vendredi 28 février 2025

Là c’est presque finie l’UNION EUROPEENNE n’existe plus que sur le papier car depuis les après guerres mondiales c’est laissé vivre croyant peut être à une paix hypothétique mondiale ce qui est une erreur puisque de toute façon on n’a jamais cessé de se battre dans ce monde dangereux et instable car les humains entre eux sont différents et donc n’arrivent pas à s’entendre ou faisant semblant de le faire hypocritement avec des dirigeants ou politiciens de tous bords !?

 


IL FAUT DEJA PENSER FRANCAIS ET EUROPEENS AVANT DE CROIRE AUX USA TRUMPISTE !?

« Make Europe Great Again » : ces Européens qui rêvent de l’Amérique de Trump (sont des idiots.. !?)

La Française Sarah Knafo, l’Espagnol Santiago Abascal, le Hongrois Andras Laszlo, le Polonais Mateusz Morawiecki… Tous sont séduits à l’idée d’imposer le même modèle politique sur le Vieux Continent.

De notre correspondante aux États-Unis, Claire Meynial

Publié le 28/02/2025 à 06h00

Le président américain Donald Trump entame son pas de danse devenu viral sur la scène de la convention CPAC à National Harbor, dans le Maryland, le 22 février 2025. © Jose Luis Magana/AP/Sipa

Dans les allées, les stands de marques d'eau de « larmes de libéraux » ont disparu. Plus de vidéos moquant le rire de Kamala Harris, ni de slogans invitant à « jeter Hillary Clinton en taule ». Cette année, à la Convention d'action politique conservatrice (CPAC), devenue grand-messe trumpiste, le mouvement Maga (« Rendre sa grandeur à l'Amérique ») de Donald Trump, désormais au pouvoir, n'a plus besoin d'agiter la foule en moquant les démocrates. Il voit plus loin et veut étendre à l'Europe son projet de droite nationaliste.

Le ton est donné par le vice-président, J. D. Vance, qui reprend le thème du discours qu'il a prononcé à la Conférence de Munich sur la sécurité la semaine précédente. « La plus grande menace en Europe, et je dirais la plus grande menace aux États-Unis jusqu'à il y a environ trente jours, est que les dirigeants occidentaux ont décidé de faire venir des millions et des millions de migrants étrangers. »

Il conditionne les alliances américaines aux politiques intérieures européennes : « L'amitié est fondée sur des valeurs communes… On ne partage pas les mêmes valeurs quand on a peur de son propre peuple et qu'on le réduit au silence. »

Le président américain Donald Trump et son vice-président, J. D. Vance, à la Maison-Blanche, le 21 février 2025. © White House

Le public américain de la CPAC adore, et il n'est pas le seul. La liste des intervenants est pleine d'élus européens, présentés selon leur positionnement au Parlement européen. Santiago Abascal est le « président du parti des Patriotes », sans mention du parti espagnol Vox. Mateusz Morawiecki est le « président du parti ECR », et non l'ancien chef du gouvernement de la Pologne issu du parti Droit et Justice (PiS).

Sur scène, tous exultent. « Puis-je dire quelques mots sur les mouvements puissants qui ont émergé aux États-Unis et dans le monde, Maga et Mega ? Ces mouvements ne sont pas que de simples slogans, lance le Premier ministre slovaque, Robert Fico. Ils représentent une vision qui trouve un écho urgent non seulement aux États-Unis, mais dans le monde entier. »

Mouvement nationaliste global

Le slogan « Make Europe Great Again » (Mega, « Rendre sa grandeur à l'Europe ») orne les casquettes et tee-shirts bleu marine du stand des Patriotes pour l'Europe. Abascal salue le discours de Vance à Munich : « Merci, parce que l'Europe avait besoin d'entendre ce discours, et ses dirigeants avaient besoin d'entendre ces vérités, les mêmes qu'on essaie de taire et de manipuler lorsque nous les disons. »

 Comment Giorgia Meloni travaille ses relations avec Trump et Musk Matt Schlapp, l'organisateur de la CPAC, introduit Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres d'Italie, en disant : « La première étape pour remettre l'Europe sur les rails, c'était de remettre Donald Trump à la Maison-Blanche. » Meloni, en visioconférence, appelle de ses vœux un mouvement nationaliste global, dans un silence qui rappelle que ce qui est « global » répugne à cette foule.

Elle est ovationnée quand elle parle de lutte contre le wokisme, mais la salle se tait quand elle décrit les « trois dernières années en Ukraine, où un peuple fier lutte pour sa liberté contre une agression brutale ». Donald Trump vient d'affirmer que l'Ukraine avait commencé la guerre et que Volodymyr Zelensky était un dictateur. Ce n'est que l'un des points de désaccord entre les droites européennes et américaine.

« C'est notre discours depuis longtemps »

Les Hongrois occupent une place à part. Donald Trump érige régulièrement Viktor Orban et la Hongrie en modèle. Andras Laszlo, Hongrois membre des Patriotes pour l'Europe, a trouvé Vance « excellent », en particulier sur la défense de la liberté d'expression. Il élude la question sur Zelensky dictateur.

