vendredi 21 février 2025

Quand on donne trop de pouvoir à un seul homme qu’on a élu et réélu et dont on n’arrive pas à se séparer après on a ce que l’on mérite et ce n’est pas fini d’ici 2027 dans notre pauvre France !?

 

« On est écartelés entre le PS et LFI » : les Verts au défi d’exister

LA LETTRE DU PALAIS. Alors que les épisodes de tensions n’en finissent plus au sein du NFP, les Écologistes sont contraints de jouer le rôle de médiateur. Au risque de devenir invisibles…

Par Hadrien Brachet et Vincent Jaouen

Publié le 21/02/2025 à 06h30

Face aux deux géants du NFP, Insoumis et socialistes, il est peu de dire que les Verts font pâle figure. © Alain ROBERT/SIPA / SIPA / Alain ROBERT/SIPA

Comme un saut hors du temps. Le 29 janvier, alors que socialistes et Insoumis se déchirent à propos de la censure du gouvernement Bayrou, Lucie Castets anime des « vœux de la victoire » dans une guinguette branchée de Pantin. Autour de la candidate estivale à Matignon, une série de figures du Nouveau Front populaire (NFP) défilent sur scène pour tenter de maintenir en vie une union de la gauche bien mal en point. Acrobatique.

Ce soir-là, Marine Tondelier, sa fameuse veste verte sur les épaules, l'emporte à l'applaudimètre. Dans son style direct, elle fait mine de s'interroger : « Je ne comprends pas pourquoi certains mettent autant d'énergie à taper sur leurs partenaires de gauche. » Depuis la dissolution, la patronne des Écologistes adore revêtir le costume de grande conciliatrice. Pas plus tard que ce lundi 17 février, là voici qui brandissait à nouveau le drapeau blanc sur France Inter : « Je dis à tout le monde : attention ! Si vous pensez qu'on a le luxe de la division, les Écologistes ne sont pas d'accord avec vous. » Depuis le renversement de Michel Barnier, les écolos se sont mués en véritables Casques bleus de l'union.

Niche parlementaire

Pour autant, ce jeudi 20 février, les troupes vertes ont voulu rappeler qu'elles existaient au-delà de ce rôle. Lors de leur niche parlementaire, une journée dédiée aux propositions du groupe, elles ont cherché à remettre sur la table leurs priorités programmatiques. Interdiction des polluants éternels (PFAS), taxation des plus riches, captage de l'eau et sécurité alimentaire, etc., sept textes ont été proposés. « Cette journée écologiste a été un moment d'affirmation pour nous », confiait en amont Cyrielle Chatelain, la cheffe du groupe à l'Assemblée.

Car face aux deux géants du NFP, Insoumis et socialistes, il est peu de dire que les Verts font pâle figure. Bien souvent réduits à commenter chaque sortie des uns et des autres, les écolos sont de facto enfermés dans une logique de médiation au sein de l'union. Le climat se tend après la non-censure des socialistes ? 36 élus du groupe Écologiste et Social mettent en garde via une tribune dans Mediapart : « Laisser le vote de la censure nous diviser serait une erreur fatale. » Les Insoumis proposent des réunions NFP sans le PS ? Cyrielle Chatelain réplique : ce « n'est pas une option ». Un visuel des Insoumis dépeignant le PS en allié du RN et de la macronie ? Communiqué pour appeler au calme des écolos et des communistes. « C'est de notre part que la démarche d'union est la plus sincère », jure un poids lourd écolo.

Censure du gouvernement : le subterfuge des socialistes

Casques bleus de leur plein gré ou Casques bleus malgré eux ? Les Écologistes eux-mêmes semblent hésiter sur la réponse. « C'est le rôle dans lequel on se trouve aujourd'hui, mais je ne sais pas si on veut être dans celui-ci », déplore un cadre du parti lorsqu'un autre député explique « notre groupe à l'Assemblée est lui-même composé de plusieurs formations [notamment des membres du mouvement Génération•s et des ex-Insoumis rassemblés dans L'Après, NDLR], on a dans notre ADN cette volonté d'union ».

