IL FAUT DEJA PENSER FRANCAIS ET EUROPEENS AVANT DE
CROIRE AUX USA TRUMPISTE !?
« Make Europe Great Again » :
ces Européens qui rêvent de l’Amérique de Trump (sont des idiots.. !?)
La Française Sarah Knafo, l’Espagnol Santiago
Abascal, le Hongrois Andras Laszlo, le Polonais Mateusz Morawiecki… Tous sont
séduits à l’idée d’imposer le même modèle politique sur le Vieux Continent.
De notre correspondante aux États-Unis, Claire
Meynial
Publié le 28/02/2025 à 06h00
Dans les allées, les stands de marques d'eau de
« larmes de libéraux » ont disparu. Plus de vidéos moquant le rire de
Kamala Harris, ni de slogans invitant à « jeter Hillary Clinton en
taule ». Cette année, à la Convention d'action politique conservatrice
(CPAC), devenue grand-messe trumpiste, le mouvement Maga (« Rendre sa
grandeur à l'Amérique ») de Donald Trump, désormais au pouvoir, n'a plus
besoin d'agiter la foule en moquant les démocrates. Il voit plus loin et veut
étendre à l'Europe son projet de droite nationaliste.
Le ton est donné par le
vice-président, J. D. Vance, qui reprend le thème du discours qu'il a
prononcé à la
Conférence de Munich sur la sécurité la semaine précédente. « La plus
grande menace en Europe, et je dirais la plus grande menace aux États-Unis
jusqu'à il y a environ trente jours, est que les dirigeants occidentaux ont
décidé de faire venir des millions et des millions de migrants étrangers. »
Il conditionne les alliances américaines aux
politiques intérieures européennes : « L'amitié est fondée sur des
valeurs communes… On ne partage pas les mêmes valeurs quand on a peur de son
propre peuple et qu'on le réduit au silence. »
Le président américain Donald Trump et son
vice-président, J. D. Vance, à la Maison-Blanche, le 21 février 2025.
© White House
Le public américain de la CPAC adore, et il
n'est pas le seul. La liste des intervenants est pleine d'élus européens,
présentés selon leur positionnement au Parlement européen. Santiago
Abascal est le « président du parti des Patriotes », sans mention
du parti espagnol Vox. Mateusz Morawiecki est le « président du parti
ECR », et non l'ancien chef du gouvernement de la Pologne issu du parti
Droit et Justice (PiS).
Sur scène, tous exultent. « Puis-je dire
quelques mots sur les mouvements puissants qui ont émergé aux États-Unis et
dans le monde, Maga et Mega ? Ces mouvements ne sont pas que de simples
slogans, lance le Premier ministre slovaque, Robert
Fico. Ils représentent une vision qui trouve un écho urgent non seulement
aux États-Unis, mais dans le monde entier. »
Mouvement nationaliste global
Le slogan « Make Europe Great Again »
(Mega, « Rendre sa grandeur à l'Europe ») orne les casquettes et
tee-shirts bleu marine du stand des Patriotes pour l'Europe. Abascal salue le
discours de Vance à Munich : « Merci, parce que l'Europe avait besoin
d'entendre ce discours, et ses dirigeants avaient besoin d'entendre ces
vérités, les mêmes qu'on essaie de taire et de manipuler lorsque nous les
disons. »
Comment
Giorgia Meloni travaille ses relations avec Trump et Musk Matt Schlapp,
l'organisateur de la CPAC, introduit Giorgia Meloni, présidente du Conseil des
ministres d'Italie, en disant : « La première étape pour remettre
l'Europe sur les rails, c'était de remettre Donald Trump à la
Maison-Blanche. » Meloni, en visioconférence, appelle de ses vœux un
mouvement nationaliste global, dans un silence qui rappelle que ce qui est
« global » répugne à cette foule.
Elle est ovationnée quand elle parle de lutte
contre le wokisme, mais la salle se tait quand elle décrit les « trois
dernières années en Ukraine, où un peuple fier lutte pour sa liberté contre une
agression brutale ». Donald Trump vient d'affirmer que l'Ukraine avait
commencé la guerre et que Volodymyr
Zelensky était un dictateur. Ce n'est que l'un des points de désaccord
entre les droites européennes et américaine.
« C'est notre discours depuis
longtemps »
Les Hongrois occupent une place à part. Donald
Trump érige régulièrement Viktor
Orban et la Hongrie en modèle. Andras Laszlo, Hongrois membre des Patriotes
pour l'Europe, a trouvé Vance « excellent », en particulier sur la
défense de la liberté d'expression. Il élude la question sur Zelensky
dictateur.
L'Espagnol Hermann Tertsch, vice-président du
même groupe et membre de Vox, nuance son désaccord avec Trump sur
l'Ukraine : « Il s'agit d'une invasion criminelle. Et les invasions,
si les choses ne se passent pas bien, s'étendront dans un autre pays. Cela dit,
la tentation de faire ce que Poutine a fait a été générée par l'Europe.