L'Espagnol Hermann Tertsch, vice-président du même groupe et membre de Vox, nuance son désaccord avec Trump sur l'Ukraine : « Il s'agit d'une invasion criminelle. Et les invasions, si les choses ne se passent pas bien, s'étendront dans un autre pays. Cela dit, la tentation de faire ce que Poutine a fait a été générée par l'Europe. L'Europe avec sa faiblesse. Avec son Pacte vert. Avec sa dépendance au gaz russe. Avec Mme Merkel. »

Il assure pourtant que « le mouvement Mega est en marche ». Le Polonais Mateusz Morawiecki fait lui aussi le grand écart : « La guerre pourrait prendre fin grâce à l'implication du gouvernement américain. Mais j'ai peur d'une sorte de mauvaise paix… Ce genre de conflit gelé qui permettrait au président Poutine d'attaquer une nouvelle fois l'Ukraine, ou d'attaquer la Moldavie, ou d'attaquer d'autres États baltes. »

 Après le coup de poignard de Trump, quel avenir pour l'Union européenne ? Sarah Knafo, députée européenne sur la liste Reconquête !, était déjà venue à Washington pour l'investiture de Donald Trump, le 20 janvier. Elle aussi approuve le discours de Vance à Munich. « Il y a une sorte, non pas de mépris de l'Europe, mais d'inquiétude face à ce que l'Europe est en train de devenir, dit-elle. Et ce genre de discours, moi, il ne m'étonne pas. Je trouve ça dommage que les Européens attendent que des étrangers viennent leur dire leurs quatre vérités, parce que c'est notre discours depuis longtemps. »

Elle ne « parlerait pas du tout de la même manière » que Trump le fait de Zelensky et se dit intéressée par le Doge, le département de l'Efficacité gouvernementale, à la tête duquel Trump a placé Elon Musk. Elle parle aussi d'un « grand souffle de liberté ici, de l'autre côté de l'Atlantique, dont on peut s'inspirer ».

Attraction magnétique

Pour le politologue Jean-Yves Camus, chercheur associé à l'Iris, spécialiste des nationalismes et extrémismes en Europe, la clé est là : « Il y a une sorte d'attraction magnétique de l'Amérique jusque chez ceux qui, traditionnellement, font profession de souverainisme, de nationalisme. Quelque chose les fascine, le style. Tout ça, en fait, n'est pas une question de fond. »

 Dans les coulisses de la rencontre entre Trump et Macron à la Maison-BlancheCela ne fonctionne pas forcément. Le Bulgare Ivaylo Valchev, du groupe des Conservateurs et réformistes européens, applaudit la fin du progressisme. Mais il est inquiet des négociations sur l'Ukraine. « Quand on entend que Trump et Poutine se parlent, on se dit qu'on pourrait encore être abandonnés, dit-il. En 1945, on ne savait pas ce que Roosevelt et Staline s'étaient dit à Yalta. On pensait pouvoir établir une véritable démocratie en Europe de l'Est, sans savoir qu'on était déjà vendus. »

Jean-Yves Camus explique : « Ce que les Américains n'arrivent pas à comprendre, c'est que c'est gentil d'avoir soutenu pendant la guerre froide les mouvements anticommunistes en Pologne et dans les pays Baltes, mais ce n'est pas pour les faire repasser, quelques décennies après, sous un joug qui est certes idéologiquement différent, mais qui est toujours le même ogre. »

Un océan culturel sépare les continents

Le deuxième soir, Steve Bannon, ancien conseiller de Trump, tend le bras devant lui, paume vers le bas. Jordan Bardella, président des Patriotes pour l'Europe et du Rassemblement national, annule son intervention à cause d'un « geste faisant référence à l'idéologie nazie ».

Bannon le traite de « petit garçon qui se fait pipi dessus ». Valchev, lui, approuve Bardella : « Ce geste, pour les Américains, n'est qu'un symbole. Mais, pour nous, en Europe, c'est le souvenir d'une réalité effrayante et monstrueuse que presque toutes les familles ont en mémoire. » Ces observations signalent des différences profondes entre les partis européens et américains.

 À Washington, la gêne des Européens après le salut polémique de Steve Bannon

Ce n'est pas un hasard si Vance a entamé son discours par l'immigration. Pour Mabel Berezin, directrice de l'Institut des études européennes à l'université Cornell, c'est leur principal terrain d'entente. « L'amour de son pays, aussi, comme quand Giorgia Meloni a dit qu'il ne fallait pas avoir honte de son pays », analyse-t-elle. En revanche, le nationalisme chrétien, crucial dans le mouvement Maga, « n'est pas du tout présent en Europe ».

Le salut de Bannon rappelle aussi l'océan culturel qui sépare les continents. « La plupart des Américains ne connaissent rien à l'histoire, constate-t-elle. Le manque de connaissance des Américains sur ces sujets est ahurissant. » Hitler et le nazisme, relève-t-elle, sont devenus des thèmes de blagues dans la culture américaine.

