jeudi 27 février 2025

Le grand gagnant c’est POUTINE car on pouvait le stopper ou l’éliminer maintenant cela semble trop tard !? Après le coup de poignard de Trump, quel avenir pour l’Union européenne un pétard mouillé pas loin de faire pschitt ?

 Trahie par Trump, divisée de l’intérieur, l’UE se réunira le 6 mars. Entre guerre commerciale américaine et pression russe, l’heure est venue d’assumer sa défense… ou de disparaître.


Il ne faut l'oublier aussi celui-là !?

Par Emmanuel Berretta

C'est un message glacial que le président français a rapporté à ses homologues européens mercredi. La visioconférence organisée le matin par Antonio Costa, président du Conseil européen, a confirmé les craintes que nourrissaient déjà les chancelleries : Donald Trump n'a manifesté « aucune volonté de travailler ensemble dans le cadre de l'Otan » lors de sa rencontre avec Emmanuel Macron lundi. Pire encore, le président américain affiche même une « grosse réticence » sur les garanties de sécurité que l'Europe pourrait offrir à l'Ukraine et auxquelles l'Amérique était priée d'apporter un « filet de sécurité ».

Le tableau européen est plus sombre encore lorsqu'on observe ses fractures internes. « Certains États membres sont dans le déni », souffle une source bruxelloise. D'autres « ne sont pas prêts à assumer le risque politique pour prendre les décisions qui doivent être prises ». Pourtant, la réalité est implacable : l'Alliance atlantique est, cette fois, en état de mort cérébrale, comme l'avait prédit Emmanuel Macron dès 2019, suscitant alors l'indignation générale. Et Donald Trump envisage seulement l'Union européenne comme un adversaire commercial à abattre. Il a annoncé une hausse des tarifs douaniers de 25 % (sans les signer encore), soit bien plus que pour la Chine (10 %), ce qui en dit long sur le retournement d'alliances que le président américain fomente depuis bien longtemps… Un coup de poignard deux jours après les poignées de main échangées avec le président Macron.

Meloni en soliste, Tusk englué

Le président Trump sait pouvoir compter sur les divisions européennes. Lors de la visioconférence de mercredi, elles se sont étalées. L'Italie de Giorgia Meloni « n'y est pas », pour reprendre une expression diplomatique. La cheffe du gouvernement italien, idéologiquement proche de Trump, semble plus préoccupée par sa relation avec Washington que par la construction d'une défense européenne autonome. Elle n'admet pas non plus que Donald Trump choisisse Emmanuel Macron comme seul interlocuteur valable en Europe plutôt qu'elle. Cette susceptibilité mal placée crée avec Macron des tensions inutiles.

La Hongrie, elle, joue franc jeu depuis le début : Viktor Orban ne défend que les Hongrois. « Le devoir premier de l'Otan est de protéger ses propres membres, pas de soutenir des États non-membres », nous déclarait son conseiller, Balazs Orban, la semaine dernière. Autrement dit : tant pis pour l'Ukraine.

« Un club de perdants va-t-en-guerre » : le conseiller d'Orban se lâche contre Macron

Quant à la Pologne de Donald Tusk, théoriquement la plus motivée pour faire face à la menace russe, elle est « embourbée dans sa campagne présidentielle » face au parti nationaliste PiS ; l'élection présidentielle est en mai. Donald Tusk apparaît englué, craignant toute initiative qui lui imposerait un nouveau président aux larges pouvoirs de blocage de ses initiatives gouvernementales. Si bien que Varsovie, qui devrait être à l'avant-garde de la défense européenne, se trouve paralysée. Le PiS joue sur une corde sensible en accusant Donald Tusk de vouloir envoyer les jeunes Polonais à la mort sur le front ukrainien… Enfin,Donald Trump prend un malin plaisir à jouer la carte du président Duda (proche du PiS), qu'il a rencontré quelques minutes en marge de la CPAC, la conférence des conservateurs, le week-end dernier…

L'Allemagne post-Scholz, un espoir ténu

Les pays Baltes et nordiques, directement menacés par la Russie, crient dans le désert depuis des années. Leur lucidité n'a d'égale que leur impuissance démographique et économique à influencer la politique européenne. L'Espagne de Pedro Sanchez ne s'avance pas, considérant que son opinion publique a déjà du mal à accepter la remise à niveau de ses dépenses militaires. L'Espagne est en effet très loin de remplir les exigences de l'Otan (1,3 % de son PIB au lieu des 2 % requis). Et puis, vu de Madrid, le front de l'Est, c'est loin…

 Étienne Gernelle : « L'horrible spectacle de l'aplatissement occidental devant Poutine »

La victoire de Friedrich Merz aux élections allemandes de dimanche dernier pourrait redonner du mordant au moteur franco-allemand. Le nouveau chancelier, moins hésitant que son prédécesseur social-démocrate, Olaf Scholz, pourrait enfin débloquer la politique de défense allemande, engluée dans les décennies de pacifisme post-Seconde Guerre mondiale. Mais il est tard, lui-même reconnaissant qu'il est « minuit moins cinq » pour l'Europe.

