant cultes. Les Valseuses ont chamboulé le cinéma et la France de Giscard d'Estaing. Le plus fort du film, c'est ce qu'il montrait : la liberté d'être, tout simplement, la manière de concevoir l'existence sans convention et sans contrainte. À sa sortie, Robert Enrico et des copains réalisateurs m'ont dit : “Oh, c'est fini, on ne parlera plus de la même manière dans le cinéma français.” Et ils avaient raison. Dans les deux ou trois ans qui ont suivi, le ton des scénarios français s'est radicalement transformé. »

Les Valseuses en 2025

Cinquante et un ans plus tard, que reste-t-il des Valseuses  ? Ce road movie a été un miroir de son temps, capturant les aspirations et les frustrations d'une jeunesse en rupture avec les valeurs conservatrices. Ce portrait d'une génération révoltée explique en partie son succès populaire et sa résonance durable. De plus, en rompant avec les tabous et en inventant une langue, Bertrand Blier a été un catalyseur pour le renouveau du cinéma français, donnant un coup de vieux au « cinéma de papa » et à la Nouvelle Vague, inspirant une nouvelle génération de cinéastes (jusqu'à Gaspar Noé) à aborder des thèmes et des styles jusque-là inexplorés.

Depuis, deux actrices du film ont exprimé des réserves. Brigitte Fossey évoque une scène qu'elle ne peut plus regarder et parle d'« agression ». Et Miou-Miou mentionne des moments « humiliants ». Des féministes vomissent le film (mais pas le livre ?), à l'image d'Emmanuelle Dancourt, présidente de l'association MeTooMédia, qui affirme sur BFM ne pas l'avoir vu mais y voit quand même une validation de la culture du viol.

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À ces critiques, on peut rétorquer que Blier montre deux voyous, deux crétins congénitaux, que leurs actes ne sont jamais glorifiés, même si, vu le talent du duo Depardieu/Dewaere, on ne peut jamais les détester (comme avec le personnage d'Alex dans Orange mécanique). Les héros de Blier sont obsédés par le sexe, insatiables, et Depardieu, en manque, finit par violer son compagnon (qui hurle : « Je suis humilié. Partout où je vais, j'me fais enculer. »).

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Mais ce n'est pas parce que Bertrand Blier décrit des mâles débiles et violeurs que son cinéma encourage ou banalise le viol. Le metteur en scène caricature son époque en pleine révolution sexuelle, avec des hommes menacés d'impuissance, des « tracassés du périnée » à côté de la plaque, incapables de faire jouir ou de rendre heureuses les femmes. Est-il pertinent d'étudier l'œuvre de Blier sous l'angle du bon goût, de la misogynie ou de la morale ? Rien n'est moins certain.

Brillamment écrites, jouées et mises en scène, Les Valseuses (déjà, ce titre !) sont avant tout une farce provocatrice, un doigt d'honneur, une caricature outrancière destinée à choquer, avec ses dialogues crus et son esprit subversif. Et ça marche ! Les Valseuses faisaient débat en 1974 et pose question en 2025. N'est-ce pas là le signe de sa pertinence ?

Cet un film qui a eu beaucoup de succès mérités mais maintenant hélas avec nos gouvernements de tous bords dirigeants et politiciens le tout aidé par des médias hypocrites inféodés indirectement au pouvoir en place cela choque « les faux jetons » !?

Alors que la FRANCE est soi-disant libre mais ce qui n’est pas totalement respectée dans un pays qu’on dit un des plus libres du monde et quand on voit ce qu’est devenu par exemple dans ses attitudes déjantées Depardieu un des acteurs vedette de ce film !?

Et aussi de la faute des Français bienpensant hypocrites qui critiquent ou ne disent rien par peur de déplaire et là on peut faire hélas un parallèle avec cette Affaire BETHARRAM une institution Notre-Dame de Bétharram qui est un collège-lycée catholique français fondé en 1837 à Lestelle-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques) concernant le 1er ministre Mr BAYROU c’est son droit semble d'une dévotion étroite et excessive : car indirectement cet établissement scolaire (d’enseignement pseudo religieux libre comme il y en a d’autres en FRANCE ) fréquentés par ses enfants scolarisés et sa aussi femme enseignante dans celui-ci n’ayant soit-disant pas connaissance des faits relatés et lui niant cela mais malgré semblant connus donc assez gênant voir même graves !?

Chacun peut penser ce qu’il veut mais néanmoins dans notre France actuelle on régresse chaque jour avec des histoires ou scandales divers de tout ordres touchant indirectement nos politiciens et dirigeants ou élus de tous bords !?

Et là il ne s’agit pas du président mais du 1er ministre de la France donc il ne faut plus s’étonner que des majorités de Français de tous bords s’en désintéressent de ces politiques et votent si mal car ne sachant plus qui choisir cultivant « leur chacun pour soi faux jeton » dans notre pauvre France !?

Jdeclef 16/02/2025 15h12


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