« Xénophobie et misogynie »

Brian Porter-Szucs, professeur d'histoire à l'université du Michigan, spécialiste de l'Europe, souligne que « la composante libertarienne n'est presque pas présente dans la plupart des partis européens ». À l'inverse, la méfiance envers le pouvoir de l'État est centrale chez les républicains Maga. Ce qui, pour lui, réunit les partis des deux côtés de l'Atlantique, c'est « la xénophobie et la misogynie ».

Jean-Yves Camus, lui, estime que « le modèle américain n'est pas transposable en termes de sources du conservatisme, en termes de modèle constitutionnel et, c'était une des erreurs de Bannon, en termes de financement de la politique ». Bannon avait tenté en vain, lors du premier mandat de Trump, d'établir un « supergroupe » d'extrême droite au Parlement européen.

Étienne Gernelle : « L'horrible spectacle de l'aplatissement occidental devant Poutine » Il avait approché, rappelle Camus, des partis qui n'avaient pas besoin de lui, comme celui de Marine Le Pen, déjà à 40 % dans les sondages, ou le FPÖ autrichien, qui avait accédé au pouvoir. Il décrit une forme de « naïveté américaine », du genre « on va apporter la lumière au monde ». « Ils considèrent que les recettes les meilleures viennent de chez eux et qu'il faut nous les insuffler, complète-t-il. Le problème, c'est que cela bute inéluctablement sur le puzzle compliqué qu'est l'Europe. »

« Un succès d'ego »

Camus ne croit pas à ce mouvement nationaliste global. « D'abord, il y a une contradiction dans les termes. Ensuite, on est un vieux continent, avec des États-nations anciens, où la tronçonneuse ne passera pas ». Que tirent les droites nationalistes américaine et européennes de ce rapprochement vu à la CPAC ? Pour lui, les Européens jubilent en constatant la mort du « conservatisme compassionnel » à la George Bush, teinté de charité chrétienne et « plus modéré que l'entreprise de déconstruction » prônée à la CPAC. C'est une revanche par rapport à la droite traditionnelle qui les a méprisés.

 FOG : « Que faire face à Trump, le président prédateur ? » À Découvrir Le Kangourou du jour Répondre Et pour les trumpistes ? « C'est toujours bien, dans une période politique compliquée, d'avoir des gens qui entonnent la chanson de “vous contre l'opinion majoritaire”. » C'est aussi « un succès d'ego », poursuit-il. Et « un réflexe d'hyperpuissance » américaine sur le reste du monde. Jean-Yves Camus constate tout de même un risque dans ces rapprochements : « On voit des formes d'action politiques liées à l'hubris d'un homme [Trump, NDLR], ce qui n'est jamais bon pour la démocratie. »

Brian Porter-Szucs, lui, voit l'émergence d'un mouvement transatlantique, et même mondial si l'on inclut l'Asie du Sud et l'Amérique latine. Le risque, pour lui, est un « réalignement global massif ». « J'ai du mal à imaginer les conséquences car, pendant longtemps, on a supposé qu'il y avait une catégorie appelée “les démocraties occidentales”. On considérait comme acquis le fait que les pays d'Europe occidentale et d'Amérique du Nord fassent partie du même bloc. Ce n'est plus vrai depuis la semaine dernière. Les États-Unis et la Russie coopèrent avec la Chine et l'Inde, dans un bloc. » Reste à savoir si l'Europe se montrera « coordonnée et courageuse ».

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Avec notre petit MACRON et son orgueil démesuré dont les Français lambda n’ont pas su se séparer malgré des sondages édifiants contre lui de notre population depuis 2022 et depuis 1958 avec les autres et devoir le supporter jusqu’en 2027 !?

Avec cette Veme république ringarde qui change les noms de ces partis politiques inutiles médiocres et leurs élus et réélus pour leurs députés par des citoyens bornés ou stupides on ne sait même plus comment les appeler tout cela pour faire croire à un ou des changements bidons de cette classe politique médiocre car rien ne se passe sauf pour les Français lambda qui continuent à souffrir mais pas encore assez semble-t-il !?

Je ne suis pas le seul de ses vieux Français car il en reste encore qui connus tous ces dirigeants médiocres qui continuent à se moquer des citoyens de notre pays comme notre président le fait sans vergogne et renouvelant sa confiance à son 1er ministre BAYROU prêchi prêcha bigot sublime hypocrite trainant sa casserole Betaharam et disant qu’il ne savait rien de cet Etablissement catholique religieux ou il avait inscrit ses enfants  mais maintenant qu’il a déclenché indirectement un chaos médiatique dans tous ces établissements d’écoles libres religieuses (par des victimes qui se réveillent enfin dont on peut mesurer l’hypocrisie) car notre chef d’état n’a pas d’autre solution sous la main et en plus ne peut encore subir la chute du gouvernement !?

Comment voulez-vous que les Français croient en leurs politiciens et dirigeants de tous bords c’est inconcevable car on nage dans des mensonges avérés continuels d’élus qui font un grand tort à la France et ses ressortissants car on est dans une démocratie très libre mais on ne sait plus s’en servir pour nous protéger alors j’ai honte car il ne me reste que çà tant pis car j’aime mon pays la pauvre France !?

Jdeclef 28/02/2025 11h31

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