L'Europe avec sa faiblesse. Avec son Pacte vert. Avec sa dépendance au gaz
russe. Avec Mme Merkel. »
Il assure pourtant que « le mouvement Mega
est en marche ». Le Polonais Mateusz Morawiecki fait lui aussi le grand
écart : « La guerre pourrait prendre fin grâce à l'implication du
gouvernement américain. Mais j'ai peur d'une sorte de mauvaise paix… Ce genre
de conflit gelé qui permettrait au président Poutine d'attaquer une nouvelle
fois l'Ukraine, ou d'attaquer la Moldavie, ou d'attaquer d'autres États
baltes. »
Après
le coup de poignard de Trump, quel avenir pour l'Union européenne ?
Sarah Knafo, députée européenne sur la liste Reconquête !, était
déjà venue à Washington pour l'investiture de Donald Trump, le
20 janvier. Elle aussi approuve le discours de Vance à Munich. « Il y
a une sorte, non pas de mépris de l'Europe, mais d'inquiétude face à ce que
l'Europe est en train de devenir, dit-elle. Et ce genre de discours, moi, il ne
m'étonne pas. Je trouve ça dommage que les Européens attendent que des
étrangers viennent leur dire leurs quatre vérités, parce que c'est notre
discours depuis longtemps. »
Elle ne « parlerait pas du tout de la même
manière » que Trump le fait de Zelensky et se dit intéressée par le
Doge, le département de l'Efficacité gouvernementale, à la tête duquel
Trump a placé Elon Musk. Elle parle aussi d'un « grand souffle de liberté
ici, de l'autre côté de l'Atlantique, dont on peut s'inspirer ».
Attraction magnétique
Pour le politologue Jean-Yves Camus, chercheur
associé à l'Iris, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, la
clé est là : « Il y a une sorte d'attraction magnétique de l'Amérique
jusque chez ceux qui, traditionnellement, font profession de souverainisme, de
nationalisme. Quelque chose les fascine, le style. Tout ça, en fait, n'est pas
une question de fond. »
Dans
les coulisses de la rencontre entre Trump et Macron à la Maison-BlancheCela
ne fonctionne pas forcément. Le Bulgare Ivaylo Valchev, du groupe des
Conservateurs et réformistes européens, applaudit la fin du progressisme. Mais
il est inquiet des négociations sur l'Ukraine. « Quand on entend que Trump
et Poutine se parlent, on se dit qu'on pourrait encore être abandonnés, dit-il.
En 1945, on ne savait pas ce que Roosevelt et Staline s'étaient dit à Yalta. On
pensait pouvoir établir une véritable démocratie en Europe de l'Est, sans
savoir qu'on était déjà vendus. »
Jean-Yves Camus explique : « Ce que
les Américains n'arrivent pas à comprendre, c'est que c'est gentil d'avoir
soutenu pendant la guerre froide les mouvements anticommunistes en Pologne et
dans les pays Baltes, mais ce n'est pas pour les faire repasser, quelques
décennies après, sous un joug qui est certes idéologiquement différent, mais
qui est toujours le même ogre. »
Un océan culturel sépare les continents
Le deuxième soir, Steve Bannon, ancien
conseiller de Trump, tend le bras devant lui, paume vers le bas. Jordan
Bardella, président des Patriotes pour l'Europe et du Rassemblement national,
annule son intervention à cause d'un « geste faisant référence à
l'idéologie nazie ».
Bannon le traite de
« petit garçon qui se fait pipi dessus ». Valchev, lui, approuve
Bardella : « Ce geste, pour les Américains, n'est qu'un symbole.
Mais, pour nous, en Europe, c'est le souvenir d'une réalité effrayante et
monstrueuse que presque toutes les familles ont en mémoire. » Ces
observations signalent des différences profondes entre les partis européens et
américains.
À
Washington, la gêne des Européens après le salut polémique de Steve Bannon
Ce n'est pas un hasard si Vance a entamé son
discours par l'immigration. Pour Mabel Berezin, directrice de l'Institut des
études européennes à l'université Cornell, c'est leur principal terrain
d'entente. « L'amour de son pays, aussi, comme quand Giorgia Meloni a dit
qu'il ne fallait pas avoir honte de son pays », analyse-t-elle. En
revanche, le nationalisme chrétien, crucial dans le mouvement Maga,
« n'est pas du tout présent en Europe ».
Le salut de Bannon rappelle aussi l'océan
culturel qui sépare les continents. « La plupart des Américains ne
connaissent rien à l'histoire, constate-t-elle. Le manque de connaissance des
Américains sur ces sujets est ahurissant. » Hitler et le nazisme,
relève-t-elle, sont devenus des thèmes de blagues dans la culture américaine.
« Xénophobie et misogynie »
Brian Porter-Szucs, professeur d'histoire à
l'université du Michigan, spécialiste de l'Europe, souligne que « la
composante libertarienne n'est presque pas présente dans la plupart des partis
européens ». À l'inverse, la méfiance envers le pouvoir de l'État est
centrale chez les républicains Maga. Ce qui, pour lui, réunit les partis des
deux côtés de l'Atlantique, c'est « la xénophobie et la misogynie ».
