mardi 25 février 2025

Pour essayer de résumer la politique désespérante des pays les plus libres et démocratiques du monde (à ce que l’on dit mais plutôt sur le papier par des bavards habituels qui s’écoutent parler comme dans notre France mais pas seulement car chez nous on pratique çà depuis que cette Veme republique dit « gaullienne » existe) et pour cela avant la IV eme ou les Français n’avaient pas là main !?

En fait la pauvre UKRAINE n’a été qu’un alibi anti EUROPE OCCIDENTALE de cet ex empire Russe de POUTINE ce malade que les occidentaux ont laisser faire !?


Fukuyama : « Les États-Unis viennent de basculer dans le camp de l’autoritarisme »

Les États-Unis ne prônent plus seulement l’isolationnisme, ils prennent fait et cause pour les régimes autoritaires. L’Ukraine inaugure un revirement historique.

Par Francis Fukuyama* pour Quillette** (traduction par Peggy Sastre)

Publié le 24/02/2025 à 15h30, mis à jour le 24/02/2025 à 18h19

Pour Francis Fukuyama, « les États-Unis viennent de basculer dans le camp de l’autoritarisme » © Action Press/Shutterstock/SIPA / SIPA / Action Press//SIPA

Si elles n'ont pas surpris grand monde, les récentes décisions de Donald Trump concernant l'Ukraine et la Russie sont tout de même un coup dur. Nous sommes engagés dans un affrontement mondial entre la démocratie libérale occidentale et le pouvoir autoritaire et, dans cette bataille, les États-Unis viennent de basculer dans le camp de l'autoritarisme.

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Les récentes déclarations de Trump sur l'Ukraine et la Russie défient toute logique. Il a accusé l'Ukraine d'être responsable du conflit pour ne pas avoir cédé d'emblée aux revendications territoriales russes, affirmé que le pays n'était pas une démocratie et reproché aux Ukrainiens d'avoir résisté à l'agression russe. Ces idées ne viennent sans doute pas de lui, mais semblent directement inspirées de Vladimir Poutine, un dirigeant pour lequel Trump a toujours affiché une grande admiration.

La semaine dernière, lors d'une rencontre en Arabie saoudite, les États-Unis ont entamé une négociation directe avec Moscou, excluant à la fois l'Ukraine et les Européens. Dès le départ, Washington a concédé deux points essentiels : la reconnaissance des gains territoriaux russes à ce jour et l'engagement de ne pas intégrer l'Ukraine à l'Otan. En échange, Poutine n'a fait aucune concession.

« Nous devons à tout prix éviter un nouveau Yalta »

En plus d'être un coup dur, c'est une douleur personnelle. Avec mes collègues de l'université de Stanford et d'autres institutions, nous nous investissons depuis 2013 pour soutenir la démocratie en Ukraine. Nous avons mis en place plusieurs programmes destinés à former des professionnels ukrainiens en milieu de carrière aux aptitudes au leadership et aux valeurs démocratiques. J'ai eu l'occasion de me rendre à plusieurs reprises dans le pays et d'y tisser des liens forts avec de nombreux Ukrainiens des plus inspirants.

En Ukraine, une société réellement libre

Ici, une question morale fondamentale est en jeu. L'Ukraine, bien qu'encore jeune, fragile et imparfaite, reste une démocratie libérale. La Russie, en revanche, incarne la résurgence de l'ex-Union soviétique, dont Poutine déplore la disparition en 1991 et qu'il s'efforce de reconstituer. C'est une dictature où un simple mot mal interprété sur les réseaux sociaux peut conduire à des années d'emprisonnement.

Je me souviens avoir traversé la place Maïdan à Kiev il y a quelques années, frappé par le fait que l'Ukraine était une société réellement libre : on pouvait y critiquer le gouvernement, circuler sans entrave et voter pour un candidat de l'opposition – ce que les Ukrainiens ont fait en 2019 en élisant Volodymyr Zelensky et son parti, Serviteur du peuple. Rien de tel n'existe en Russie, qui est retournée à la dictature totalitaire.

 Fukuyama : « Il est tout à fait possible que Poutine ait commis une gaffe monumentale »

Tout accord de paix « négocié » par l'administration Trump avec la Russie à ce stade ne mènera pas à une paix durable. Il pourrait instaurer un cessez-le-feu temporaire, mais les Russes en profiteront pour se réarmer et relancer la guerre une fois leurs forces reconstituées. Ils n'ont aucune raison de respecter les lignes de cessez-le-feu en vigueur et n'ont jamais caché leur intention de réabsorber l'ensemble de l'Ukraine dès que les circonstances leur seront favorables.

La décision annoncée par le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth, de réduire le budget de la défense américaine de 8 % par an au cours des cinq prochaines années passe relativement inaperçue dans l'agitation actuelle. Pourtant, c'est précisément l'inverse de ce que les États-Unis devraient faire. À l'avenir, la Russie fera peser de nouvelles menaces sur tous les pays de sa périphérie : la Géorgie, la Moldavie, les États baltes et la Pologne.

Pour qui, à Kyiv, sonnerait le glas ?

Les États-Unis n'ont même pas besoin de se retirer officiellement de l'Otan : Trump a déjà laissé entendre qu'il n'honorerait pas l'engagement de défense mutuelle prévu par l'article 5. L'Amérique se retrouvera affaiblie, non seulement dans sa volonté d'agir, mais aussi dans sa capacité à répondre aux futures menaces posées par les grandes puissances.

