dimanche 9 février 2025

Il faut arrêter de rêver comme fait notre petit président MACRON grand bavard donneur de leçons bienpensant hypocrite qu’il veut donner à tout le monde il ferait mieux déjà de mieux gouverner et protéger notre France touchée déjà par une immigration importante islamiste depuis que cette Veme république existe et surtout après la fin de la guerre d’ALGERIE !?

 

Le drapeau du groupe HTC flotte dans le centre-ville d'Idlib, le 19 décembre 2024. © Adrien Vautier / Le Pictorium / ADRIEN

Racha a 22 ans, de longs cheveux noirs qui tombent en cascade sur ses épaules, et de grands yeux noirs qui pétillent, et Chadi, 25 ans, sont attablés côte à côte dans un café du centre-ville de Damas, devant un verre de gin tonic. Les deux jeunes Syriens profitent d'un instant de liberté. Chadi effleure la main de Racha. Mais la jeune femme reste sur ses gardes.

Car depuis le 8 décembre et le changement de régime à Damas, la population, libérée de la tyrannie des Assad, fait face à une forme de pression de la part des groupes rebelles islamistes qui ont pris le pouvoir. Racha, qui vient d'une famille musulmane sunnite, et vit chez ses parents dans un quartier conservateur de la Ghouta, dans la banlieue de Damas, se décrit comme une jeune fille « qui aime sortir avec ses amis, danser et écouter de la musique », mais qui, aujourd'hui, n'ose plus trop le faire.

« Mon quartier est tenu par les combattants de Jaish Al-Islam [un groupe salafiste radical proche de l'Arabie saoudite, NDLR]. Ils ont établi des check-points et contrôlent la population. Ils interdisent aux femmes de sortir les cheveux découverts, c'est pour cela que je sors avec ce manteau qui a une grande capuche », montre-t-elle. « Et les enlèvements se sont multipliés sans que l'on sache qui en est responsable. »

« La priorité en Syrie est la paix et le contrôle des armes »Racha reste traumatisée par l'histoire de Hala, l'une de ses amies du même âge. Cette dernière s'est fait attraper par les miliciens de Jaish Al-Islam alors qu'elle embrassait un garçon dans une voiture. Les deux amoureux ont été arrêtés et accusés de relations « illégitimes ». L'un et l'autre ont été condamnés sur le champ à un châtiment corporel : 40 coups de bâton. « Personne n'a osé aller se plaindre à la police du quartier, qui est tenue par les hommes de Hayat Tahrir al-Cham [HTC, NDLR]. » À cause aussi de la pression sociale et familiale, chacun à préféré taire cet incident.

Cette histoire ne freine par les ardeurs de Chadi, qui fait les yeux doux à sa belle et voudrait l'emmener poursuivre la soirée dans un lieu plus intime. « Pour toi, je serais prêt à recevoir 80 coups de bâton », sourit-il. La jeune femme ne se démonte pas. « Désolée, mais je ne me ferai pas battre pour coucher avec toi. » « Putain de liberté ! s'écrie Chadi. On a gagné plus de liberté politique, mais maintenant on a peur d'être comme on est, on finit par se censurer. Nous voulons être libres. Libres de boire de l'alcool, de fumer dans la rue, d'aller voir des prostituées ou des travestis si on en a envie… »

Le règne de la charia

Événement isolé ou mise en place progressive d'un nouvel ordre islamiste, sous le règne de la charia ? Quelques exemples ne font pas encore une règle. La loi islamique, qui était l'une des sources secondaires du droit syrien instauré par le régime baasiste, n'a pas été officiellement appliquée ni invoquée par les nouveaux dirigeants. Mais l'inquiétude est omniprésente. « Nous n'avons pas mis à terre une dictature pour en trouver une autre », s'insurge Chadi.

À Idlib, laboratoire de la nouvelle SyrieLe gouvernement de transition syrien, dominé par les anciens djihadistes de HTC, s'est pourtant voulu rassurant depuis son entrée en fonction, affirmant qu'il respecterait toutes les communautés ethniques et religieuses et leurs traditions, tous les modes de vie qui coexistent au sein de la société syrienne. Mais dans l'incertitude de l'après-régime Assad où un nouveau modèle de société reste à construire, les islamistes s'appuient sur les règles strictes qu'ils avaient mises en place dans la poche d'Idlib avec le gouvernement de salut national depuis 2017.

Des tribunaux islamiques sous l'autorité de groupes armés locaux rendent déjà des jugements dans plusieurs provinces du pays, et y appliquent des préceptes coraniques. Le ministère de l'Intérieur, qui recrute des milliers de volontaires dans les grandes villes pour garnir les rangs de la police, s'appuie lui aussi sur la charia dans les formations qu'il dispense, comme l'a révélé l'agence Reuters en janvier. Les formulaires de recrutement incluent des questions sur les croyances religieuses et s'assurent de la « moralité » des futurs policiers. « Beaucoup de Syriens trouveront cela problématique, juge le chercheur Aron Lund, spécialiste de la Syrie au Century International. Pas seulement les minorités, mais aussi beaucoup de musulmans sunnites, dans des villes comme Damas et Alep, où vous avez une grande partie de la population, sécularisée, qui ne veut pas de la loi religieuse. »

Whisky, prostituées et miliciens islamistes

Le profil du ministre de la Justice, Shadi al-Waisi, inquiète particulièrement. En janvier, deux vidéos ont émergé sur les réseaux sociaux et montrent cet ancien juge chariatique à Idlib, supervisant l'exécution à mort de deux femmes accusées de prostitution. En niqab, elles sont tuées d'une balle dans la tête, en pleine rue. Des pratiques qui appartiennent au passé, jurent les nouveaux dirigeants syriens. 