Un sommet européen spécial le 6 mars avec Zelensky

Le sommet européen spécial prévu le 6 mars sera révélateur. Les dirigeants européens pourront-ils enfin surmonter leurs divergences pour adopter une posture commune face à la Russie et aux États-Unis, désormais si proches ? Les jours qui viennent « devraient nous donner une idée plus concrète de ce qu'on peut espérer obtenir », confie une source proche des négociations. Dans sa lettre d'invitation, António Costa évoque un « nouvel élan » pour parvenir à « une paix complète, juste et durable » pour l'Ukraine. Zelensky sera présent à Bruxelles, preuve de l'importance de cette rencontre.

Le menu du sommet spécial sépare la question de la défense européenne de la question ukrainienne. La première est plus consensuelle que la seconde. Les Européens n'ont, à vrai dire, pas encore les idées bien claires quant à savoir comment soutenir l'Ukraine autrement que par la distribution d'argent.

« Trump est en réalité dans la soumission vis-à-vis de Moscou »

Au cours du sommet, la présidente de la Commission doit présenter un « livre blanc » pour renforcer les capacités militaires européennes. Ce qui passe par la mutualisation des achats d'armement, la création d'un fonds de défense européen renforcé et la standardisation des équipements. Tout cela prendra des années. De manière plus urgente, il faudrait plutôt décider d'une série d'alliances bilatérales et multilatérales à géométrie variable pour garantir l'Ukraine en cas de paix. Sinon, ce sera la poursuite de l'impuissance collective. La troisième option signerait l'arrêt de mort de l'Union européenne comme acteur géopolitique.

Macron isolé dans sa lucidité

Emmanuel Macron, qui alerte depuis des années sur la nécessité d'une « autonomie stratégique européenne » (ses prédécesseurs aussi), se retrouve dans la position ingrate de Cassandre dont les prophéties se réalisent. Sa stratégie d'apaisement avec Moscou avant l'invasion de l'Ukraine a échoué, mais son diagnostic sur la dépendance européenne envers les États-Unis se révèle cruellement exact. La France, seule puissance nucléaire de l'UE depuis le Brexit, n'a ni les moyens industriels ni l'influence politique pour porter seule le fardeau de la défense européenne. Paris peut offrir son parapluie nucléaire mais n'a pas l'arsenal conventionnel nécessaire pour dissuader Moscou.

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Vladimir Poutine observe avec délectation ce spectacle de division européenne. Le maître du Kremlin, conforté par l'élection de Trump, accentue la pression sur l'Ukraine et multiplie les provocations aux frontières de l'Otan.

 FOG : « Que faire face à Trump, le président prédateur ? »

C'est dans ce contexte que l'ouverture d'un deuxième front par Donald Trump avec ses menaces douanières apparaît comme une haute trahison de ce que représentait l'Occident : libéral et commerçant. La Commission européenne devrait riposter fermement et immédiatement. Bruxelles dispose des leviers juridiques pour proposer des contre-mesures. Pour les empêcher, il faudrait qu'elle ait contre elle une majorité qualifiée d'États membres. Elle a donc largement la main. Ursula von der Leyen ne doit pas décevoir. L'Europe n'a plus le luxe de l'indécision.

Là c’est l’hallali avec en plus nous les Français avec notre président inutile bavard petit bourgeois digne de l’ancien régime monarchique donneur de leçons hypocrites de bienpensant qu’ils veut donner à tout le monde et qui ne manque pas d’air et qui passe la brosse à reluire sur le dos de TRUMP qui s’en fiche totalement d’ailleurs car pour lui seul l’America First compte et surtout le profit qui va avec car c’est un affairiste qui prône l’argent roi ?!

Et de plus le président U.S. n’a qu’un mandat de 4 ans avec mi-mandat au milieu pour faire passer ses décisions radicales donc MACRON n’a pas beaucoup d’importance et cette Europe dite Unie ne compte pas car endormie depuis trop longtemps ce qui devrait la forcer à se réveiller car plus puissante en volume que les USA qu’elle considère allié mais militairement depuis la fin des guerres mondiales mais dont TRUMP veut se désengager ce qui es préoccupant notamment économiquement et peut être plus !?

De toute façon quand on voit l’attitude par exemple du peuple Français lambda que se désintéresse de la politique mondiale ou n’y comprenant rien ce qui est pire car se croyant les meilleurs avec leurs egos surévalués croyant qu’on règle tout dans « cette macronie fantôme » ou comme pour nos J.O. réussis d’ailleurs mais des jeux sportifs festifs pas autre chose alors que notre pays est en virtuelle faillite économique !?

A chaque commentaire que tout le monde peut faire : nous pouvons dire qu’on est mal gouverné et mal protégé alors il ne faudra PAS d’ici 2027 venir se plaindre on l’aura bien cherché car c’est pitoyable car c’est nous qui votons et choisissons ceux censés nous diriger pour l’avenir de la FRANCE et de l’U.E. !?

Jdeclef 27/02/2025 15h33

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