À la recherche du maintien de l'union, plusieurs parlementaires écolos demandent d'ailleurs de ne pas dramatiser les tensions entre chefs de parti. « Dire que les gens ne se parlent pas entre eux, c'est faux, à l'Assemblée on échange chaque jour en commission, dans l'hémicycle ou à la buvette », souffle Steevy Gustave, député de l'Essonne. « Hormis une histoire de curseur, on est tous à gauche », abonde un autre.

Dans un coin de l'esprit, chacun comprend très bien les écueils que représenterait une division de la gauche en 2027. Le fait d'avoir plusieurs candidats sur la ligne de départ signifierait une défaite scellée d'avance, pensent plusieurs élus. « Ni la stratégie du PS ni celle des Insoumis ne peuvent garantir une victoire. Si on n'est pas ensemble, on ne peut pas gagner », s'inquiète Sébastien Peytavie, député de Dordogne.

Face à ce constat, les écolos appellent à un sursaut. Dans leurs rangs, certains veulent reprendre la main en passant des mots aux actes. « Dire l'union sans proposer quelque chose derrière est assez faible », pense Sandrine Rousseau, députée de Paris qui plaide pour remettre en place des espaces de rencontres et de débats. « On a renoncé à une forme de discussion. Or, on a un intérêt à avoir un récit commun. »

Un positionnement risqué

En interne, certains ne manquent cependant pas de pointer les limites du rôle de Casques bleus ou d'arbitres. Leur crainte : qu'en se focalisant sur la question de l'union, les écolos soient invisibilisés, réduits au rôle de « trait d'union » entre le PS et LFI. Et leurs propositions programmatiques condamnées à l'oubli. « Tout le monde devrait être réveillé par l'électrochoc de l'élection de Donald Trump… Et on ne fait que parler des alliances », s'est inquiétée l'eurodéputée Karima Delli sur France 3 au moment d'annoncer sa candidature au congrès écologiste qui doit se tenir en avril. « Nous ne devons pas perdre de vue pourquoi nous faisons tout cela, nous sommes face à un risque climatique et une vague d'extrême droite », concède un cadre écologiste cité plus haut.

À moins qu'en jouant à pleine vitesse la carte de l'union, les Écologistes n'aient aussi des arrière-pensées plus prosaïques ? « Tout cela est tactique, juge un stratège. Sur le plan idéologique, les écologistes sont écartelés entre le PS et LFI et Marine Tondelier sait que l'unité du parti est liée à l'union. Si on se rapproche du PS, une partie des troupes proches de Mélenchon va exploser et vice-versa. Donc, on ne choisit pas. » Sans compter que le NFP a miraculeusement redonné des couleurs aux écolos après le quasi-accident industriel des européennes – la liste de Marie Toussaint a obtenu à peine 5,5 %. « Le résultat des européennes a duré 45 minutes, c'est moche pour Glucksmann, c'est bien pour nous », rit jaune une figure des écologistes.

« La gauche identitaire est en train de l'emporter sur la gauche traditionnelle »

Grâce à l'union et à l'arrivée dans leurs rangs des Insoumis purgés, le groupe des Verts a même grossi à l'issue des législatives. Un petit miracle… alors même que, ironie du sort, les Écologistes avaient à l'inverse décliné toute idée de liste commune aux européennes. « Un coup, on fait l'union, un coup, on ne fait pas l'union, un coup, on va à droite, un coup, à gauche, soupire une écolo. À un moment, il faut avoir une constance. On est allés au bout du “en même temps” écologiste. »

Des sujets qui pourraient animer le prochain congrès, en avril, pour lequel trois candidats (Karima Delli, Harmonie Lecerf Meunier et Florentin Letissier) se sont déclarés face à Marine Tondelier. De l'aveu de beaucoup, la patronne actuelle devrait sans trop de surprises être reconduite à la tête de la formation, mais certains espèrent que la séquence sera au moins l'occasion d'un débat sur la ligne du parti.