Ironie de l'histoire, Shadi al-Waisi réside aujourd'hui dans un hôtel de la capitale syrienne dans lequel se croisent des miliciens salafistes, mais aussi des prostituées et leurs clients. Dans le même quartier, plusieurs discothèques sont réputées pour être des lieux de prostitution bien connus des Damascènes. L'entrée de l'une d'elles est gardée par cinq cerbères, on accède ensuite à un sous-sol enfumé où résonne la voix d'une chanteuse, engoncée dans une robe trop petite pour sa poitrine généreuse. Autour d'une table garnie de bouteilles de whisky et de narguilés, un Syrien, résidant en Arabie saoudite, a invité des prostituées, mais aussi un milicien de HTC…

 « En Syrie, le “bureau de la première dame” rackettait les commerçants »Pour le moment, la Syrie reste dans un entre-deux, une zone grise où rien n'est interdit mais où la liberté est sous surveillance. La vente et la consommation d'alcool sont un autre marqueur de l'atmosphère de méfiance qui s'est installée. Officiellement, les règles n'ont pas changé et la consommation d'alcool reste permise. Ahmad, propriétaire de boutiques d'alcool, n'a reçu aucun ordre de la part des nouveaux maîtres du pays. Mais insidieusement, la pression se renforce.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre « Il y a beaucoup de stress, j'ai peur de perdre mes commerces, dit cet homme d'une quarantaine d'années qui gère trois boutiques à Damas. Au milieu de ses caisses de whisky et d'arak, il explique avoir déjà subi la destruction d'un magasin, dans le quartier de Mezze, et avoir reçu des pressions pour en fermer un autre, dans celui de Barzeh, au nord. « Des hommes masqués sont venus à bord d'une voiture sans plaque d'immatriculation. Ce sont probablement des actes individuels. Ici dans ma boutique du centre-ville, je suis moins inquiet », témoigne-t-il. Comme beaucoup de ses collègues du centre-ville, il a tout de même attendu plusieurs semaines après la prise de pouvoir de HTC avant de rouvrir son rideau de fer. « Je n'ai pas travaillé pendant un mois, on ne savait pas ce qui allait se passer. »

Ses cartons de boissons alcoolisées portent le sceau de la compagnie Al-Mera, qui opérait dans l'ombre des anciens dirigeants du régime Assad. Cette dernière était alors l'importateur officiel et unique pour toute la Syrie. Mais depuis le 8 décembre, toute importation de vin ou de spiritueux est stoppée. « Heureusement, j'avais pas mal de stock. Jusqu'à aujourd'hui, il n'y a aucune règle de fixée. Et personne n'ose demander », souligne Ahmad. Alors que le gouvernement de transition a massivement augmenté les taxes sur les produits importés, aucune mesure n'a été annoncée sur ce type de produit. Les documents des douanes syriennes n'en font pas mention. « Je suis pourtant prêt à payer des taxes. Sinon, on devra passer par la contrebande depuis le Liban. »

 

 

Il faut arrêter de rêver comme fait notre petit président MACRON grand bavard donneur de leçons bienpensant hypocrite qu’il veut donner à tout le monde il ferait mieux déjà de mieux gouverner et protéger notre France touchée déjà par une immigration importante islamiste depuis que cette Veme république existe et surtout après la fin de la guerre d’ALGERIE !?

Algérie pays qui d’ailleurs nous déteste comme ce Maghreb toujours depuis 1962 : Tunisie et Maroc et ses indépendances tout comme la décolonisation de l’AFRIQUE occidentale française !?

Par notre histoire ancestrale les huit guerres civiles d'origine religieuse qui se sont succédé dans le royaume de France de 1562 à 1598, opposant partisans du catholicisme et partisans du protestantisme (les « huguenots ») dans des opérations militaires pouvant aller jusqu'à la bataille rangée nous aussi en France on a eu nos guerres de religions :

Croyant que l’on change les mentalités d’un pays dictatorial rigide en pseudo démocratie du jour au lendemain comme chez nous notre pays très libre ainsi que pour l’EUROPE UNIE  surtout quand il y a des facteurs religieux islamiques qui veulent reprendre ce pouvoir totalitaire laissé par BACHAR EL ASSAD car cet islam revenu en SYRIE est intolérant on le voit bien dans certains pays arabisants connus comme l’AFGHANISTAN par exemple qui s’est refermé après son indépendance comme une huitre avec son islam rigoriste ce qui est épouvantable pour le peuple et surtout les femmes on en a des exemples chaque jour !?

Une partie de cet islam rigoriste est vraiment dangereux car ces religions à tendance musulmanes abêtissent quand elles deviennent extrémistes non encadrées voir même comme en 2015 chez nous avec des attentats devenus périodiques toujours présents là pour terroriser les peuples ou abêtir une partie de la population !?

Mais actuellement on a aussi l’anti sémitisme judéo chrétien qui gagne du terrain avec l’anti juif !?

Donc que notre président MACRON arrête de faire le moraliste au lieu de bavarder pour ne rien dire d’utile car le mysticisme religieux est une plaie insidieuse car la France est bien touchée par cela !?

Jdeclef 09/02/2025 15h05

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