Jean-Yves Camus, lui, estime que « le
modèle américain n'est pas transposable en termes de sources du conservatisme,
en termes de modèle constitutionnel et, c'était une des erreurs de Bannon, en
termes de financement de la politique ». Bannon avait tenté en vain, lors
du premier mandat de Trump, d'établir un « supergroupe » d'extrême
droite au Parlement européen.
Étienne
Gernelle : « L'horrible spectacle de l'aplatissement occidental
devant Poutine » Il avait approché, rappelle Camus, des partis qui
n'avaient pas besoin de lui, comme celui de Marine Le Pen, déjà à 40 %
dans les sondages, ou le FPÖ autrichien, qui avait accédé au pouvoir. Il décrit
une forme de « naïveté américaine », du genre « on va apporter
la lumière au monde ». « Ils considèrent que les recettes les
meilleures viennent de chez eux et qu'il faut nous les insuffler,
complète-t-il. Le problème, c'est que cela bute inéluctablement sur le puzzle
compliqué qu'est l'Europe. »
« Un succès d'ego »
Camus ne croit pas à ce mouvement nationaliste
global. « D'abord, il y a une contradiction dans les termes. Ensuite, on
est un vieux continent, avec des États-nations anciens, où la tronçonneuse ne
passera pas ». Que tirent les droites nationalistes américaine et
européennes de ce rapprochement vu à la CPAC ? Pour lui, les Européens
jubilent en constatant la mort du « conservatisme compassionnel » à
la George Bush, teinté de charité chrétienne et « plus modéré que
l'entreprise de déconstruction » prônée à la CPAC. C'est une revanche par
rapport à la droite traditionnelle qui les a méprisés.
FOG :
« Que faire face à Trump, le président prédateur ? » À
Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Et pour les trumpistes ? « C'est
toujours bien, dans une période politique compliquée, d'avoir des gens qui
entonnent la chanson de “vous contre l'opinion majoritaire”. » C'est aussi
« un succès d'ego », poursuit-il. Et « un réflexe
d'hyperpuissance » américaine sur le reste du monde. Jean-Yves Camus
constate tout de même un risque dans ces rapprochements : « On voit
des formes d'action politiques liées à l'hubris d'un homme [Trump, NDLR], ce
qui n'est jamais bon pour la démocratie. »
Brian Porter-Szucs, lui, voit l'émergence d'un
mouvement transatlantique, et même mondial si l'on inclut l'Asie du Sud et
l'Amérique latine. Le risque, pour lui, est un « réalignement global
massif ». « J'ai du mal à imaginer les conséquences car, pendant
longtemps, on a supposé qu'il y avait une catégorie appelée “les démocraties
occidentales”. On considérait comme acquis le fait que les pays d'Europe
occidentale et d'Amérique du Nord fassent partie du même bloc. Ce n'est plus
vrai depuis la semaine dernière. Les États-Unis et la Russie coopèrent avec la
Chine et l'Inde, dans un bloc. » Reste à savoir si l'Europe se montrera
« coordonnée et courageuse ».
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Avec notre petit MACRON et son orgueil démesuré
dont les Français lambda n’ont pas su se séparer malgré des sondages édifiants
contre lui de notre population depuis 2022 et depuis 1958 avec les autres et
devoir le supporter jusqu’en 2027 !?
Avec cette Veme république ringarde qui change
les noms de ces partis politiques inutiles médiocres et leurs élus et réélus pour
leurs députés par des citoyens bornés ou stupides on ne sait même plus comment
les appeler tout cela pour faire croire à un ou des changements bidons de cette
classe politique médiocre car rien ne se passe sauf pour les Français lambda
qui continuent à souffrir mais pas encore assez semble-t-il !?
Je ne suis pas le seul de ses vieux Français car
il en reste encore qui connus tous ces dirigeants médiocres qui continuent à se
moquer des citoyens de notre pays comme notre président le fait sans vergogne
et renouvelant sa confiance à son 1er ministre BAYROU prêchi prêcha
bigot sublime hypocrite trainant sa casserole Betaharam et disant qu’il
ne savait rien de cet Etablissement catholique religieux ou il avait inscrit
ses enfants mais maintenant qu’il a déclenché
indirectement un chaos médiatique dans tous ces établissements d’écoles libres
religieuses (par des victimes qui se réveillent enfin dont on peut mesurer l’hypocrisie)
car notre chef d’état n’a pas d’autre solution sous la main et en plus ne peut
encore subir la chute du gouvernement !?
Comment voulez-vous que les Français croient en
leurs politiciens et dirigeants de tous bords c’est inconcevable car on nage dans
des mensonges avérés continuels d’élus qui font un grand tort à la France et
ses ressortissants car on est dans une démocratie très libre mais on ne sait plus
s’en servir pour nous protéger alors j’ai honte car il ne me reste que çà tant
pis car j’aime mon pays la pauvre France !?
Jdeclef 28/02/2025 11h31
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