« Nous devons réfléchir à la stratégie pour les trois ans à venir », insiste l'un des cadres cités plus haut, tout en saluant « l'aura médiatique » de la patronne actuelle et le « soutien très fort dont elle bénéficie chez les adhérents ». Reste que pour l'instant la discussion entre les différents concurrents vire surtout au pugilat autour des nouveaux statuts du parti accusés de favoriser le maintien de Marine Tondelier.

Municipales 2026

À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre À vrai dire, avant même la présidentielle de 2027, une autre échéance devrait pousser les Écologistes à préciser leur ligne. Les municipales de 2026 seront déterminantes pour le parti qui compte cette fois des sortants dans plusieurs grandes villes comme Lyon, Bordeaux ou Poitiers. Sur le terrain, les grandes manœuvres ont déjà commencé. Et pas moins que les autres forces de gauche, les écolos pourraient bien prendre dans plusieurs villes des décisions pas tout à fait alignées avec leurs appels à l'union au niveau national. « Il y a des endroits où on partira plutôt avec le PS, d'autres où on sera davantage dans une logique d'union citoyenne insoumise », admet déjà un cadre écologiste. Attaché à ce que les décisions soient prises, conformément à la tradition du parti, « à l'échelle locale », celui-ci appelle néanmoins le « national » à garder un œil sur les grandes villes.

À Montpellier, où les écologistes sont divisés, la co-secrétaire locale Julia Mignacca, par ailleurs présidente du parlement du parti, a par exemple appelé dans Midi Libre à construire avec les Insoumis une « alternative » au maire sortant PS Michaël Delafosse. De quoi faire grincer des dents chez les roses : « Les Écologistes ont besoin des socialistes pour gagner des grandes villes, pointe une huile du PS. S'ils s'allient avec les Insoumis à certains endroits, il y aura des répercussions ailleurs… » Une écologiste citée plus haut tente une énième fois l'apaisement : « On ne peut pas sacrifier l'union sur les municipales. Il faut se parler, sinon ce sera chacun pour soi et ce sera irréparable. » À gauche, le risque nucléaire n'est jamais bien loin.

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La déliquescence et la chute vers le fond du gouffre ou est tombé   notre pays depuis que cette Veme république existe de + 66 ans en fait pas si ancienne que cela puisque j’ai connu comme ceux de ma génération tous ces présidents passés et présents et après la IV eme qui n’était pas gérée directement par le peuple qui fut déplorable la France periclite cela se confirme depuis 1958 !?

Car les Français hyper individualistes egocentriques principal de leurs défauts n’ont rien trouvé de mieux que de jeter comme un kleenex usagé le vieux General de Gaulle un des héros de la guerre mondiale qui de toute façon était âgé a été forcé de démissionner mais après la précédente république ou ils n’avaient pas la main !?

La cerise sur ce gâteau empoisonné c’est les politiques politiciennes déplorables menées par ses gouvernements de tous bords et leurs dirigeants et politiciens qui ne pensent qu’à eux et qui n’ont aucun amour propre grands donneurs de leçons de bienpensants hypocrites comme notre président petit bourgeois qui doit être nostalgique de l’ancien régime jusqu’en 1789 avec notre révolution qu’il l’a remplacé avec les empires Napoléoniens et les républiques ensuite élus et réélus par ses Français lambda jusqu’à ce jour car pays démocratique et en plus jusqu’en 2027 puisque notre président est inéligible par la constitution et dont on n’a pu ou pas voulu se séparer alors que c’était possible soient qui n’y comprennent rien ou s’en fichent tout simplement en se regardant le nombril et en se plaignant bien sûr ce qu’on fait le mieux mais ans résultat  !?

Ses artifices pour faire croire par des changements de noms de partis politiques déjà ringards LFI la France insoumise ou ex LR UMP UNR UDR etc. ou NFP Nouveau Front Populaire sans oublier cette NUPES ou écolos trublions ramassis de partis composés d’élus souvent mal élevés !?

La FRANCE est perdue en dessous de l’eau et se noie chaque jour un peu plus car ruinée tant pis pour nos concitoyens stupides qui se croient les meilleurs et veulent donner des leçons au reste du monde (comme MACRON ?!)

Jdeclef 21/02/2024 11h31

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