Et qu'on ne vienne pas prétendre que cette réduction budgétaire vise à recentrer les efforts sur les menaces en Extrême-Orient. À ce stade, il est inimaginable que Donald Trump engage l'armée américaine pour défendre Taïwan contre la Chine. Si Pékin impose un blocus ou prépare une invasion, Trump ouvrira des négociations avec Xi Jinping, comme il le fait avec Poutine, et celles-ci aboutiront à une reddition de facto de l'île. Et il se targuera d'avoir évité la guerre.

Ambitions expansionnistes

Depuis 1945, les États-Unis ont été le fer de lance d'un ordre mondial libéral fondé sur des principes tels que l'interdiction du recours à la force militaire pour redessiner les frontières et sur des alliances de défense mutuelle, comme l'Otan ou les traités de sécurité avec le Japon et la Corée du Sud. Ce système a joué un rôle déterminant dans la promotion de la paix, de la prospérité et de la démocratie.

Les États-Unis ont également mobilisé leur influence par des instruments comme la Fondation nationale pour la démocratie (National Endowment for Democracy), soutenant les défenseurs de la démocratie à travers le monde face aux régimes autoritaires de la Chine, de la Russie, de l'Iran et de la Corée du Nord.

 Poutine, Xi Jinping, Modi… Comment ils empoisonnent la démocratie

Les États-Unis de Donald Trump ne se replient pas sur un isolationnisme classique. Ils basculent activement dans le camp autoritaire, apportant leur soutien aux autocrates de droite à travers le monde, de Vladimir Poutine à Viktor Orban, en passant par Nayib Bukele et Narendra Modi. La Fondation nationale pour la démocratie pourrait bien devenir la Fondation nationale pour la dictature.

Comment exiger de la Russie et de la Chine qu'elles renoncent à leurs ambitions expansionnistes alors que Washington s'occupe lui-même de projets comme l'absorption du Panama et du Groenland ? Cette orientation en politique étrangère s'inscrit dans une logique parfaitement cohérente avec l'offensive menée par l'administration Trump contre l'État de droit aux États-Unis : renforcement du pouvoir exécutif, affaiblissement des contre-pouvoirs et remise en cause des principes fondamentaux de la démocratie.

Ne me dites pas que les Américains ont délibérément voté pour un tel monde ou un tel pays en novembre dernier. C'est qu'ils ont été tête en l'air. Reste qu'ils feraient bien de se préparer, car leur propre pays, tout comme l'ordre mondial qu'ils connaissaient, est en passe de devenir méconnaissable.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre *Francis Fukuyama est politologue et auteur, Senior Fellow à Stanford et président du comité de rédaction d'American Purpose, un magazine fondé pour défendre le libéralisme classique.

**Cet article est paru dans Quillette. Quillette est un journal australien en ligne qui promeut le libre-échange d'idées sur de nombreux sujets, même les plus polémiques. Cette jeune parution, devenue référence, cherche à raviver le débat intellectuel anglo-saxon en donnant une voix à des chercheurs et des penseurs qui peinent à se faire entendre. Quillette aborde des sujets aussi variés que la polarisation politique, la crise du libéralisme, le féminisme ou encore le racisme. Le Point publie chaque semaine la traduction d'un article paru dans Quillette.

 

Pour essayer de résumer la politique désespérante des pays les plus libres et démocratiques du monde (à ce que l’on dit mais plutôt sur le papier par des bavards habituels qui s’écoutent parler comme dans notre France mais pas seulement car chez nous on pratique çà depuis que cette Veme république dit « gaullienne » existe) et pour cela avant la IV eme ou les Français n’avaient là main !?

En fait pour ceux des pays qui ont connu les anciens régimes monarchiques remontant à près de 2000 ans on se rend compte que l’on n’a pas si évolué que cela malgré les progrès techniques et intellectuels et scientifiques des humains et surtout même avec nos guerres mondiales 14/18 ou 39/45 et ses horreurs induites auxquelles on a ajouté ce terrorisme islamique de religions moyenâgeuses datant de l’Age des ténèbres car les hommes semble-t-il sont toujours envieux de leurs voisins avec leur possessions et richesses avec en plus leurs religions et mysticismes obscurantistes indignes de notre monde dit moderne dirigé chez quelque uns par des illuminés éminemment dangereux sans compter les hypocrites donneurs de leçons bienpensant qu’ils n’appliquent pas à eux-mêmes car eux se croyant les meilleurs gonflés comme des baudruches faciles à crever !?

Quand on pense en plus que l’on a créé des prix NOBEL de la PAIX etc. pour honorer ceux qui y travaillent mais qui ne servent qu’à redorer la bassesse du monde humain qui semble incurable par son égocentrisme exacerbé !?

Maintenant on arrive à se demander si les pays dits totalitaires ou dictatures avilissant leurs peuples qui acceptent sont enviables puisqu’en principe ils ne peuvent choisir que ce que leurs dirigeants leur donne où leur accorde !?

Car en fait ceux qui sont en place dans nos pays dits civilisés parlent quand même de 3 eme guerre mondiale c’est vrai çà fait environ 80 ans depuis le débarquement en France et Europe le temps d’une vie humaine (car on se bat toujours encore ailleurs dans ce monde instable et dangereux !?)

Car les humains sont en fait incapables de vivre correctement en paix ensemble donc les communs des mortels n’ont qu’à espérer pouvoir passer à travers les guerres de ces fous dangereux dont le pouvoir est leur seule religion !?

JDeclef 25/02/2024 15h33

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